Peut-on craindre l'avenir ?
Publié le 30/01/2004
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II - UNE DEMARCHE POSSIBLE.A - L'ERREUR DE MOLIERE : L'HUMANITE D'HARPAGON.
Dans l' Avare , Molière dresse un portrait sans indulgence d'Harpagon incarnant la passion de l'avarice présentée par le dramaturge comme tout à fait honteuse. Harpagon est tellement avare qu'il serait "le moins humain des humains parmi tous les humains".
L'avarice exprime donc la perte, l'aliénation de l'humanité. L'avare, en tant que tel, n'est plus un homme.
Cette vision, disons le tout net, nous paraît sinon courte du moins naïve. Car enfin, qu'y-a-t-il, en vérité, de plus humain que l'avarice ? Et comment caractériser Harpagon sinon comme le plus humain des humains parmi tous les humains ? Expliquons-nous.
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