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Pourquoi doit-on rechercher la vérité ?

Publié le 22/02/2012

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Chaque homme a en lui un certain désir de connaissance, de vérité. Cela fait partie de sa nature même, sa raison s'interroge naturellement sur le comment et le pourquoi des choses : c'est que, selon Kant, l'un des éléments de la connaissance vient de l'esprit lui-même, il est a priori. Il s'agit de la forme de la connaissance, composée de formes a priori de la sensibilité – comme l'espace et le temps, l'idée et l'esprit – et des catégories de l'entendement, les concepts les plus généraux et les plus abstraits qui constituent le cadre de la logique et sans lesquels nous ne pourrions pas penser, telle l'idée de relation de cause à effet.

« Quelle valeur peut-on donc attribuer à cet impératif ? Peut-on passer, légitimement, de l'impératif hypothétique (cf.le conditionnel) à un impératif catégorique de sorte que la recherche de la vérité serait assimilable non passeulement à un droit mais à un devoir ? C'est donc la valeur et la nature de cet impératif qui sont ici mises à laquestion. Plan I- Pourquoi recherche la vérité ? Pour se défaire de l'opinion, de l'illusion et de l'erreur · Le chemin qui conduit à la vérité n'est souvent pas un chemin facile, lisse et sans embûches.

Au contraire, la recherche de la vérité suppose quelque méthode (ce qui estd'ailleurs l'objet des Règles pour la direction de l'esprit de Descartes) afin d'éviter de setromper voire de tomber.

On comprend alors que ce chemin est difficile en tant qu'ildemande une attention, une rigueur de la pensée.

Il faut alors déterminer pour quellesraisons le sujet devrait se plier à une telle discipline.

Au fond, ce qu'on cherche, à traverscette question, c'est aussi ce que nous apporte la vérité, est-ce quelque chose qui larendre digne d'être méritée au prix d'un travail difficile ? · Rechercher la vérité c'est tenter de s'élever au-dessus de la simple opinion, et même se défier de l'erreur.

C'est donc avoir le courage de se servir de son propre entendement, selonla formule kantienne (Qu'est-ce que les Lumières ?).

La vérité rend donc le sujet quis'emploie à la rechercher d'être admiré pour son courage, pour sa capacité à penser contre,ou en tout au-delà des préjugés : il est digne d'éloge en ce sens qu'il est suffisammentcourageux et déterminé pour s'aventurer sur un sentier difficile.

En ce sens, la recherche dela vérité aurait son origine dans autre chose qu'elle-même, sa finalité lui serait extérieure :on recherche la vérité pour être reconnu comme savant, voire comme un géni par exemple. · En ce sens, la valeur du « il faut » reste de nature hypothétique : c'est-à-dire qu'il prend toujours la forme d'une « si…alors ».

On comprend en ce sens qu'on peut tout à faittrouver nombre de raison à cet exercice périlleux de recherche de la vérité. · Elle est ce par quoi l'esprit s'élève, ce qui fait que l'on passe légitimement de la croyance à la certitude, du préjugé à la connaissance, c'est-à-dire à l'actualisation de sapropre pensée.

Rechercher la vérité, c'est alors devenir un être autonome, capable depenser par lui-même, et reconnu comme tel par ses semblables. · On comprend alors dans cette perspective que la recherche de la vérité reste un droit plus qu'un devoir. II- La valeur de cet impératif : une disposition naturelle · Pourtant, la recherche de la vérité semble correspondre à une exigence tout autre et bien plus naturelle que simplement instituée, de convention.

En effet, on peut tout à faitaffirmer que la vérité doit être rechercher au sens où on ne peut pas faire autrement : noussommes disposer naturellement à cette recherche, qui est plus profondément une quête de. »

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