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Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?

Publié le 06/09/2005

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En somme, cette interrogation appartient à la tradition philosophique. Mais, de nos jours, les physiciens et astrophysiciens ne sauraient l'éluder puisqu'elle fonde toute leur réflexion sur les causes premières. En fait, il s'agit de se demander s'il est possible de remonter, vraiment, à une origine absolue. Les croyants s'en remettent à la religion; cependant, Leibniz développe une philosophie de la liberté car, comme le dit de manière un peu caricaturale Voltaire dans Candide, pour Leibniz, «tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes«. Quant aux scientifiques, ils tentent de forcer le fameux mur de Planck, point limite de la connaissance en physique. I. Les philosophes et métaphysiciens 1. Qu'est-ce que le «quelque chose«? Peut-on le définir par rapport au rien? Qu'est-ce que le rien?

Cette question est célèbre. Elle a été posée par  Leibniz et reprise par Heidegger. Ainsi se poser cette question c'est établir un présupposé, il y a quelque chose, le rien n'existe pas. Y a t il une intentionnalité derrière l'existence de la matière? Le monde physique est il régit par une puissance métaphysique comme Dieu? L'existence est elle indépendante de notre conscience ou n'y a t il quelque chose que parce que nous sommes là pour le constater? Se demander pourquoi il y a quelque chose n'est ce pas un problème qui nous dépasse car il est au dessus de notre propre entendement?

« Kant, Critique de la raison pure Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation DEUXIEME CORRECTION Cette question, c'est le philosophe Leibniz qui l'a posée, dans un contexte métaphysique; plus près de nous,Heidegger l'a reprise pour procéder à une critique de la métaphysique.

En somme, cette interrogation appartient à latradition philosophique.

Mais, de nos jours, les physiciens et astrophysiciens ne sauraient l'éluder puisqu'elle fondetoute leur réflexion sur les causes premières.

En fait, il s'agit de se demander s'il est possible de remonter, vraiment,à une origine absolue.

Les croyants s'en remettent à la religion; cependant, Leibniz développe une philosophie de laliberté car, comme le dit de manière un peu caricaturale Voltaire dans Candide, pour Leibniz, «tout va pour le mieuxdans le meilleur des mondes».

Quant aux scientifiques, ils tentent de forcer le fameux mur de Planck, point limite dela connaissance en physique. I.

Les philosophes et métaphysiciens 1.

Qu'est-ce que le «quelque chose»? Peut-on le définir par rapport au rien? Qu'est-ce que le rien? Le néant absolu? Le non-être? En réalité, en formulantcette interrogation, Leibniz commence par postuler l'existence de «quelque chose» et feint d'en demander la raison pour mieux affirmer l'intervention d'un principe métaphysique.

Qui nous dit, ensomme, que ce prétendu «quelque chose» existe? Qu'est-ce qu'exister? Et si,comme le croient certains aborigènes, l'homme vivait son existence? Et si,comme l'imagine Borges, nouvelliste sud-américain, le «quelque chose», levisible, n'était qu'une illusion? L'interrogation sur la nature du «quelque chose»ne permet donc pas de faire avancer la réflexion.

Cette indétermination mêmenous incite à considérer l'ensemble de ce qui existe, autrement dit, le«quelque chose» pourrait renvoyer à tout et n'importe quoi. 2.

Le hasard et la nécessité En demandant pourquoi quelque chose existe alors qu'il pourrait ne rien yavoir, le philosophe suppose que l'existant n'est pas nécessaire : le quelquechose aurait pu ne pas être, donc n'est pas absolument nécessaire.

En fait,ce quelque chose naît soit par hasard, soit par nécessité.

La question del'origine pose celle de la nécessité de cette naissance, de ce moment zérod'où émerge le quelque chose...

D'autant que, une fois issu du hasard, lequelque chose définit une nécessité puisque, dans l'univers, tout obéit à deslois immuables, dégagées par la science. 3.

Du néant à l'être La question de l'origine suscite encore une autre interrogation sur les conditions d'émergence du quelque chose :est-il sorti du chaos? Peut-on créer ex nihilo («à partir de rien»)? En outre, s'il y a quelque chose, est-ce Dieu qui l'aproduit? Ou bien peut-on inférer de la présence de quelque chose l'existence antérieure d'un principe métaphysique?Et d'ailleurs, si Dieu existe, est-ce que pour autant on peut le rendre responsable de la Création ? Qui nous dit queDieu a vraiment créé le monde? S'il ne l'avait pas créé, qu'est-ce que cela prouverait? D'autant que l'on peut trèsbien se demander si l'infinité de Dieu peut se concilier avec la création du quelque chose : en effet, est-ce Dieu qui,par définition, crée le monde? Peut-Il être Dieu sans avoir déjà créé le monde ? Transition On le voit, la discussion ne saurait remonter jusqu'à une cause absolue et, en termes vulgaires, nous ne savonstoujours pas qui est premier, de l'œuf ou de la poule. II.

La recherche scientifique de la cause absolue 1.

Le big bang Les scientifiques tentent de situer les origines de l'univers mais ils ne parviennent pas à remonter aux toutespremières secondes parce que les lois physiques définies par Einstein (la relativité) et Newton (en mécanique) nesont plus applicables à cause de la densité de la matière ramassée en un seul point.

En effet, les astrophysicienspensent que, à un moment, toute la matière de l'univers était condensée sur elle-même et a explosé pour donnernaissance aux différentes galaxies — ce phénomène explique l'expansion de l'univers. 2.

Les big bangs Mais cette théorie du «big bang» ne nous apprend pas d'où vient la matière.

Aussi certains savants ont-ils décrit un. »

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