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Signification et portée du positivisme de Taine

Publié le 07/04/2012

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Ce souci du changement reste étranger aux préoccupations majeures de Taine, surtout soucieux de désigner ce qui fait l'individualité d'un esprit, l'unité d'une oeuvre. Il veut nommer ce qu'il appelle «la faculté maîtresse«. Pour cela, il regroupe les traits caractéristiques d'une oeuvre ou de l'ensemble des oeuvres d'un auteur afin de découvrir ce qui fait l'individualité de celui-ci. Dans cette recherche, il veut faire preuve d'un esprit scientifique, c'est-à-dire traiter tous les phénomènes, même s'ils relèvent de la morale, avec la même indifférente objectivité. Il résume cette attitude en une phrase alors célèbre et qui scandalisa les bien-pensants : « Le vice et la vertu sont des produits comme le sucre et le vitriol.« A ceux qui l'accusent d'être matérialiste, il répond avec indignation qu'il n'est pas du tout un disciple de Hobbes ou d'Helvétius, ni un adepte d'une doctrine «négative et destructrice qui consiste principalement à supprimer les vérités fines et à rabaisser les choses nobles« (lettre au Journal des Débats, 5 mars 1860)....

« empruntés à Spinoza, sont iuqés 1< absurdes» par le jury.

Alors quïl semblait promis à une carrière universitaire brillante et rapide, il ne connaît qu'avanies et déboires.

Suppléant de philosophie au coll8qe de Nevers, il prérare à nouveau le concours.

mais l'nqréqatîon de nhilosophie est supprimée en 1852 : il termine en juin 1857 une thèse rie psychologie sur la sensation, mais sa thèse est refusée.

L'étude des lettres s'offre à lui comme un pis-aller: il rérliqe en hâte une thèse sur La Fontaine cwïl soutient sans difficulté en mai 1853.

Mais, é'l ce moment 1. »

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