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La technique s'enracine-t-elle dans nos rêves ou dans nos besoins ?

Publié le 09/01/2004

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1) L'homme désire toujours ce dont il n'a précisément pas besoin.2) Des mythes à la science-fiction, l'imagination humaine anticipe toujours sur les découvertes technologiques.* Ex: les romans de Jules Verne, les machines volantes de Léonard de Vinci.B ) Ce qui fait le propre de l'homme, c'est la prégnance du désir qui va toujours au-delà du besoin.1) C'est parce que l'homme n'est pas rivé à l'immédiateté d'un besoin qu'il peut imaginer et créer.* « Ce qui pèse le plus lourd en l'homme, ce sont ses rêves. » (Malraux)2) Les mythologies comme les oeuvres d'art sont les témoins de la continuité de ces rêves qui habitent les hommes.* Ex.: d'Icare à Adler en passant par Léonard de Vinci, c'est le même rêve qui pousse les hommes à voler et ainsi à s'élever au-dessus de leur condition.C) L'homme attend de la technique qu'elle vienne réaliser ses rêves.
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« C) Par la technique, l'homme entreprend de domestiquer les forces de la nature. I) Ces forces lui paraissent d'abord hostiles et menaçantes, et semblent s'opposer à la satisfaction de ses besoins.• Faiblesse de l'homme au sein d'une nature qui le dépasse.

(Pascal) 2) Par la technique, l'homme capte ces puissances pour les ployer au service de ses besoins.• Ex.: le moulin à vent « capte » l'énergie contenue dans la force du vent ; la centrale nucléaire libère l'énergie «contenue » dans le noyau atomique pour la convertir en électricité.

(Heidegger) II) La technique, fille de nos rêves. A) L'esprit humain anticipe toujours sur les découvertes. 1) L'homme désire toujours ce dont il n'a précisément pas besoin. 2) Des mythes à la science-fiction, l'imagination humaine anticipe toujours sur les découvertes technologiques.• Ex: les romans de Jules Verne, les machines volantes de Léonard de Vinci. B ) Ce qui fait le propre de l'homme, c'est la prégnance du désir qui va toujours au-delà du besoin. 1) C'est parce que l'homme n'est pas rivé à l'immédiateté d'un besoin qu'il peut imaginer et créer.• « Ce qui pèse le plus lourd en l'homme, ce sont ses rêves.

» (Malraux) 2) Les mythologies comme les oeuvres d'art sont les témoins de la continuité de ces rêves qui habitent les hommes.• Ex.: d'Icare à Adler en passant par Léonard de Vinci, c'est le même rêve qui pousse les hommes à voler et ainsi às'élever au-dessus de leur condition. C) L'homme attend de la technique qu'elle vienne réaliser ses rêves. I) Les innovations techniques peuvent, en retour, faire rêver les hommes.• Ex.: les nouveaux produits auxquels la publicité nous fait rêver. 2) Mais le rêve ainsi réalisé peut aussi tourner au cauchemar : le monde de la technique comme monde decauchemar rationnel.• « Le sommeil de la raison engendre des monstres.

» (Goya)• Ex.: le film Métropolis, de Fritz Lang. III) Le désir fondamental de l'homme est de s'affranchir de ses besoins. A) L'homme demande aux techniques de l'affranchir des besoins inhérents à sa condition 1) Chacun de nos rêves est dirigé contre l'une des conditions initiales de notre vie.

(Paul Valéry) 2) Si l'homme se définit par un ensemble de besoins, il se caractérise aussi par l'effort incessant pour s'émanciper deces besoins et pour repousser les limites de sa condition. 3) Chaque innovation technique libère l'homme d'une des limites qui semblaient pourtant inhérentes à sa condition.• Ex.

: la communication à distance semble affranchir l'homme des frontières de l'espace et le doter d'une ubiquité...

seulement virtuelle ! B) Mais en réalisant cette émancipation, les techniques font surgir de nouveaux besoins. 1) Les techniques affranchissent l'homme des contraintes liées au milieu naturel.• Ex.: la lumière électrique nous affranchit de l'alternance jour/nuit, le chauffage du cycle des saisons, etc. 2) Mais elles créent de nouveaux besoins et de nouvelles dépendances.• Nous devenons toujours dépendants de ce qui nous libère d'autre chose.

Nous ne pouvons plus nous passer devoiture, ou de transports en commun, parce que toutes nos vies sont organisées en fonction de ces moyenstechniques de se déplacer. Conclusion L'homme semble être le seul animal qui soit sans cesse insatisfait de sa condition, et qui consacre son énergie etson intelligence à en repousser les limites.

L'homme ne cesse de « nier pratiquement » les conditions de sa propreexistence et de tenter de s'élever au-dessus de ses besoins les plus fondamentaux.

Comme le dit Rousseau, c'est laparesse qui le pousse à construire des machines qui le dispenseront de travailler.

L'homme, dans sa quête. »

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