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Analyse: Le sumo qui ne pouvait pas grossir, Eric-Emmanuel Schmitt

Publié le 10/09/2018

Extrait du document

Comme Jun parle au passé, nous concluons que le récit s’est déroulé avant la narration de l’histoire.

Le type de narration utilisé est le discours narratif. Les autres types de discours (descriptif, explicatif, injonctif, informatif) ne correspondent pas du tout au récit.

Le lecteur apprécie de ce type de narration car il est plus le simple pour un récit.

 

  1. Étude du temps de la narration

Le récit est majoritairement singulatif. En effet, la plupart des évènements sont racontés une seule fois par le narrateur. Toutefois, au début de l’histoire, le récit est assez itératif car il raconte UNE fois ce qui s’est passé x fois. Jun cite « […] tous les jours, il remettait ça… », « […] Voilà désormais ce que je répondais chaque matin », « […] Pendant plusieurs mois, nous sommes allés au cinéma ... »

Le rythme adopté est rapide. L’auteur du livre utilise souvent l’ellipse, c’est-à-dire qu’il omet des périodes de l’histoire qui ne sont pas très importantes au déroulement de celle-ci. Par exemple, Jun dira « […] Après neuf mois d’efforts, je dressai un bilan… » Pendant les neufs mois, nous n’avons aucune information. Nous pouvons parler des exemples avec Reiko et Jun lorsqu’ils flirtent. Jun cite « […] Pendant plusieurs mois, nous sommes allés au cinéma ... ». Par conséquent, nous n’avons pas d’informations sur ses entraînements, ou relations avec Shomintsu.

L’auteur du livre va mettre l’histoire en pause lorsque Jun décrit Ashoryu (possibilité d’un sommaire) ou quand Jun parle de son passé (son père et sa mère) à Shomintsu. Il lui résume toute la vie malheureuse de son père et en fait donc un sommaire. C’est réciproque pour sa mère. Sur quelques pages, le récit n’avance plus. Au début du livre, nous pouvons dire que l’auteur met son récit en pause lorsque Jun décrit ses conditions de vie précaires. Le lecteur est relativement à l’aise avec ce rythme et ces choix narratifs classiques.

 

Étude du style

Le langage utilisé est la prose. Le vocabulaire est très simple et du coup adapté à n’importe quel public. Nous pouvons dire que le langage du livre est courant. Au début du livre, nous repérons un champ lexical qui tourne autour de la haine envers les autres : « exaspérant, va te faire foutre, allergie universelle, observer les humains me filait la nausée ». Jun raconte l’histoire comme si il la racontait oralement.

« En 1995, il écrit « Golden Joe » puis « Variations énigmatiques » un an plus tard.

Cette dernière a été une de ses pièces les plus jouées et est passé dans de grandes capitales comme Tokyo, Berlin, … En 1997, il écrit « Le Libertin ». Quelques mois par après, il rédige « Milarepa ».

Il crée un cycle de récits sur les religions : le Cycle de l’Invisible.

En 1998, il écrit « Frédérick ou le Boulevard du Crime » dans laquelle Jean-Paul Belmondo va jouer. Vers 1999, il écrit « Hôtel des deux mondes » qui va être joué au Théâtre Marigny.

Lors de la même année, il rédige la pièce « Monsieur Ibrahim et les lettres du Coran » qui est le deuxième épisode du Cycle de l’Invisible et qui n’a cessé d’être jouée.

En 2000, il reçoit le « Grand Prix du Théâtre » pour l’ensemble de son œuvre. Quatre ans plus tard, il écrit le troisième opus du Cycle de l’Invisible : « Oscar et la dame rose ».

Cette œuvre a été créée en pièce de théâtre à la comédie des Champs-Élysées en février 2003.

La même année, il écrit « Petits crimes conjugaux » qui sera jouée au théâtre Edouard VII. En novembre 2004, Éric-Emmanuel Schmitt écrit « L’évangile selon Pilate » et en fait une adaptation scénique.

La pièce « La nuit des oliviers » est créée la même année.

Il est récompensé du « Grand prix du Public » à Leipzig aussi en 2004.

Vers janvier 2008, l’écrivain français met en scène une comédie élégante, cruelle et humoristique : « La Tectonique des sentiments » au théâtre Marigny à Paris.

Deux ans plus tard, il écrit « Kiki van Beethoven » qui une suite de « Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent ».

En 2012, il fait une adaptation du journal d’Anne Franck en pièce de théâtre qui va bénéficier de l’autorisation mondiale de la fondation Anne Franck.

L’année suivante, il crée 2 pièces de théâtres : « Un homme trop facile » et « The Guitrys ».

En 2014, il écrit « La Trahison d’Einstein », « Georges et Georges » et « Si on recommençait » avec Michel Sardou.

En 2015, il interprète « L’Élixir d’amour » qui dérive de son roman épistolaire. Ensuite, il se consacre à l’écriture de romans.

En 1995, il écrivit « La secte des égoïstes » qui fut fortement critiqué.

C’est avec la parution de « L’évangile selon Pilate », qu’il est déclaré comme romancier. Il remporta même le « Grand Prix des lectrices de Elle ».

Cette récompense est un prix attribué à un roman choisi par un public féminin (non professionnel). En 2001, il écrit le roman « La part de l’autre » qui est une biographie romancée d’Adolf Hitler. L’année suivante, il écrit une version fantaisiste et satirique du mythe de Faust : « Lorsque j’étais une œuvre d’art ». Le Cycle de l’Invisible a permis à Éric-Emmanuel Schmitt d’avoir beaucoup de succès (des millions de lecteurs) en Francophonie et aussi à l’étranger, autant sur scène qu’en librairie.

Dans le Cycle de l’Invisible, nous retrouvons « Milarepa » (1997), « Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran » (2001), « Oscar et la dame rose » (2003), « L’enfant de Noé » (2004), « Le sumo qui ne pouvait pas grossir » (2009) et « Les dix enfants que Madame Ming n’a jamais eus » (2012).

Il recevra le « Deutscher Bücherpreis » à Berlin pour « Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran » et le « Die Quadriga » aussi à Berlin pour son humanité et sa sagesse.

« Oscar et la dame rose » est un des livres les plus marquants dans la vie de Français d’après le sondage fait par le magazine « Lire ».. »

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