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DOVALLE Charles : sa vie et son oeuvre

Publié le 22/11/2018

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DOVALLE Charles (1807-1829). Poète, né à Montreuil-Bellay, en Anjou. Une enfance rustique, une adolescence studieuse à Saumur, puis à Poitiers, de timides essais poétiques adressés au Mercure et au Journal des modes sous le nom de « Pauline A..., de Poitiers » (1827). A vingt ans, il gagne Paris, écrit des chansons pour Béranger (« le Curé de Meudon », « Mon rêve »), collabore à d’éphémères revues, couvre pour le Figaro les spectacles dramatiques. Un soir de 1829, Mira, le directeur du théâtre des Variétés, lui refuse sa place de presse; Dovalle riposte dans la presse — « On peut dire que Mira est un Mira-mion, un Mira-cle, tout ce qu’on voudra, mais on ne dira jamais que c’est un Mirabeau » —, est acculé au duel et, le 30 novembre 1829, meurt d’une balle en plein cœur. Ses poèmes, réunis en

« volume par ses amis, furent publiés sous le titre le Sylphe quelques mois plus tard.

Le recueil était préfacé par Hugo, qui profitait de l'occasion que lui offrait «cette poésie toute jeune, enfantine souvent » pour proposer « en ces temps de mêlée et de tourmente » la définition « réelle » de la nouvelle école : « Le romantisme ( ...

) n'est à tout prendre ( ...

) que le libéralisme en lit­ térature ».

Un peu plus de cinquante poèmes composent l'œuvre de Dovalle : œuvre mince et resserrée dans le temps, où se côtoient les influences contradictoires du classicisme et du romantisme et que résume la double interprétation du mythe d'Icare que proposent « les Deux Muses>> : à la muse classique qui conseille « Fuis le soleil! n'appro­ che pas les cieux! » la romantique répond : « Il est tombé, mais il a vu les cieux >>.

Plus qu'aux cieux, c'est à la nature la plus simple et la plus concrète -« de l'eau dans une fleur >•, demande le sylphe qui ouvre le recueil - que la poésie de Dovalle demande un réconfort à ses tourments.

Rêvant du bonheur, Je redoutant parfois, Je poète demeure toujours à la surface de l'expérience : le rêve n'est qu'une chimère, le spleen un simple ennui, et l'éphémère se réduit à un banal constat : «Ma jeunesse va se flétrir».. »

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