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RICHELET César Pierre : sa vie et son oeuvre

Publié le 01/12/2018

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RICHELET César Pierre (1631-1698). Un siècle après la Deffence et illustration, les trois Dictionnaires de la langue française qui virent le jour à la fin du xviie siècle marquent l’importance du souci de mise en ordre d’un idiome qui vient de gagner ses lettres de noblesse. Mais, à peine née, cette langue subit le corsetage du dirigisme puisque le privilège de la publication d’un dictionnaire fut attribué exclusivement à l’Académie française. C’est donc clandestinement que Furetière et Richelet durent apporter leur précieuse contribution à la connaissance du français, en publiant l'un en Hollande, l'autre à Genève.

 

Richelet consacra son existence à l’étude et à l'enseignement du français et des langues anciennes et modernes. Issu de la bourgeoisie de robe, il fut régent au collège de Vitry-le-François, puis précepteur à Dijon, où il se fit remarquer de notables lettrés, qui l’introduisirent à Paris, dans la société de Perrot d’Ablancourt et de Patru. A partir de 1665, il fréquente l’académie de l’abbé d’Au-bignac. Ses premiers travaux sont des traductions : l'Histoire de l'Afrique de Marmol (1667), Histoire de la Floride de Garcilaso de la Vega (1670)...

« apporter leur précieuse contribution à la connaissance du français, en publiant l'un en Hollande, l'autre à Genève.

Richelet consacra son existence à 1' étude et à 1 'ensei­ gnement du français et des langues anciennes et moder­ nes.

Issu de la bourgeoisie de robe, il fut régent au col­ lège de Vitry-le-François, puis précepteur à Dijon, où il se fit remarquer de notables lettrés, qui 1 'introduisirent à Paris, dans la société de Perrot d'Ablancourt et de Patru.

A partir de 1665, il fréquente J'académie de l'abbé d'Au­ bignac.

Ses premiers travaux sont des traductions : l'His­ toire de l'Afrique de Marmol (1667), Histoire de la Flo­ ride de Garcilaso de la Vega (1670) ...

Son œuvre de grammairien commence avec un Dic­ tionnaire des rimes qui n'est qu'un remaniement d'œu­ vres antérieures.

En 1680 parut à Genève son Dicti on­ naire de la lar.guefrançaise.

L'ouvrage est précédé d'un bref et remarquable préambule sur la question, toujours pendante, de l'orthographe française, produit souvent d'une cuistrerie qui défie la logique.

Si on écrit « tré­ sor>>, «avocat>>, et non « thrésor >>, « advocat >>, pour­ quoi écrire «authentique>> , , et non « auten­ tique >>, « batême >>? Il propose l'époussetage des lettres parasites, la simplification de cenaines consonnes géminées.

A une époque où les autres dictionnaires ne reçoivent que les mots •< nobles>> , Richelet se flatte de faire l'in­ ventaire non seulement des était-il, au xviie siècle, un mot masculin qui désignait un bruit; , un mot. »

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