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Pourquoi chercher à se connaitre soi même?

Publié le 13/10/2019

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« La connaissance de soi est le fruit de notre passé et la clef de notre futur »

L’homme agit toujours dans l’inconscience jusqu’à une certaine prise de conscience. Cependant celui-ci fait telle ou

telle chose sans se soucier de se qu’il fait mais pourtant arriver à un âge ou celui-ci commence à prendre

conscience de se qu’il a fait, il est trop tard. Après avoir acquis une assez bonne connaissance de soi l’homme

repense aux choses qu’il a faites ou qu’il a dites sans réfléchir dans son passé. C’est seulement après cette prise

de conscience qu’il se dit qu’il a fait des erreurs et que si il avait cherché à se connaître plus tôt il aurait pu éviter

certaines choses néfastes de son passé. Il revoit dans sa mémoire toutes les choses qu’il aurait pu éviter de dire et

de faire et qui ont des conséquences sur le présent (comme un prisonnier qui a voler et qui maintenant en prison

paie de son inconscience du passé). C’est comme un adolescent qui cherche seul à savoir qui il est vraiment, peu

avoir

des gestes ou des propos assez blessants envers les gens qu’ils aiment et même envers sa famille, qui après

avoir enfin trouver les réponses à ses questions se rend compte qu’il est trop tard car celles-ci étaient devant lui et

les à perdus à cause de lui-même. Mais le fait qu’un homme prenne conscience de ces erreurs passer est déjà un

« Pourquoi chercher à se connaître soi -même ? Nous connaissons la formule emprunté par Socrate au temple de Delphes : « Connais -toi toimême ! ».

Cette injonction, extraite de son contexte religieux originel est devenu une sorte de mot d’ordre pour la philosophie, la connaissance de soi même y étant présentée comme un passage obligé pour celui qui souhaite cheminer vers l’amitié avec lui -même, les autres, et finalement vers la sagesse. Par ailleurs, notre monde contemporain fait souvent de la connaissance de soi une sorte de sésame sensée ouvrir toutes les portes, sinon du bonheur, du moins du bien-être ou de la réussite sociale et professionnelle : les nombreux tests, « bilan de compétence » et autres questionnaires en témoignent. ! Mais sur quel fondement cette obligation de chercher à se connaître soi -même est -elle établie ? Avons-nous de bonnes raisons de mener une telle recherche – dont la réussite reste au demeurant incertaine – ou bien n’y a-t -il là qu’une vaine curiosité égocentrique ? Et ne faudrait -il pas s’occuper plutôt des autres que de soi -même ? Si cette recherche ne se résume pas à une sorte d’introspection narcissique, que peut -elle apporter à celui qui la conduit, quel en est le sens véritable ? En cherchant à se connaître, l’homme semble d’abord chercher à assouvir un désir de vérité concernant sa propre personne, ses origines, ses particularités.

Nous pourrons remarquer qu’il y a là, sans doute, une recherche d’abord désintéressée, à l’instar de toute recherche philosophique.

Mais en même temps, on peut supposer que celui qui entreprend une telle recherche souhaite devenir pleinement lui -même, déployer ses capacités en vue de « vivre bien », selon la formule d’Aristote. .

Il y aurait là, en somme, une sorte de résumé de l’attitude du philosophe, mais à condition que la connnaissance de soi ainsi mise à jour puisse profiter à toute l’humanité. Mais le « soi » n’est pas un « objet » d’étude comme les autres, puisqu’il est essentiellement « sujet ».

Cette recherche, paradoxalement, pourrait donc conduire ce sujet à se perdre en cherchant trop à se trouver, en figeant sa personne dans des déterminations objectives , en se persuadant qu’il est « ceci » ou « cela » alors qu’en tant que sujet il demeure « condamné à la liberté » (Sartre).

Plutôt que de permettre une connaissance théorique, cette recherche, si elle demeure attentive à ce statut de « sujet », provoquera donc une « dynamique », une évolution de la personne.

Ainsi donc sa fécondité sera plutôt d’ordre pratique : elle aidera le sujet à mieux se connaître pour devenir davantage « luimême » et mieux inventer sa vie. !! ! Toute recherche est motivée par la prise de conscience d’un manque, et dans le domaine intellectuel ce manque prend la forme de l’ignorance.

De même que la philosophie prend, de manière générale, naissance dans la prise de conscience de sa propre ignorance – « la seule chose que je sais », disait Socrate dans L’apologie de Socrate, « c’est que je ne sais pas » - cette recherche vis-à-vis de soi -même prend souvent naissance dans un étonnement, une interrogation concernant sa propre personne, ses capacités, ses volontés. ! Avant de rechercher une éventuelle utilité pour cette recherche, nous pouvons remarquer qu’elle correspond à un désir de vérité qui semble « désintéressé », c’est-à-dire sans autre finalité que la satisfaction de connaître, ici de se connaître.

C’est ainsi, semble-t -il, que l’enfant qui a appris qu’il était adopté souhaite connaître, si possible, ses parents biologiques, alors même que cette information ne lui sera sans doute d’aucune utilité, et risque de surcroît d’être triste.

Dans une lettre à Elisabeth, Descartes se pose la question suivante : « s’il vaut mieux d’être gai et content, en estimant les biens qu’on possède être plus grands et plus estimables qu’ils ne sont, et ignorant et ne s’arrêtant pas à considérer ceux qui manquent, que d’avoir plus de consédiration et de savoir, pour connaître la juste. »

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