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l'Amazonie (Travaux Personnels Encadrés – Géographie - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)

Publié le 07/05/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

supérieur. En revanche, certaines régions sont plus sèches, comme la vallée du Branco dans le nord.

 

* La position en latitude explique les fortes températures, dépassant fréquemment 30 °C dans cet espace continental qui doit sa spécificité à l'abondance des pluies et à la brièveté de la saison sèche (août à octobre). Séparée des vents d'ouest par les Andes et des alizés par le massif des Guyanes, l'Amazonie aurait pu connaître un climat relativement sec, à nuance continentale, en dehors des périodes de mousson, sans l'action conjuguée de l'hydrographie et de la végétation : selon la période de l'année, les alizés s'engouffrent dans la vallée de l'Orénoque, assurant un apport constant en air humide et provoquant des pluies à la rencontre des basses pressions atmosphériques, pratiquement constantes sur l'Amazonie. Le phénomène est amplifié par la forêt, qui dégage de grandes quantités de vapeur d'eau et de chaleur, entretenant le mécanisme des pluies quotidiennes, en fin de journée.

Pour les Brésiliens, l'Amazonie est avant tout un front pionnier, sorte de Far West recouvrant 42 % de leur territoire. Jusqu’à leur conquête par leurs ancêtres portugais, ces territoires étaient peuplés par les Amérindiens, qui vivaient eux-mêmes dispersés le long des fleuves, plus rarement dans la forêt. D'origines différentes, ces peuples se regroupaient en petites communautés jamais assez nombreuses pour laisser des traces durables de civilisation, hormis sur la grande île de Marajo, dans l’embouchure. Ces tribus semi-nomades vivaient d'agriculture, de chasse et de pêche, et leur vie sociale s'articulait autour des fleuves, sur lesquels elles se déplaçaient en pirogues. Les principaux Indiens sont les Arawaks, les Bororos, les Caribs, les Cés, les Chavantes, les Guaranis, les livaros, les Tupis, les Tucanos et les Yanomamis.

« • Dan s les varzea s, la végétation consiste en une forê t basse , composée de différents type s de palmier s.

Sur la terra firma , en aplomb , la forêt prospère dans tout e sa luxuriance .

Dans la plaine d 'inondation de l'Amazone et de ses principau x affluents , large de plusieur s dizaine s de kilomètres , la forêt continentale cède la place à la forêt d 'igapo ou forêt inondée , forêt trop icale riche en essences sempervirente s.

• La faune amazonienne renferme des e spèces uniques au monde , l 'Amérique du Sud étant restée longtemp s isolée des autres continents .

On y trouve plusieurs espèces de singes , très différents de ceux de l'ancien monde .

C'est le seul endro it au monde, à part l'Australie , où l 'on rencontre des marsupiaux .

La pénombre régnant dans la forê t explique l'évolut ion de certaines e spèce s qui ont développé des traits caracté ristiques , comme les primates lémuriens , dotés d'yeu x énormes , o u le paresseux (a ·l).

• Expo sés aux attaques des prédat eurs, comme le jaguar ou le tamanoir , les animaux ont développé une grande variété de moyens de défen s e et de camouflage , comme certaines rainettes , à l 'épiderme endu it de poisons très violents signalés par leur couleur vive .

Le milieu forestier étant très contrai gnant pour le monde animal , certaine s e s pèces se sont adaptées à la vie arboricole , comme les écureuils volants.

• Les reptiles -tortues , caïmans et serpents -sont omnipré sents dans le s zones aquatiques .

Il en est de même des mygale s et des insectes telle s que les fourmis rouges qui pullulent dans la forêt.

• Le fleuve Amazone et se s affluen ts comptent d ix fois plus d 'espèces de poissons que les fleuves européens , dont les fameu x piranha s, poisson s carnivores rivali sant de voracit é avec les caïman s.

Ils abritent aussi des mamm ifère s d'eau douce , comme le lamant in d e l'Amazone et un dauphin , l'inie de Geoffroy .

• Le bassin amazonien abrite le quart des e spèces d'oiseaux de la planète et les biologistes y découvrent chaque année des dizaines d 'espèce s vivantes .

• L'Amazonie est un milieu répul sif pour l'homme , qui y continue sa conqu ête des terres vierg es.

Un processus lent, qui a entraîné en cinq siècles le massacre part iel des premiers habitants amérindien s.

Le climat , les parasites et les germes pathogènes , comme la fièvre jaune , gênent la croissance démographique d 'une région qui ne compte que 7 millions d'habitants (dont les deux tiers au Brésil ), soit une dens ité d 'environ 1 hab.fkm'.

• Plus de 50 % de cette population réside dans les villes, les deux principales étant Manau s et Belé m .

La population de l'Amazonie a néanmoins doublé , surtout du fait de l'imm igration , au cours d es trente dern ières années , mais reste concentrée le long des fleuve s, la forêt étant un désert humain , où subsistent quelques ethnie s indienne s, protégées tant bien que mal par les autorités .

lA COMPOSITION • Pour les Brésiliens, l'Amazonie est avant tout un front pionnier , sorte de Far West recouvrant 42 % de leur territoire .

Jusqu'à leur conquête par leur s ancêtres portugai s, ces territoires étaient peuplés par les Amérindiens , qui vivaient eux-mêmes dispersés le long des fleuves , plus rarement dans la forêt.

D 'origines différentes , ces peuples se regroupaient en petites communautés jamais assez nombreuses pour laisser des traces durables de civilisation , hormis sur la grande île de Marajo , dans l'embouchu r e .

Ces tribu s semi-nomad es vivaient d'agriculture , de chasse et de pêche, et leur vie sociale s'articulait autour des fleuves , sur lesquels elles se déplaçaient en pirogue s.

Les principau x Indien s sont les Arawaks , les Bororos , les Caribs , les Gés, les Chavante s, les Guaranis, les Jivaros , les Tupi s, les Tucano s et les Yanomami s.

·C'est par les fleuves aussi que les Portugais pénétrèrent l 'Amazonie dès la première moitié du XVI' siècle.

Déçus par l'absence d 'or, ils se rabatt irent sur les produits de la forêt, réduisant en esclavage les populations indienne s , décimées par les maladies et la misère .

Les difficultés de la vie dissuadèrent les colons de venir en nombre et d'importer des esclaves noir s.

LES LANGUES • Le portugais se pratique au Brésil, l'espagnol dans les autres pays amazonien s (le français en Guyane, le néerlandais au Surinam et l'anglai s au Guyana ).

Mais les peuples amazoniens continuent à parler leurs langues , dont l'usage tend à se perdre en raison de leur extrême cloisonnement.

Le guarani compte plus d 'un million de locuteurs , regroupés aux franges méridionales de l'Amazonie , au Paraguay.

LES RELIGIONS • La présence portu gaise au Brésil et espagnole dans les autres pays amazoniens eut des conséquences irréversible s sur les modes de vie des Indien s, qui durent renoncer souvent à leurs croyances animiste s pour la foi cathol ique.

LES GRANDES VILLES • Manaus , au Brésil , sur les rives de l'Amazone , au cœur de la forêt , est la capitale de l'État d 'Amazona s ( 1 577 820 km', 2 ,3 millions d 'hab.), le plus grand des sept États amazoniens du Brésil.

Elle compte un peu plus de 1,4 million d'habitants , soit dix fois plus qu'en 1950 .

La ville qui s'est développée lors du boom du caoutchouc , au début du xx• siècle , qui lui valut un opéra somptueu x, a toutefois perdu sa splendeur passée.

• Belém , dans l'embouchure de I'Araguaia , qui se confond avec le delta de l'Amazone , const itue la vitrine maritime de l'Amazonie brésilienne .

Capitale de l 'État de Para ( 1 253 164 km', 5,4 millions d 'hab.), c'est un port en plein développement comptant 1 245 000 d 'habitants.

• Iquitos , la troisième grande ville d'Amazonie , se situe au Pérou , sur les rives de l'Amazone , en aval de sa confluence avec le MaraMn.

La ville compte plus de 200 000 hab.

et doit son développement au raffinage du pétrole extrait dans la région .

• Porto Velho , sur le cours brésilien du Madeira , compte prè s de 300 ooo hab.

La capitale de l'État brésilien de Rondôn ia ( 238 112 km' , 1 ,3 million d 'hab.) vit surtout du commerce avec la Bolivie toute proche .

• La prospérité de l'Amazonie repose sur sa forêt.

Outre le latex, le bois est la principale production , mais le sous-sol renferme des richesses minières dont l'exploitation est récente .

• L'économie amazonienne est marquée par un manque de productivité dans tous les domaines , aggravé par les conflits sociau x et les préjudices écolo giques .

Hors du Brésil, elle est surtout agricole et commerçante , et reste très rudimentaire .

L'AGRICULTURE • Avec le bois, les fruits , les huiles et les graines, le latex extrait de l'hévéa a longtemp s été la premièr e richesse , mais la concurrence de la Malaisie en provoqua le déclin après 1912.

Le mod e artisanal de récolte du latex , assuré par des forestiers itinérants , les seringueiro s, ne résista pas à la création de vastes plantations en Indochine.

La tentative de développer de nouvelle s plantation s pendant la Seconde Guerre mondiale n'eut qu'un succès limité , faute de main ­ d'œuvre , tandis que le caoutchouc synthétique deva it porter plus tard le coup de grâce à l 'hévéa.

• L'agriculture , qui n 'a longtemps occupé que 1 % des terre s cultivables , consistait en des cultures vivrière s s ur brûlis , de manioc , de riz, de maï s et de canne à sucre , convenant aux populations indigène s, peu nombreuse s et itinérante s .

Puis d 'autre s technique s ont été utilisées , apportant aux sols les constitu ants chimique s manquants , pour développer la culture du poivrier et du corchoru s, dont on tire le jute.

Les autorités brésiliennes ont tenté de généraliser cette expérience coûteuse , qui n 'a porté ses fruits que dans le Rondônia , avec les cultures de manioc.

·Depuis les années 1970 , le Brésil et les autres pays amazoniens ont encoura g é l'occup ation et l'aménagement de la forêt pour l'intégrer à leur économie nationale .

En const ituant de grandes exploitations, l 'État pouvait contrôler les frontières et attirer des paysans pauvres , comme les Brésiliens du Norde ste chassés par la sécheresse .

De grands domaines privés étaient ains i formés , tandi s que l'État brésilien encourageait la colonisation en se réservant le contrôle des territoires de part et d 'autre des route s amazoniennes , soit plus de 2 millions de km'.

Mais l'exploitation des ressources , confiée en partie aux petits agriculteu r s , fut décevante , et les paysans s e retournèrent contre l'État.

• Les principale s cultures sont assurées depuis les années 1970 par les grands domaines contrôl és par de puissants groupes financiers brésiliens et surtout des multinationales possédant des centaine s de millier s d'hectare s.

Ce sont ces groupe s multinationaux qui ont développé l'élevage .

• Quelque 6 millions de bovins sont élevés dans d 'immen ses pâturages , un élevage extensif qui s'est fait au détriment de la forêt.

une source de revenus considérable pour l'Amazonie.

Relativement récente , l'exploitation des gisements d'or continue à être assurée sur un mode artisanal par des milliers de seringueiro s reconvertis en orpailleurs , qui retournent le lit des rivières , pollu ées par les rejets de mercure , pour en extra ire l'or revendu à des négociants qui en retirent de gros bénéfices.

• Les recherche s pétroli ères, pourtant prometteu ses, dans le delta de l'Amazone , n 'ont pas apporté les résultats espérés .

Des forages ont été entrepri s dans le cœur de la forêt amazonienne, mais l'épais seur des sédiments a découragé les recherche s.

En revanche , le bassin du Marafiôn, dans l'Amazonie péruvienne , renferme des gisements de pétrole , raffiné à Iquitos .

Enfin , hormis quelques g isements de minerai de fer, de bauxite , de potasse et de diamants , seuls le manganèse et l'étain sont exploités de manière rentable .

• L'indu strie reste limitée à Belém et à Manaus , qui sort de sa torpeur.

On y produit depui s peu de la technologie avancée , comme des postes de télévision et autres appareils électroniques .

Mais hors du Brés i l, c 'est surtout l'agroalimentaire qui domine , transformant les produits de la forêt , comme le bois , noix du Brésil, sorbe ou guarana , à partir duquel on fabrique des boissons , des fibres de jute et de malva, etc.

LE COMMERCE ET LE TRANSPORT • Longtemps limité au troc, le commerc e amazonien a béné ficié de la coopération accrue entr e les pays de la région et du développ ement des axes de communi cation , principalement fluviale .

A insi, Manaus doit sa prospérit é retrouvée à sa zone franche , (zone de tran sit et de commer cialisation vers l'étranger, libre de droits de dou ane), créée dans les années 1960 près du port fluvial , q ui peut recevoir des navire s de haute mer, en provenance de Belém, d otée d 'un grand port sur l'Atlantique qui la lie, avec son aéroport internati onal, au reste du monde .

Quant à Iquitos, au Pérou , derni ère ville sur le fleuve acce ssible aux navires de fort tonnage et doté e elle aussi d 'un important aéroport , elle vit d'échang es entre produits de la forêt et article s manufactur é s importés .

• Les transports restent l'un des problèm es majeurs d e l'Amazonie .

Les cour s d'eau sont généralement navigabl es, mais sont séparé s par des zone s quasi impraticables .

De petits aéroports de brousse et des pistes improv is ées permettent certes à l'avion de transporter des pass agers en tous points , mais en petit nombre , et avec peu de marchandises , à des coûts très élev és.

Le chemin de fer est peu d éveloppé, en raison du coût de l'entretien et de la construction des voies.

Dans les années 1970 , l'État brésilie n a entrepr i s le percem ent de routes transamazonienne s à t ravers la forêt.

L'entretie n en est très coûteux , la forêt reprenan t vite ses droits malg ré le défrichage intensif, sans compter les préjudices causés aux population s indigènes , confrontées bruta lement à la modernité.

Ces route s s ont doublée s __ __ ....

....,lOd depuis quelques années par des gazoducs et des oléoducs .

• Le tour isme est peu développé e t se limite à des crois ières fluviales , à partir d e Manaus et d'Iquito s notamm ent, points de départ de parcours sur l'Amazone et ses affluents et de découvertes de la région.

LA TRANSAMAZONIENNE • La route transamazonienne est une voie longue de 3 700 km qui relie le Pérou à l'Atlantique.

Sa const ruction a débuté en 1970.

La route traverse le Brésil d'est en ouest, presque parallèlement à l'Amazone , un peu au sud du fleuve.

• L'urbanisation , la déforestation et l'exploitation minière auxquelles le développement de cet axe a donné lieu en plein cœur de la forêt ont suscité une forte contestation de la part des mouvements écologistes .

La construction de la route reliant Belém à Brasilia, au sud de l'Amazonie, a été moins controversée que celle de la Transamazonienne proprement dite.. »

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