Devoir de Philosophie

mais ils semblaient se dissoudre au fur et à mesure qu'elle approchait.

Publié le 30/10/2013

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mais ils semblaient se dissoudre au fur et à mesure qu'elle approchait. uand elle atteignit le bateau, ils avaient tous disparu. endant toute la traversée, et quand elle tira la barque parmi les roseaux, elle s'appliqua à faire des grimaces et de rands moulinets avec les bras afin d'attirer l'attention du major et de permettre à Alberto de rester discrètement au halet. n courant sur le sentier du retour, elle fit quelques cabrioles audacieuses, puis essaya de marcher comme un utomate. Pour varier un peu, elle se mit aussi à chanter à tue-tête. un moment, elle marqua une pause et essaya de deviner ce que pouvait bien manigancer Alberto. Mais elle eut tôt fait de se ressaisir et grimpa dans un arbre, tellement elle avait mauvaise conscience. ophie grimpa aussi haut qu'elle put. Mais une fois parvenue presque au sommet, elle dut s'avouer qu'elle était bien incapable de redescendre. Elle allait encore essayer, mais en attendant, il fallait bien trouver quelque chose. Sinon le ajor risquait de s'ennuyer et de tourner son regard du côté d'Alberto pour le surveiller. ophie fit semblant de battre des ailes, elle tenta même de lancer de vaillants « Cocorico « comme si elle était un coq et finit par pousser des « Tralala itou « à la manière des Bavarois. C'était la première fois de sa vie qu'elle vocalisait ainsi et, vu le cadre, elle n'était pas mécontente du résultat. Elle voulut descendre par une autre voie, mais elle était bel et bien coincée. C'est alors qu'un gros jars gris vint se poser sur une des branches auxquelles s'accrochait Sophie. Après le défilé des personnages de Walt Disney, elle ne fut pas étonnée le moins du monde d'entendre le jars se mettre à parler. -- Je m'appelle Martin, dit le jars. D'habitude, je suis un jars apprivoisé, mais je viens tout spécialement pour l'occasion avec les oies sauvages du Liban. On dirait que tu as besoin d'un coup de main pour redescendre de l'arbre. -- Mais tu es beaucoup trop petit pour m'aider, répondit Sophie. -- Conclusion bien hâtive, ma petite dame. C'est toi qui es trop grande. -- Ça revient au même. -- Je te signale à titre d'information que j'ai transporté un petit garçon de ton âge qui habitait dans une ferme à travers toute la Suède. Il s'appelait Nils Holgersson. -- Moi, j'ai quinze ans. -- Et Nils avait quatorze ans. Une année de plus ou de moins, ça n'a pas grande importance pour le transport. -- Comment as-tu réussi à le soulever ? 386 -- Il a reçu un petit coup de massue sur la tête qui l'a fait s'évanouir et, quand il a repris connaissance, il n'était pas plus grand qu'un pouce. -- Tu n'as qu'à me donner un petit coup à moi aussi, car je ne vais tout de même pas rester indéfiniment dans cet arbre. De plus, j'ai organisé une garden-party philosophique samedi prochain. -- Tiens, ça m'intéresse ce que tu viens de dire. Alors je suppose que ceci est un livre philosophique. Quand j'ai urvolé la Suède avec Nils Holgersson, on a atterri un jour à Mårbacka dans le Värmland. ils a fait là-bas la rencontre d'une vieille femme qui, toute sa vie, avait rêvé d'écrire un livre sur la Suède à l'intention es écoliers. Il fallait que ce soit un livre à la fois instructif et véridique. En écoutant Nils lui raconter ses aventures, lle a décidé de rédiger un livre sur son voyage sur le dos du jars. -- C'était pas mal comme idée. -- Je reconnais qu'il y avait une part d'ironie là-dedans puisque en réalité nous étions déjà dans ce livre. ophie sentit qu'on lui donnait une petite tape sur la joue et elle rapetissa instantanément. L'arbre devint une mmense forêt à lui tout seul et le jars avait la taille d'un cheval. -- Allez, viens ! Tu peux monter à présent, dit le jars. Sophie fit quelques pas sur la branche et grimpa sur le dos du ars. Ses plumes étaient douces, mais comme elle était toute petite, elles piquaient un peu au lieu de la chatouiller. peine fut-elle confortablement installée que le jars prit son envoi. Il vola très haut au-dessus des arbres. Sophie se pencha pour apercevoir le lac et le chalet. Là se trouvait Alberto en train de mettre la dernière touche à son plan top secret. -- On va juste faire une petite balade, annonça le jars tout en battant des ailes. t il se posa au pied de l'arbre sur lequel tout à l'heure Sophie avait voulu grimper. Une fois que ses pattes touchèrent le sol, il put laisser Sophie glisser le long de son dos. Celle-ci fit quelques galipettes dans l'herbe avant de se relever. A sa grande surprise, elle avait retrouvé sa taille normale. Le jars tourna plusieurs fois autour d'elle. -- Merci pour ton aide, lui dit Sophie. -- Oh ! ce n'était pas bien difficile. Tu m'as dit que c'était un livre de philosophie ? -- Non, je crois que c'est toi qui as dit ça. -- De toute façon ça revient au même. Si ça ne tenait qu'à moi, je t'aurais bien accompagnée à travers toute l'histoire de la philosophie comme j'ai traversé la Suède avec Nils Holgersson. Nous aurions 387 survolé Milet, Athènes, Jérusalem, Alexandrie, Rome, Florence, Londres, Paris, Iéna, Heidelberg, Berlin, Copenhague... -- Merci, ça me suffît comme ça. -- Cela dit, même pour un jars très ironique, cela n'aurait pas été une mince affaire que de traverser les siècles. C'est uand même plus facile de survoler les provinces suédoises. près avoir prononcé ces mots, il prit son élan et s'envola. ophie se sentit complètement épuisée mais, en regagnant sa cabane, elle trouva qu'Alberto avait toutes les raisons d'être satisfait de sa dernière manoeuvre de diversion. Comment le major aurait-il eu une minute à lui pour penser à Alberto ? Ou alors il était complètement schizophrène ! Sophie parvint à rentrer à la maison juste avant que sa mère ne revienne du travail. Cela lui évita d'avoir à expliquer comment un jars apprivoisé l'avait aidée à descendre d'un arbre. près le repas, elles commencèrent les préparatifs pour la fête. lles allèrent chercher au grenier une longue planche de trois ou quatre mètres de long et la portèrent dans le jardin. uis il fallut remonter chercher les tréteaux pour soutenir la planche. lles dressèrent une longue table sous les arbres fruitiers. La dernière fois qu'on avait dû sortir la grande planche, cela vait été pour les dix ans de mariage de ses parents. Sophie n'avait alors que huit ans, mais elle se rappelait bien cette rande réception où toute la famille et les amis, petits et grands, s'étaient trouvés rassemblés. a météo annonçait une belle journée. Il n'était pas tombé une seule goutte de pluie depuis le violent orage qui s'était battu la veille de l'anniversaire de Sophie. Mais elles attendraient quand même le samedi matin pour finir de décorer a table. Sa mère trouvait qu'avoir réussi à installer la table dans le jardin cela suffisait pour la journée. lus tard dans la soirée, elles firent avec deux pâtes différentes des petits pains au lait et un pain blanc en forme de resse. Il y aurait aussi du poulet et de la salade. Sans oublier la limonade. S'il y avait bien une chose dont Sophie vait peur, c'était qu'un des garçons de sa classe ne vienne avec de la bière. Elle ne voulait surtout pas d'histoires. u moment où Sophie allait se coucher, sa mère lui redemanda si Alberto serait bien de la fête. -- Mais bien sûr qu'il vient. Il m'a même promis de réaliser devant nous un tour de prestidigitation philosophique. -- De prestidigitation philosophique ? En quoi ça va consister ? -- Eh bien, s'il avait été un prestidigitateur normal, il se serait amusé à faire sortir un lapin blanc de son chapeau haut de forme... -- Tu ne vas pas recommencer ! 388 -- ... mais puisque c'est un philosophe, il réalisera un tour de force en philosophie. C'est bien une fête philosophique, on ? -- Tu as la langue toujours aussi bien pendue, à ce que je vois ! -- Et toi, là-dedans, est-ce que tu as pensé à ta contribution personnelle ? -- Bien sûr, Sophie. J'ai ma petite idée. -- Ce sera un discours ? -- Ce n'est pas la peine d'insister, je ne t'en dirai pas plus. Allez, bonne nuit ! Tôt le lendemain matin, Sophie fut réveillée par sa mère qui était montée lui dire au revoir avant d'aller à son travail, et lui remit par la même occasion la liste des dernières courses à faire en ville en prévision de la réception. ès qu'elle fut partie, le téléphone sonna. C'était Alberto. A croire qu'il savait exactement quand il était sûr de la rouver seule. Alors, ça avance, ton petit complot ? -- Chut ! Pas un mot. Ne lui donne même pas une chance de deviner de quoi il s'agit. -- Je crois que j'ai su retenir son attention hier. -- C'est bien. -- Il reste encore des cours de philosophie ? -- Je t'appelle justement pour ça. Nous en sommes déjà à l'époque contemporaine. Je pense que tu devrais pouvoir 'en tirer toute seule à partir de maintenant. Le plus important, c'était les bases. Mais j'aimerais quand même qu'on e voie pour en parler un peu. -- Mais il faut que j'aille en ville... -- Ça tombe bien puisque nous allons parler de l'époque actuelle. -- Ah ? -- Autant être en plein dedans, si tu vois ce que je veux dire. -- Tu veux que je vienne chez toi ? -- Mais non, pas chez moi. En plus, il y a une de ces pagailles ! J'ai tout mis sens dessus dessous pour vérifier s'il n'y avait pas de micros cachés. -- Oh ! -- Non, il y a un nouveau café qui vient d'ouvrir juste en face de la place du Marché : le café Pierre. Tu vois où il est ? -- Oui. A quelle heure on se donne rendez-vous ? -- Disons... à midi ? -- D'accord, à midi au café. -- Alors je t'en dirai plus tout à l'heure. -- Salut ! 389 Peu après midi, Sophie fit son entrée au café Pierre. C'était un de ces nouveaux lieux à la mode avec des tables de bistrot et des chaises noires. Derrière le comptoir s'alignaient des bouteilles d'alcool la tête en bas avec un bec erseur, des baguettes beurrées et des portions de salade individuelles. a salle n'était pas très grande et la première chose qui sauta aux yeux de Sophie, c'était qu'Alberto n'était pas là. Il y avait foule et elle dévisagea rapidement chaque personne dans l'espoir de le découvrir parmi tout ce monde. Elle n'avait pas l'habitude d'aller seule au café. Peut-être valait-il mieux qu'elle ressorte et revienne voir un peu plus tard s'il était arrivé ? Non, finalement elle alla au comptoir et commanda un thé citron, Puis elle emporta sa tasse et s'assit à une table libre en gardant les yeux fixés sur la porte d'entrée par où entraient et sortaient beaucoup de gens. Mais Alberto ne venait pas. Si au moins elle avait eu un journal ! Pour s'occuper, elle finit par jeter un coup d'oeil autour d'elle. Elle eut droit à quelques regards en retour et tout à coup Sophie se sentit promue au rang de jeune femme. Elle n'avait que quinze ans, mais en paraissait bien dix-sept... ou disons seize et demi. Que pouvaient bien penser tous ces gens assis au café de leur existence ? Ils semblaient se trouver là par hasard, ils avaient vu la porte ouverte et étaient entrés. Ils discutaient et gesticulaient, mais leurs sujets de conversation paraissaient complètement futiles. Il lui revint en mémoire une phrase de Kierkegaard disant qu'une des caractéristiques les plus significatives de la foule était ce « verbiage «. Est-ce que tous ces gens vivaient au stade esthétique ? Ou y avait-il quand même quelque chose d'existentiellement important pour eux ? Dans une de ses premières lettres, Alberto avait écrit qu'il y avait une parenté entre les enfants et les philosophes. De ouveau, Sophie sentit qu'elle avait peur de devenir adulte. Et si elle aussi choisissait de vivre bien enfouie dans la fourrure du lapin blanc qu'on avait fait sortir du chapeau haut de forme de l'univers ? Elle n'avait pas quitté des yeux la porte d'entrée depuis un bon moment lorsqu'elle aperçut enfin Alberto qui se précipita à l'intérieur. On avait beau être en été, il avait gardé son béret noir sur la tête. Il portait une veste longue avec un motif gris. Il la repéra immédiatement et alla vite la rejoindre. Sophie se rendit compte qu'ils ne s'étaient encore jamais donné rendez-vous dans un lieu public. -- Tu as vu l'heure ? Il est midi et quart, espèce de goujat ! 390 -- C'est ce qu'on appelle le « quart d'heure autorisé «, non ? Puis-je offrir à cette demoiselle quelque chose à manger ? Il s'assit et la regarda droit dans les yeux. Sophie se contenta de hausser les épaules. -- Oh ! ça m'est égal. Un sandwich, si tu veux. Alberto alla commander et revint avec une tasse de café et deux sandwiches au fromage et au jambon. -- C'était cher ? -- Laisse Sophie, ce n'est rien. -- Est-ce que tu as au moins une excuse pour arriver à cette heure-ci ? -- Non, je n'en ai pas car je l'ai fait exprès. Attends, je vais t'expliquer. Il commença par mordre dans son sandwich puis reprit : -- Nous allons parler de notre propre siècle. -- Est-ce qu'il s'y est passé quelque chose d'important sur le plan philosophique ? -- Oui, beaucoup de choses, tellement que ça va dans toutes les directions. Nous allons d'abord parler d'un courant éterminant, celui de l'existentialisme. On regroupe sous ce terme divers mouvements qui ont tous leur origine dans a situation existentielle de l'homme. Nous parlons à ce titre de la philosophie de l'existence du XXe siècle. Plusieurs e ces philosophes de l'existence - ou existentialistes - sont partis de Kierkegaard, mais aussi de Hegel et Marx. -- Je comprends. -- Un philosophe qui joua un rôle clé pour tout le XXc siècle, c'est Friedrich Nietzsche, un philosophe allemand qui vécut de 1844 à 1900. Lui aussi s'était élevé contre la philosophie de Hegel et l'« historicisme « allemand. Il opposa, à cet intérêt désincarné pour l'histoire et à ce qu'il appelait une morale d'esclave chrétienne, la vie elle-même. Il voulut opérer une transmutation de toutes les valeurs afin que l'épanouissement des forts ne soit pas entravé par les faibles. Selon lui, le

« survolé Milet,Athènes, Jérusalem, Alexandrie, Rome,Florence, Londres,Paris,Iéna,Heidelberg, Berlin,Copenhague... — Merci, çame suffît comme ça. — Cela dit,même pourunjars très ironique, celan’aurait pasété unemince affaire quedetraverser lessiècles.

C’est quand mêmeplusfacile desurvoler lesprovinces suédoises. Après avoirprononcé cesmots, ilprit sonélan ets’envola. Sophie sesentit complètement épuiséemais,enregagnant sacabane, elletrouva qu’Alberto avaittoutes lesraisons d’être satisfait desadernière manœuvre dediversion.

Commentlemajor aurait-il euune minute àlui pour penser à Alberto ?Ou alors ilétait complètement schizophrène! Sophie parvint àrentrer àla maison justeavant quesamère nerevienne dutravail.

Celaluiévita d’avoir àexpliquer comment unjars apprivoisé l’avaitaidéeàdescendre d’unarbre. Après lerepas, ellescommencèrent lespréparatifs pourlafête. Elles allèrent chercher augrenier unelongue planche detrois ouquatre mètres delong etlaportèrent danslejardin. Puis ilfallut remonter chercherlestréteaux poursoutenir laplanche. Elles dressèrent unelongue tablesouslesarbres fruitiers.

Ladernière foisqu’on avaitdûsortir lagrande planche, cela avait étépour lesdix ans demariage deses parents.

Sophien’avait alorsquehuitans, mais elleserappelait biencette grande réception oùtoute lafamille etles amis, petits etgrands, s’étaient trouvésrassemblés. La météo annonçait unebelle journée.

Iln’était pastombé uneseule goutte depluie depuis leviolent oragequis’était abattu laveille del’anniversaire deSophie.

Maisellesattendraient quandmêmelesamedi matinpourfinirdedécorer la table.

Samère trouvait qu’avoirréussiàinstaller latable danslejardin celasuffisait pourlajournée. Plus tard dans lasoirée, ellesfirent avecdeux pâtes différentes despetits painsaulait etun pain blanc enforme de tresse.

Ily aurait aussidupoulet etde lasalade.

Sansoublier lalimonade.

S’ilyavait bienunechose dontSophie avait peur, c’était qu’undesgarçons desaclasse nevienne avecdelabière.

Ellenevoulait surtout pasd’histoires. Au moment oùSophie allaitsecoucher, samère luiredemanda siAlberto seraitbiendelafête. — Mais biensûrqu’il vient.

Ilm’a même promis deréaliser devantnousuntour deprestidigitation philosophique. — De prestidigitation philosophique?En quoi çava consister ? — Eh bien, s’ilavait étéunprestidigitateur normal,ilse serait amusé àfaire sortir unlapin blanc deson chapeau haut de forme... — Tu ne vas pas recommencer ! 388 — ... mais puisque c’estunphilosophe, ilréalisera untour deforce enphilosophie.

C’estbienunefête philosophique, non ? — Tu aslalangue toujours aussibienpendue, àce que jevois ! — Et toi, là-dedans, est-cequetuas pensé àta contribution personnelle? — Bien sûr,Sophie.

J’aimapetite idée. — Ce sera undiscours ? — Ce n’est paslapeine d’insister, jene t’en dirai pasplus.

Allez, bonne nuit! Tôt lelendemain matin,Sophie futréveillée parsamère quiétait montée luidire aurevoir avantd’aller àson travail, et lui remit parlamême occasion laliste desdernières coursesàfaire enville enprévision delaréception. Dès qu’elle futpartie, letéléphone sonna.C’étaitAlberto.

Acroire qu’ilsavait exactement quandilétait sûrdela trouver seule. — Alors, çaavance, tonpetit complot ? — Chut !Pas unmot.

Neluidonne mêmepasune chance dedeviner dequoi ils’agit. — Je crois quej’aisuretenir sonattention hier. — C’est bien. — Il reste encore descours dephilosophie ? — Je t’appelle justement pourça.Nous ensommes déjààl’époque contemporaine.

Jepense quetudevrais pouvoir t’en tirer toute seuleàpartir demaintenant.

Leplus important, c’étaitlesbases.

Maisj’aimerais quandmêmequ’on se voie pour enparler unpeu. — Mais ilfaut quej’aille enville... — Ça tombe bienpuisque nousallons parler del’époque actuelle. — Ah ? — Autant êtreenplein dedans, situ vois ceque jeveux dire. — Tu veux quejevienne cheztoi? — Mais non,paschez moi.

Enplus, ilya une deces pagailles ! J’ai tout missens dessus dessous pourvérifier s’iln’y avait pasdemicros cachés. — Oh ! — Non, ilya un nouveau caféquivient d’ouvrir justeenface delaplace duMarché :le café Pierre.

Tuvois oùilest ?. »

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