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Définition: ASSOMPTION, substantif féminin.

Publié le 27/10/2015

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Définition: ASSOMPTION, substantif féminin. I.— PHILOSOPHIE. A.— Acte d'assumer, de prendre à son compte avec toutes ses implications. Assomption d'un risque : Ø 1. Nous posons, en outre, que l'assomption du risque n'est pas une activité productive par elle-même; c'est le risque surmonté, éliminé, qui permet un accroissement des valeurs ajoutées dans la firme et du produit réel dans l'économie nationale. FRANÇOIS PERROUX, L'Économie du XXe. siècle. 1964, page 630. — En particulier. PHILOSOPHIE EXISTENTIALISTE. Acceptation lucide de ce que l'on est, de ce que l'on désire, etc.; acte de la liberté en tant qu'elle assume lucidement la nécessité, la finitude, etc. : Ø 2. Mon arrachement à Autrui, c'est-à-dire mon Moi-même, est par structure essentielle assomption comme mien de ce moi qu'autrui refuse; il n'est même que cela. JEAN-PAUL SARTRE, L'Être et le Néant, 1943, page 345. Ø 3.... dans une vie authentiquement morale, il y a libre assomption du désir et du plaisir... SIMONE DE BEAUVOIR, Le Deuxième sexe, tome 2, 1949, page 216. B.— LOGIQUE. 1. Acte d'assumer, " de faire sienne une proposition, principalement à titre d'hypothèse servant de départ à une opération déductive "; par extension " la proposition assumée ou admise " (Foulquié-Saint-Jean 1962) : Ø 4. Cette pensée réfléchie caractéristique de l'adolescent prend naissance dès 11-12 ans, à partir du moment où le sujet devient capable de raisonner de manière hypothético-déductive, c'est-à-dire sur de simples assomptions sans relation nécessaire avec la réalité. JEAN PIAGET, Psychologie de l'intelligence, page 177 (FOULQUIÉ-SAINT-JEAN 1962 ). 2. Chez les stoïciens. Proposition fondamentale, considérée comme universellement accordée d'avance. 3. " La seconde proposition d'un syllogisme, plus ordinairement appelée la mineure. Cette assomption n'est pas exacte " (Dictionnaire de l'Académie Française). II.— RELIGION. A.— Assomption de la Vierge Marie. Croyance chrétienne, proclamée dogme de la religion catholique depuis le 1er. r novembre 1950, suivant laquelle la Vierge Marie a été enlevée corps et âme au ciel; fête célébrée en cet honneur le 15 août selon une très ancienne tradition. Dormition et assomption de la Sainte Vierge : Ø 5. Je communiai le lendemain, jour de l'Assomption, 15 août. AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Histoire de ma vie, tome 3, 1855, page 195. — BEAUX-ARTS. Œuvre d'art figurant l'Assomption : Ø 6. La plus belle harmonie de couleurs, avec la Descente de croix, c'est peut-être le tableau du maître-autel, l'Assomption, si harmonieux, si bien fondu, si éclatant et pourtant si doux, d'une lumière attendrissante, suave et tendre à faire pleurer. JULES MICHELET, Journal, 1840, page 345. B.— Par extension. Toute forme d'élévation ou d'ascension de l'esprit ou de l'âme qui assume et transfigure la réalité, les valeurs : Ø 7. Ce mariage fut, pour la jeune paysanne, comme une assomption. La belle Adeline passa sans transition des boues de son village dans le paradis de la cour impériale. HONORÉ DE BALZAC, La Cousine Bette, 1846, page 22. Ø 8. Selon qu'il fait plus ou moins clair en nous, ce sont toujours les mêmes chutes ou les mêmes assomptions. On est ange ou bête, jamais homme. JEAN GUÉHENNO, Journal d'une révolution, 1938, page 127. Remarque : On rencontre dans la documentation le néologisme assompter, verbe intransitif [En parlant de la Vierge] S'élever dans le ciel (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, tome 4, 1848, page 346; texte définitif : s'élève); du radical de assomption* étymologie 2, désinence -er (confer DICTIONNAIRE DES MOTS SAUVAGES (MAURICE RHEIMS) 1969). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : Assomption. 155. Assompter. 1.

« 2.

Chez les sto?ciens.

Proposition fondamentale, consid?r?e comme universellement accord?e d'avance.

3.

" La seconde proposition d'un syllogisme, plus ordinairement appel?e la mineure.

Cette assomption n'est pas exacte " (Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise).

II.? RELIGION.

A.? Assomption de la Vierge Marie.

Croyance chr?tienne, proclam?e dogme de la religion catholique depuis le 1er.

r novembre 1950, suivant laquelle la Vierge Marie a ?t? enlev?e corps et ?me au ciel; f?te c?l?br?e en cet honneur le 15 ao?t selon une tr?s ancienne tradition.

Dormition et assomption de la Sainte Vierge?: ? 5.

Je communiai le lendemain, jour de l'Assomption, 15 ao?t. AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Histoire de ma vie, tome 3, 1855, page 195.

? BEAUX-ARTS.

?uvre d'art figurant l'Assomption?: ? 6.

La plus belle harmonie de couleurs, avec la Descente de croix, c'est peut-?tre le tableau du ma?tre-autel, l'Assomption, si harmonieux, si bien fondu, si ?clatant et pourtant si doux, d'une lumi?re attendrissante, suave et tendre ? faire pleurer. JULES MICHELET, Journal, 1840, page 345.

B.? Par extension.

Toute forme d'?l?vation ou d'ascension de l'esprit ou de l'?me qui assume et transfigure la r?alit?, les valeurs?: ? 7.

Ce mariage fut, pour la jeune paysanne, comme une assomption.

La belle Adeline passa sans transition des boues de son village dans le paradis de la cour imp?riale. HONOR? DE BALZAC, La Cousine Bette, 1846, page 22.

? 8.

Selon qu'il fait plus ou moins clair en nous, ce sont toujours les m?mes chutes ou les m?mes assomptions. On est ange ou b?te, jamais homme. JEAN GU?HENNO, Journal d'une r?volution, 1938, page 127.

Remarque?: On rencontre dans la documentation le n?ologisme assompter, verbe intransitif [En parlant de la Vierge] S'?lever dans le ciel (FRAN?OIS-REN? DE CHATEAUBRIAND, M?moires d'Outre-Tombe, tome 4, 1848,. »

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