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L'adhésion de la Turquie dans l'Union Européenne

Publié le 10/02/2011

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L'argument géographique: Il existe une Turquie d'Europe, à savoir la Thrace et Istanbul (ancienne Constantinople).

L'argument historique: La Turquie a été un acteur du concert de l'Europe. Soliman s'étant allié a François 1er contre les Habsbourg 

 

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« message de tolérance vis à vis de la religion musulmane si malmenée de nos jours. Argument institutionnel La Turquie attend depuis 15 ans aux portes de l'Europe et tente de répondre aux différents critères imposés par les européens pour entrer dans l'UE.

La Turquie est membre du conseil de l'Europe, de l'OCDE, l'OTAN et de plus la commission s'y est engagée en 1999 en affirmant quela Turquie avait (et a toujours) vocation à entrer dans l'UE. Ce qui semble être le plus important pour les états européens c'est leur perte de pouvoir auniveau du parlement car ils représentent des pourcentages de population plus faible.

La Franceet l'Allemagne perdraient leur place de puissances les plus importantes d'Europe étant dépasséen nombre par la Turquie , qui semble avoir moins de légitimité car c'est un pays arrivant. Dans ce cas, il faut rompre avec la logique d'élargissement. Les USA feraient un forcing pour l'adhésion de la Turquie en espérant que son entrée inhibe toute construction d'une Europe politique.

L'entrée de ce pays fera une Europe plus grandedonc plus à même de s'opposer aux USA. Argument économique Les économistes estiment que l'entrée coûtera 0.03% du PIB de l'Union.

Or dans le cas d'unélargissement à 28 pays, ce coût devrait être inférieur à 0.05%.

Ce coût n'est donc pas siimportant. Argument démocratique C'est le seul argument valable énoncé par les opposants de l'entrée de la Turquie et pourtant l'un des arguments les moins utilisés par les sondés.

La Turquie a été et est encore en partie un pays non totalement démocratique .

En effet, le pouvoir législatif se sent toujours surveillé par les militaires.

Signe positif: les militaires ont finalement joué (ou semblentjouer) le jeu démocratique vu leur opposition au parti islamiste et l'absence de révolte.Cette passivité est en partie due au fait que les militaires (pro-européens) ne voulaient pasnuire à l'entrée de la Turquie : ainsi l'Europe semble être un gage de stabilité politique pour ce pays. De plus, depuis la promesse d'entrée de la Turquie , de nombreuses avancées ont été effectuées: abolition de la peine de mort en temps de paix, interdiction de la torture, reconnaissance desminorités...

Evidemment ceci n'est pas suffisant mais la perspective de cette intégrationsemble faciliter la mise en place d'une démocratie saine. Deux questions se posent donc : quelles limites à l'UE ? Et aussi quelle place pour lapopulation européenne qui à aucun moment n'a été consultée ? L'Europe s'éloigne-t-elledavantage des européens ?? Pourtant.

Certains à droite, comme Jacques Chirac, sont partisans d'arrimer la Turquie àl'Europe.

« La Turquie , par son histoire, et pas seulement par la géographie, et par ses ambitions, est européenne », n'hésitait pas à affirmer l'ancien président français au sommet européen d'Helsinki, en décembre 1999.

Des observateurs avertis comme Alexandre Adler, né àIstanbul, sont aussi de cet avis.. »

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