L'Agriculture de subsistance

« ' Plan de l'utilisation de la jungle par les Piaora , peuplade d'Amérique latine.

1-Clairière avec maison principale et greniers.

2-Sentier menant aux champs.

3-Ravine.

4-Roches affleurantes.

Quatre familles se partagent la maison , chacune cultivant ses propres champs.

Champs , par ordre d 'importance des familles: rouge , vert , bleu et jaune.

5-Premier champ à avoir été déboisé (appartient à la famille la plus importante) , à présent en friche .

6/ 7-Champ à demi abandonné.

8- Champ entretenu .

Hormis une rangée de maïs , les semences sont mélangées.

9-Champ récemment semé .

10- Champ récemment déboisé.

11- Champ venant d 'être déboisé par la dernière famille à avoir rejoint le groupe.

donc d 'un territoire plus vaste jusqu 'au retour de la saison sèche, qui oblige les nomades à se rap­ procher de nouveau des points d'eau.

Des modes de vie en péril Partout dans le monde , des minorités ethniques survivent tant bien que mal.

Parmi les groupes les plus menacés, on compte de nombreux nomades pastoraux .

Les gouvernements souhaiteraient en effet voir ces popu lations abandonner leur mode de vie itinérant.

Une fois sédentaires, ces peuples sont plus faciles à contrôler et paient d'ordinaire des impôts.

Certains gouvernements , dont ceux de la Chine, de la Mongolie et de l'ex-Union soviétique , ont même utilisé la force pour les sédentariser , allé­ guant qu 'ainsi, les enfants seraient scolarisés et auraient accès aux services de santé.

Les changements climatiques, souvent liés à des facteurs écologiques tels que l'épuisement des sols ou la déforestation , font peser une autre menace.

Les longues sécheresses qui se sont abat­ tues sur le Sahel dans les années 70 et 80, ont trans­ formé les prairies sèches en déserts.

Des millions de têtes de bétail furent décimées, contraignant un grand nombre de Touareg à se réfugier dans des bidonvilles autour des agglomérations , où ils sur­ vivent grâce aux services et à la nourriture fournis par des organismes humanitaires.

De nombreux petits Touareg ont ainsi été réduits à la mendicité.

La rotation des cultures Après avoir découvert que certaines variétés de plantes sauvages et comestibles pouvaient être cul­ tivées en grand nombre , il ne restait plus aux hommes qu'à trouver un lieu propice où les faire pousser.

Dans les régions boisées , ils défrichèrent des lopins de terre, généralement en les brûlant pour obtenir de la cendre et fertiliser les sols.

Mal­ heureusement , après une ou deux saisons , le sol s'épuisait et les récoltes devenaient moins abon­ dantes.

Il fallait alors déboiser une nouvelle par­ celle de terre et tout recommencer.

On appelle cette forme d 'agriculture la culture sur brûlis.

Sur les parcelles abandonnées , la végétation forestière se régénère rapidement, restaurant en partie la fertilité du sol.

Elles peuvent donc être exploitées à intervalles réguliers.

Lorsqu'ils ne peu­ vent plus rien en tirer , les cultivateurs se déplacent tout simplement vers une nouvelle zone de la forêt.

Souvent associé à la chasse, la pêche et la cueillette , Des enfants .....

touaregs , dans le Sahara .

Bergers nomades , les Touareg ont l'habitude de faire paître leurs troupeaux sur des terres non cultivables .

Lorsqu 'il n 'y a plus assez d 'eau ni.d 'herbe sur un site adopté , ils partent établir leur campement un peu plus loin.

i Habitation typique de Piaora , peuplade A vivant sur le haut plateau des Guyanes au Venezuela.

Faite de bambous et recouverte d'un toit de chaume , elle est construite dans une clairière.

Les Piaora associent la chasse et la cueillette à la culture de rotation.

ce type de culture itinérante représente en quelque sorte une voie intermédiaire entre l'ère préagraire et l'agriculture sédentaire.

La rotation des cultures est encore couramment employée, notamment dans les forêts tropicales.

Ceux qui la pratiquent utilisent en général des outils rudimentaires , tels que des bâtons à bêcher et des houes.

Les prairies ne se prêtent pas à ce type d 'agri­ culture car il faut un sol très riche en humus (végé­ taux en décomposition) que l'on trouve seulement '71.,[· .

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