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Antony – Alexandre Dumas : Commentaire composé – Acte II, scène 5 depuis « les autres hommes, du moins » jusqu'à « Antony ! … vous me faites frémir »

Publié le 10/05/2011

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     « Antony n'est point un drame, Antony n'est point une tragédie, Antony n'est point une pièce de théâtre. Antony est une scène d'amour, de jalousie, de colère en cinq actes. « c'est ainsi qu'Alexandre Dumas qualifiait sa pièce.  Cette pièce a marquée toute une génération (celle de l'après 1830). Elle rencontra un fort succès, elle connait une fin morale et la dernière réplique fait triompher les valeurs bourgeoises « Elle me résistait, je l'ai assassinée !... «  A l'acte II, le héros éponyme, nous révèle son terrible secret, à savoir sa bâtardise. Intéressons nous à la scène 6 de cet acte. Antony, ne voulant quitter Adèle, a arraché ses pansements et perdu connaissance. Sa convalescence dure cinq jours pendant lesquels Adèle évite soigneusement de le voir ; elle accepte tout de même de lui accorder une dernière entrevue au cours de laquelle elle comprend les raisons de son éloignement : sans naissance, il ne pouvait prétendre à l'épouser et avait préféré fuir sans toutefois calmer la furie de son amour.  Nous montrerons en quoi Antony est un héros romantique, avant de nous intéresser à l'image de la société qu'il dépeint et pour finir en quoi son amour pour Adèle est sincère, très fort mais dévastateur.      Antony est un héros tourmenté, qui aime, qui souffre, qui est en colère. Il incarne un personnage romantique, il est à la fois homme d'action et sensible.    Antony a révélé sa bâtardise à Adèle et dans cette scène il lui livre toutes ses souffrances. Antony fait de longues répliques tandis que les interventions d'Adèle sont beaucoup plus courte. La souffrance d'Antony se voit dans sa façon de parler, nombreuses exclamations, nombreux points de suspensions. Adèle, au début, essayée de le raisonner « Calmez-vous, au nom du ciel ! Calmez-vous ! « mais cela n'a pas l'effet escompté sur Antony qui continuent ses lamentations. Ensuite Adèle le pousse à se confier d'avantage « Oui, oui, je comprends... Oh ! Plaignez-vous ! Plaignez-vous !... car ce n'est qu'avec moi que vous pouvez vous plaindre ! « A ce moment Antony déclare son amour à Adèle qui au fil de cette entretien s'égare de plus en plus « Antony !... vous me faites frémir... «  Antony est victime du « mal du siècle «, il est mélancolique au sens « d'humeur noire « cette humeur ne mène pas Antony au rêve mais a la fureur.  Antony est un personnage egocentré. Il y a une surabondance de la référence à soi, « Moi ! Moi ! «, moi seul, je n'en ai pas !... «, « Moi, je ne sais pas «, « Et pourquoi les accepterais-je, moi ? «, « Je vous vis, je vous aimai «. Antony c'est un « je « face à la foule, à la société.      Antony se sent seul, il y a lui d'un côté et de l'autre la société. Il est révolté contre cette société qui l'exclut.    Antony est un personnage sans identité, sans famille « ils ont un frère, un père, une mère !... des bras qui s'ouvrent pour qu'ils viennent y gémir. Moi ! Moi ! Je n'ai pas même la pierre d'un tombeau où je puisse lire un nom et pleurer. « et sans existence social, il n'est rien dans la société.  « Les autres hommes ont une patrie ; moi seul, je n'en ai pas !... car qu'est-ce qu'une patrie ? « Antony est hors de cette patrie, il ne sait pas où il est né, et n'a donc aucun lieu où il a laissé de la famille et des amis. Antony est exclu de cette société et il entre en révolution contre cette dernière, c'est un individu qui frôle l'anarchisme car il rejette tout. Antony c'est la confrontation d'un individu marginal au milieu de la société.  Le hasard fait parti de la vie d'Antony, un des hasards qui a fait son malheur c'est celui de sa naissance. On pourrait considérer que victime d'une malédiction du Ciel Antony est condamné a mourir tragiquement du moment qu'il été mal né. Antony est sans nom, il se heurte de plein fouet, et avec toute la fougue de son désespoir, à la haute et bonne société qui lui refuse le bonheur. Il se voit interdire l'amour d'Adèle parce qu'il a le malheur d'être un enfant illégitime. Ce défaut de nom est une tare indélébile. Cette figure du bâtard répond aux préjugés de la société.      Antony aime Adèle et cet amour est réciproque Adèle lui exprima clairement son amour à la fin de cet scène.    Après qu'Adèle est convié Antony à continuer de se plaindre auprès d'elle, Antony en profite pour lui témoigner son amour. Antony est emprunt d'un langage passionné quand il parle d'Adèle, de son amour pour elle. Antony pousse Adèle à lui avouer son amour en la « provoquant « un peu, il lui dit : « Je fus heureux... quelques jours... les seuls de ma vie !... Merci, ange ! Car c'est à vous que je dois cet éclair de bonheur, que je n'eusse pas connu sans vous... «.  Ensuite, Antony pense au mari d'Adèle, le colonel d'Hervey et là un sentiment de vengeance se fait alors ressentir. Un élément caractéristique refait son apparition, c'est le poignard dont son cachet signifie à la fois la vie et la mort. Le poignard est l’emblème de la fierté farouche du héros et il annonce le dénouement. Dans cet extrait Antony brûle de s'en servir pour tuer le colonel d'Hervey, « combien de fois, en pensant à cet homme, je me suis endormi la main sur mon poignard !... «  Aussi, Antony, développe-t-il un amour instinctif et violent pour Adèle qui l'aime pour ce qu'il est et non pour sa condition sociale. Malheureusement, si Antony, ce héros roturier, a la volonté de se heurter aux codes sociaux, Adèle n'est pas de taille à mener le même combat. Le départ précipité et inexpliqué d'Antony trois ans plus tôt l'a décidé à épouser le colonel d'Hervey dont elle a eu une fille. Cette enfant, innocente et qu'elle aime, est le vrai obstacle à son amour pour Antony.      En conclusion, la révélation de la bâtardise d'Antony qui intervient à l'acte II, scène 5 est un véritable coup de théâtre. Ce héros romantique se trouve dans une situation d'amour impossible, illégitime, Adèle étant déjà mariée au colonel d'Hervey ; c'est également un héros tourmenté et emprunt de colère du fait qu'il n'a aucune existence sociale.   

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« cette patrie, il ne sait pas où il est né, et n'a donc aucun lieu où il a laissé de la famille et des amis.

Antony estexclu de cette société et il entre en révolution contre cette dernière, c'est un individu qui frôle l'anarchisme car ilrejette tout.

Antony c'est la confrontation d'un individu marginal au milieu de la société.Le hasard fait parti de la vie d'Antony, un des hasards qui a fait son malheur c'est celui de sa naissance.

On pourraitconsidérer que victime d'une malédiction du Ciel Antony est condamné a mourir tragiquement du moment qu'il étémal né.

Antony est sans nom, il se heurte de plein fouet, et avec toute la fougue de son désespoir, à la haute etbonne société qui lui refuse le bonheur.

Il se voit interdire l'amour d'Adèle parce qu'il a le malheur d'être un enfantillégitime.

Ce défaut de nom est une tare indélébile.

Cette figure du bâtard répond aux préjugés de la société. Antony aime Adèle et cet amour est réciproque Adèle lui exprima clairement son amour à la fin de cet scène. Après qu'Adèle est convié Antony à continuer de se plaindre auprès d'elle, Antony en profite pour lui témoigner sonamour.

Antony est emprunt d'un langage passionné quand il parle d'Adèle, de son amour pour elle.

Antony pousseAdèle à lui avouer son amour en la « provoquant » un peu, il lui dit : « Je fus heureux...

quelques jours...

les seulsde ma vie !...

Merci, ange ! Car c'est à vous que je dois cet éclair de bonheur, que je n'eusse pas connu sansvous...

».Ensuite, Antony pense au mari d'Adèle, le colonel d'Hervey et là un sentiment de vengeance se fait alors ressentir.Un élément caractéristique refait son apparition, c'est le poignard dont son cachet signifie à la fois la vie et la mort.Le poignard est l'emblème de la fierté farouche du héros et il annonce le dénouement.

Dans cet extrait Antony brûlede s'en servir pour tuer le colonel d'Hervey, « combien de fois, en pensant à cet homme, je me suis endormi la mainsur mon poignard !...

»Aussi, Antony, développe-t-il un amour instinctif et violent pour Adèle qui l'aime pour ce qu'il est et non pour sacondition sociale.

Malheureusement, si Antony, ce héros roturier, a la volonté de se heurter aux codes sociaux,Adèle n'est pas de taille à mener le même combat.

Le départ précipité et inexpliqué d'Antony trois ans plus tôt l'adécidé à épouser le colonel d'Hervey dont elle a eu une fille.

Cette enfant, innocente et qu'elle aime, est le vraiobstacle à son amour pour Antony. En conclusion, la révélation de la bâtardise d'Antony qui intervient à l'acte II, scène 5 est un véritable coup dethéâtre.

Ce héros romantique se trouve dans une situation d'amour impossible, illégitime, Adèle étant déjà mariée aucolonel d'Hervey ; c'est également un héros tourmenté et emprunt de colère du fait qu'il n'a aucune existencesociale. Commentaire composé réalisé par mes soins.. »

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