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Biographie de PYTHAGORE.

Publié le 05/07/2009

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Né sans doute à Samos, entre 585 et 570 av. J.-C., mort peut-être à Métaponte vers 500. Il aurait voyagé en Orient. Il vaut mieux parler de la secte des Pythagoriciens (Philolaüs, Cébès, Simmias, Archytas de Tarente, Timée de Locres, etc.) qui s'établit à Crotone vers 530, que de Pythagore lui-même. Leurs découvertes furent nombreuses, en mathématiques, en astronomie, en musique. « Toutes les choses qu'il nous est donné de connaître possèdent un nombre, et rien ne peut être conçu ni connu sans le nombre. « (Philolaüs.) Le nombre n'est pas un concept, mais représente véritablement la structure des choses. L'âme est un nombre, qui transmigre après la mort du corps, soit qu'elle s'élève vers Dieu, soit qu'elle se confonde avec le monde sensible. La tradition pythagoricienne se transmit en Italie, puis à Alexandrie.

« Le monde résonne juste L'idée de la musique des sphères naîtra de la transposition dans l'espace du ciel des rapports harmoniques entre lesnotes de la gamme, comme si les planètes étaient, dans les sphères qui les font tourner, les notes d'une partitioncosmique.

La gamme est un univers sonore, l'univers, une musique céleste.Le caractère à la fois magique et poétique de cette intuition aura une influence profonde.

On en trouve trace jusquedans l'ouvrage de J.

Kepler L'Harmonie du monde, écrit au tournant de la Renaissance et des temps modernes. L'unité du monde vivant Pythagore ne croyait pas seulement à l'harmonie du monde.

Il était tellement convaincu de l'unité du monde de lavie qu'il croyait à la métempsycose et avait adopté un régime végétarien.

La métempsycose est une circulationd'âme de corps à corps, une suite de réincarnations.

Cette absence de barrière entre l'homme et l'animal ou entreles espèces peut conduire, ainsi qu'on le constate aussi en Inde, à l'interdit de consommer de la viande: qui, eneffet, prendrait le risque en mangeant du boeuf d'avaler l'âme de sa grand-mère? Tout est nombre. Les pythagoriciens vécurent à Crotone, dans des communautés à la fois intellectuelles et religieuses fondées parPythagore (vie siècle av.

J.-C.

: vers 570 ?-vers 512 ?), né à Samos, en Ionie.De la vie de Pythagore, nous ne connaissons pas grand-chose : sans doute fonda-t-il une communauté d'hommes,de femmes et d'enfants où tous les biens furent mis en commun.

Dans cette association, un rituel de purification,tenu secret pour les initiés, était enseigné.

Les pythagoriciens postulaient d'ailleurs l'existence de vies antérieures.L'invention la plus originale de Pythagore est d'ordre mathématique : Pythagore pose le nombre comme principeessentiel des choses.

La devise des pythagoriens ? « Tout est nombre.

» Dans cette perspective, les nombresreprésenteraient l'essence du réel, ils donneraient à voir la substance de la réalité tout entière.

Que seraient dèslors les choses ? des copies des nombres, en quelque sorte, l'univers, le cosmos, désignant une harmonie réglée parle nombre.

C'est bien ce qu'Aristote énonce, dans la Métaphysique : « Or, à cet égard, il apparaît que [lespythagoriciens] estiment [...] que.

le nombre est principe, à la fois comme matière des êtres et comme constituantleurs modifications et leurs états » (Aristote, La Métaphysique, trad.

Tricot, Vrin, t.

1, A5, 986a, p.

43). Il faut bien prendre garde à la notion pythagoricienne de nombre.

Dans la pensée moderne, tout nombre entier estmultiple de l'unité.

Chez les pythagoriciens, les nombres résultent de la division de l'Unité.

Le nombre fait partie del'Unité.Pythagore et les pythagoriciens ne mettent pas tous les nombres sur le même plan : ils accordent un privilège à laDécade, le nombre 10, le chiffre clé de l'univers, par lequel juraient les membres de la secte : « Bénis-nous, nombredivin, toi qui as engendré les dieux et les hommes.

» Ainsi la décade ou tétractys se voyait-elle attribuer uneimportance toute particulière.Mais affirmer que les choses sont, en réalité, des nombres ou une imitation des nombres, n'est-ce pas aller vers uneinterprétation mathématique du réel ? Pythagore accorde ici aux mathématiques une fonction rationnelle, et sadoctrine sera déterminante dans le développement de la science occidentale.

L'exigence pythagoricienned'intelligibilité mathématique est ici pleinement originale.

Fondant la science du nombre, découvrant le théorème quiporte son nom, Pythagore esquisse tout le développement ultérieur de la pensée, voulant, à partir du XVIIe siècle,soumettre le réel à l'ordre mathématique (Galilée, Descartes).. »

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