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Commentaire Karl MARX, Capital Livre I

Publié le 16/06/2012

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Enfin, Marx va défendre sa thèse concernant la forme proprement humaine du travail, il veut montrer en quoi le travail est spécifiquement humain, c'est-à-dire propre à l’homme. Il écrit que « Le résultat… travailleur «. Ici le travail est toujours la transformation de la nature, c’est l’aboutissement d’un acte, « le résultat auquel le travail aboutit «. Cependant c’est dans la deuxième partie de la phrase que Marx affirme la spécificité humaine, c'est-à-dire que le travail est l’aboutissement d’un acte physique mais aussi d’un acte intellectuel car l’homme imagine, planifie, réflechi à ses actes dans le but d’une réalisation concrète. Le travail est acte conscient car « l’imagination « est un caractère exclusif à l’homme. Marx nous donne donc une définition proprement humaine du travail. Il parle ainsi non plus de l’homme mais de « travailleur «, celui qui pense et agit. L’auteur veut donc nous montrer que le travail est chez l’homme non pas un acte instinctif mais bien un acte conscient. L’activité de l’homme est surtout cérébrale avant d’être manuelle et qui sans cette activité de réflexion, d’imagination le travail ne serait pas un acte conscient et prévu. Lorsque l’homme ou « le travailleur «

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« simplement, sans plus, transformer la nature (aspect physique), c'est aussi conjointement et surtout faire œuvre créatrice et délibérée, réclamant le concours detoutes les capacités psychologiques dont l'homme est doté.

Ce qui, exprimé par Marx, qui a pour effet d'éclairer aux yeux du lecteur le passage antérieur surl'auto-transformation du travailleur par son travail.

L'homme se représente ce qu'il veut obtenir, s'assignant ainsi à lui-même son propre but et sa tâche.

Resteà exécuter ce qui n'est encore qu'un projet, (un "possible pensé"); c'est à ce moment qu'intervient la volonté, composante spécifique du travail humain, aumême titre que la conscience: pour exécuter sa tâche, l'homme doit se plier aux règles de son action fabricatrice, vouloir les multiples gestes qui lui permettrontd'obtenir l'œuvre qu'il s'est décidé à réaliser.

Prenons l'exemple du menuisier qui devra se procurer du bois, le débiter, le dégauchir, et l'assembler selon lesplans du meuble qu'il veut fabriquer.

Le menuisier-ébéniste agit en fonction d'un but qu'il a imaginé au préalable et dont il aura planifié les tâches à exécuter envue de l'aboutissement de son projet.

De plus, dans la première partie de la phrase reprend ce que Marx avait mis en évidence au début du texte, en effetl'homme « opère un changement de forme dans les matières naturelles », il s'assimile la nature, la modifie mais dans un but idéalisé, voulu et planifié.

L'hommene modifie donc pas la nature en fonction de son instinct mais en fonction de son intelligence qui lui permet, bien entendu, de réaliser, de répondre à desbesoins.

Mais c'est surtout dans la dernière partie de la phrase que Marx met en évidence la spécificité humaine de travail.

En effet, on relève les principauxmots clés comme : « conscience » puis « volonté », on peut dire que ce sont deux facultés propres à l'homme, Marx y définit ici le travail comme un acte dirigépar la conscience et la volonté humaine.

Encore, d'après l'auteur c'est cette « conscience » qui « détermine comme loi son mode d'action ».

C'est donc l'activitéintellectuelle de l'homme qui va déterminer son activité physique.

Le travail est donc « un but », en effet l'homme se fixe un but à atteindre, le résultat final estdonc la forme concrète d'un objet déjà imaginé.

C'est en fonction du but à atteindre que l'homme agit, « son mode d'action » dépend de son but « dont il aconscience ».

Enfin, Marx écrit « et auquel il doit subordonner sa volonté », ici il veut marquer le fait que l'homme doit malgré tout soumettre sa volonté à laréalisation du but qu'il s'est lui-même fixer, il se doit donc d'atteindre cet objectif dont il a conscience, pour lui, l'homme doit mettre toute sa volonté dans laréalisation d'un projet voulu, pensé et déterminer, il doit utiliser tout ls moyens physiques et intellectuels qui s'offrent à lui.

En ce sens, le travail dans sa formeproprement humaine est définie comme l'utilisation des moyens physiques de l'homme dans le but de la réalisation d'un but qu'il s'est lui-même fixé, le travailhumain est donc un acte conscient, voulu, idéalisé et prévu. Dans son exposé Karl MARX, nous montre qu'il existe une forme de travail qui appartient exclusivement à l'homme, il montre ici la spécificité du travail humain.Déjà il donne une définition générale du travail s'appliquant à l'homme comme aux animaux, il définit le travail comme un acte qui se passe entre l'homme (oul'animal) et la nature, acte dont la nature est sujet et laquelle est assimilée et modifiée par l'exercice de forces physiques de la part des animaux et deshommes.

Ensuite, il va distinguer en quoi le travail est non seulement une activité physique, propre à l'homme comme à l'animal mais surtout une activitépsychique, ce en quoi elle est propre à l'homme, c'est ce qui distingue le travail des animaux à celui de l'homme.

Il va, de ce fait montrer en quoi le travailexiste sous une forme propre à l'homme.

Enfin, Marx va définir le travail humain comme un acte voulu dont l'homme a conscience.

La spécificité humaine dutravail est donc qu'il s'agit de la réalisation d'un but pensé et réfléchi qui ne répond pas seulement à l'instinct (comme chez l'animal) mais bien à l'aboutissementd'un but que l'homme s'est lui-même fixé et auquel il doit soumettre sa volonté d'action.Dans son exposé Marx, adopte un point de vue philosophique laissant de côté sa doctrine sur le travail Lorsque, dans le passage étudié, Marx décrit le travailcomme étant un processus qui se déroule entre l'homme et la nature et qu'il en relève les caractéristiques essentielles, il entend parler de la nature du travail,indépendamment des formes historiques diverses qu'il a pu prendre.. »

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