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LE COURONNEMENT DE LA VIERGE de FRA ANGELICO

Publié le 27/08/2012

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Le tableau fut peint pour l'ég lise de Sainte-Marie-Nouvelle à Florence et se trouve mentionné à la ga lerie des Offi ces dès 1825. Exposé depuis 1924 au musée de San Marco, il revint définitivement aux Offices en 1948. Il faut sans doute en rapprocher (éléments d'une prédelle originelle ? ) ....

« Analyse ~ Après avoir prononcé ses vœux au couvent des dominicains de Fiesole en 1407, Fra Giovanni Angelico développa une activité artistique intense , conciliant les innovations de la Renais­ sance mises en lumière par Masaccio avec sa pro­ pre interprétation spirituelle de l'histoire et de la peinture sacrées.

Cette œuvre en est le vivant témoignage : elle reprend l'iconographie habi­ tuelle du « couronnement » de Marie, avec la Madone et le Christ assis sur les nuages et entou­ rés d'un chœur d'a nges et de bienheureux.

Mais c'est aussi à la tradition médiévale que se réfèrent notamment les proportions différentes données aux personnages et l'utilisation du fond d 'or , symbole de la lumière pure du paradis et évoca­ tion d'un espace infini .

Toutefois , Fra Angelico y adjoint les éléments de perspective que sont le demi-cercle du chœur des bie nheureux et le dégradé des nuages au premier plan.

Le point de fuite central -et unique -devient, selon les pré­ ceptes de Brunelleschi, le point d'a ppui sur lequ el se construit rationnellement l'espace de la vision humaine et vers lequel tendent toutes les diago­ nales , mais en même temps le point exact d'où irradient les rayons de la lumière divine , mon­ trant symboliquement le caractère central de Dieu.

Les bienheureux sont traduits par un modelé consistant, un clair-obscur naturel et une mesure toute renaissante ; en même temps la douceur mystique des expressions, la régularité des traits et des volumes, les teintes claires et lumineuses transfigurent spirituellement le côté naturelle­ ment physique de la représentation.

Typique de l'a rtiste est aussi l'élégance précieuse des person­ nages qui évoque la tradition gothique et des artistes comme Ghiberti.

L'œuvre [] Le tableau fut peint pour l' église de Sainte­ Marie-Nouvelle à Florence et se trouve mentionné à la galerie des Offices dès 1825.

Exposé depuis 1924 au musée de San Marco , il revint définitive­ ment aux Offices en 1948.

Il faut sans doute en rap­ procher (éléments d 'une prédelle originell e ? ) les deux petits tableaux repr ésentant Le Maria ge et les Funérailles de la Vierge conservés au musée de San Marco.

Le peint re « angélique » + « Frère Giovanni fut un homme simple et que » inspiré de Dieu.

En parlant des saints qui parfaitement saint dans ses mœurs ...

Il travailla peuplent l'autre Couronnement de la Vierge, peint sans cesse à la peinture et ne voulut jamais pein- par le moine pour San Domenico à Fiesole, dre autre chose que des saints» : dans la bio- Vasari ajoute : «Non seulement ce sont des per- graphie du peintre, Vasari souligne ainsi avec sonnages vivants aux traits délicats et doux, mais force les liens entre l'art , le sentiment religieux et tout le coloris de cette œuvre semble être dû à la la conduite morale exemplaire de l' artiste, jetant main d'un saint ou d'un ange, tels qu 'ils sont.

les bases du mythe, plus tard exalté par la critique Pour cela, cet homme de bien fut toujours appelé romantique du xrxe siècle, du peintre « angéli- à juste raison frère Jean l'Angélique.

». »

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