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Faut-Il Flexibiliser Le Travail Pour Résoudre Le Chômage Dans Les Pays Développés ?

Publié le 05/10/2011

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Les deux premiers types de flexibilités supposent que les entrepreneurs ne soient pas gêné dans la gestion de leur salariés. Seul le marché devrait réguler la gestion du travail. C’est la raison pour laquelle ils réclament une « flexibilité du marché du travail « qui sera aidée par l’arrivée au pouvoir de gouvernements libéraux qui permettront la déréglementation du marché du travail mais aussi la réductions des coûts du travail :  Dans les pays anglo-saxons, Les entreprises ont retrouvé la liberté d’embauche et de licenciement. Les droits syndicaux ont été réduit. Le salaire minimum est lui aussi réduit, voire supprimer. Les  allocations chômage ont elles aussi été réduites afin de créer un marché du travail très flexibles.

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« CDD,les salariés retournent au chômage (« chômage répétitif ») sans avoir acquis une véritable formation professionnelle,cequi les rend peu à peu inaptes à l'emploi (« chômage d'exclusion »).La flexibilité libérale a des effets pervers.

Les conditions d'emplois précaires et la faiblesse des salaires ne motiventpasles salariés.

D'où un turn-over important qui augmente les coûts d'embauche.

Or, de nos jours la compétitivitédépendplus de la qualification de la main-d'oeuvre et de sa capacité à innover, que de la faiblesse des coûts salariaux.

Lesentrepreneurs ont donc intérêt à augmenter le pouvoir d'achat des salariés pour obtenir d'eux une meilleureproductivité(théorie du salaire d'efficience).Enfin, la réduction des coûts diminue faiblement le chômage.

D'une part, ces politiques ne font modifier l'ordre de lafiled'attente des chômeurs en donnant la priorité à certains types de chômeurs (effet de substitution).

D'autre part, lesentreprises bénéficient de la baisse du coût alors qu'elles auraient dû de toute façon embaucher (effet d'aubaine).Enfin, les chômeurs, qui bénéficient de ce type de mesure, sont disqualifiés vis-à-vis des employeurs ce qui lesconfinedans ce dispositif (effet de stigmatisation et de confinement). B – D'autres types de flexibilités envisageables. Les exemples du Japon et de l'Europe du Nord montrent que l'on peut envisager d'autres typesde flexibilité qui combinent faible chômage et protection des salariés:Une flexibilité fonctionnelle qui consiste à développer la formation des salariés pour leur permettre d'être polyvalents,des'adapter à l'évolution des techniques et de changer de métiers ou de secteurs à l'intérieur d'un groupe industriel oud'une entreprise à l'autre.

Cette politique permet d'éviter le chômage technologique de longue durée.

Au Danemark,moins de 20% des chômeurs le sont depuis plus d'un an.Une flexibilité quantitative interne négociée qui autorise une modulation des horaires de travail en fonction desvariations de la demande avec en contrepartie une réduction de la durée annuelle du travail.

Cette mesure permetdefaire travailler davantage les machines et moins les hommes.Une flexibilité salariale au Japon ou en Corée qui permet d'amortir les fluctuations sans licenciement car la variabled'ajustement devient le salaire.

5% des actifs sont au chômage au Japon alors que le marché du travail est trois foisplus réglementé qu'aux Etats-Unis.Enfin, on peut inciter les chômeurs à retrouver rapidement un emploi tout en les indemnisant largement.

La flex-sécuritépratiquée au Danemark marie une grande flexibilité du marché du travail et une forte protection des chômeurs quisontaccompagnés dans leur mobilité géographique et professionnelle, ce qui peut expliquer que 4% des actifs seulementsoient au chômage.Conclusion partielle = Les entreprises qui pratiquent ce type de flexibilité ont de meilleurs résultats économiques.D'unepart, en assurant un emploi typique à leurs salariés, les firmes s'assurent de leur loyauté et de la paix sociale.D'autre part,en distribuant des salaires élevés, elles sont obligées de s'orienter vers des secteurs à haute valeur ajoutée quidépendentdes capacités innovatrices de la main-d'oeuvre. Conclusion : Le coût élevé du travail et la rigidité du marché du travail sont très peu responsables du chômage; et une flexibilitéaccrue des salaires et de la quantité de travail peut même déboucher sur un chômage plus fort.

Au lieu deprécariser davantage la main-d'oeuvre, n'est-il pas préférable de relancer la croissance etd'accompagner les chômeurs.

Le plein-emploi américain s'explique principalement par sa forte croissance.. »

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