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Après avoir exposé la théorie des avantages comparatifs de Ricardo, qui souligne l'intérêt de la division internationale du travail, vous analyserez les échanges réalisés entre les pays en voie de développement (PVD) et les pays développés à économie de marché (PDEM) en indiquant s'ils vous paraissent équitables et générateurs de développement pour les PVD.

Publié le 24/09/2013

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ricardo

Le système économique conçu par les alliés à la fin de

la deuxième guerre mondiale, et qui a été - sous la

pression (dont il faut, en l'occurrence, rétrospectivement se

féliciter) des Américains - appliqué dans ses grandes lignes,

reposait sur deux piliers : d'un côté, les accords de

Bretton-Woods (1944) visant à rétablir un ordre monétaire

international détruit depuis septembre 1931 ; d'un autre

côté, l'accord général (provisoire) sur le commerce et les

tarifs, connu sous le nom de GATT et dont le but était

de restaurer le libre-échange, disparu lui aussi avec la

grande dépression des années trente.

ricardo

« 146 Session de juin 1982 Telle est la raison pour laquelle un pays, qu'il soit capitaliste ou socialiste, trouve un grand avantage à commercer avec les autres, car l'échange lui permet d'éco'nomiser l'effort là où il peut l'être et par conséquent de mieux utiliser les ressources dont il dispose.

On voit que sa raison d'être ne disparaît en principe ni avec le changement de parité monétaire - les concurrents les plus dangereux sont souvent les pays dont les monnaies se réévaluent -ni avec le ralentissement de la croissance.

« Il n'est pas d'autre justification au libre-échange, dont nous sommes les gardiens, que la vieille théorie des avantages comparatifs telle qu'elle a été succinctement exposée par les fondateurs de l'économie politique », reconnaissait, devant nous, un des principaux fonctionnaires du GATT.

On a trop vite fait d'assimiler une économie gouvernée par ce principe à une jungle darwinienne où la concurrence ne laisserait subsister que les meilleurs.

Telle n'est pas la conclusion que suggère la théorie, ni du reste une observation sans préjugé des faits (mêmes si ces derniers sont parfois cruels).

Un monde où la division internationale du travail aboutirait à une spécialisation absolue serait vite asphyxié, car il exclurait de l'échange, et donc de la vie économique, tous ceux -et ils sont les plus nombreux - qui ne sont les premiers de la classe en aucune manière ! Un exemple célèbre et vénérable illustre les avantages du commerce international.

Deux hommes sont capables de confectionner des chaussures et des chapeaux, l'un d'eux étant plus habile que l'autre dans les deux métiers.

Mais en fabriquant les chapeaux, il peut dépasser son concurrent d'un cinquième ou 20 OJo (autrement dit, il fabrique six chapeaux pendant que l'autre en produit cinq), tandis qu'il l'emporte sur lui beaucoup plus nettement, mettons d'un tiers ou 33 OJo, pour la confection des chaussures (autrement dit, il « sort » six paires lorsque l'autre n'en fait que quatre).

On démontre facilement que, dans ce cas, l'intérêt mutuel des deux hommes leur commande de se spécialiser, le plus efficace des deux dans l'industrie où son « avantage comparatif » est le plus grand (les chaussures), et le moins efficace dans la fabrication des chapeaux, où son infériorité est moins grande.

Selon le cas, l'avantage comparatif dont jouit une nation tient à l'existence d'une main-d'œuvre abondante et bon marché (cela s'applique en gros aux pays du Tiers Monde),. »

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