Devoir de Philosophie

Fiche Auteur : STENDHAL

Publié le 05/10/2012

Extrait du document

stendhal

Stendhal est doublement présent dans ses romans : d'une part, tout en les laissant agir, il juge ses personnages, s'en moque gentiment ou les méprise en intervenant personnellement dans le roman ; d'autre part, ses héros lui ressemblent et vivent la vie bouillonnante qu'il aurait aimé vivre. La phase la plus importante de l'amour est selon lui la "cristallisation", véritable loi psychologique : elle correspond au moment amoureux où l'on pare l'objet aimé de perfections (comme " un rameau effeu i lié par l'hiver" s'enrichit "de cristallisations brillantes" dans les mines de sel de Salzbourg, dit-il dans De l'amour). Cette cristallisation rend méconnaissable l'être aimé et engendre une désillusion rapide au contact de la réalité...

stendhal

« Pho1o Tall/Sipa-icono Stendhal a un e per­ so nnalit é très diffici­ l e à sa is ir ; il semb le qu'il c han ge d' iden­ tité à vo lo nté.

Ses écrits intim es sont précie ux pour co m­ prendre /'éc rivain : sans êtr e des confes­ s ions, ils nous révè­ l e nt un e sens ibilité très vive, presque fé­minine, qu'il cher­ ch e à r é primer par peur d'être ridi cule et par mépri s de /' at­ t end rissemen t.

Sa vie, son œuvre A la rec herc h e d'une carrière N é à Grenoble en 178 3 , Henri Beyle (nom réel de Stendhal ) perd sa mère à l 'âge de sept ans ; il garde un trè s mauv ais souvenir de son e nfance passée entre un père pieux et bien-pensant qui le révolte et un précepteur tyran­ nique, l'abbé Raillane.

Il finit par prendre en horreur la reli­ gion et la monarchie et se la isse séduire par la philo sophie du XVIII e si ècle à laquelle son grand-p ère Gagnon l'initie .

Il trouve dans 1 'étude des mathématique s à 1 'École centrale de Grenobl e une pe nsée ferme et logique ; il se prépare à entrer à l'École polytechniqu e, se rend à Paris pour s'y présenter mais renonce au derni er mome nt à so n projet ; il a d'abord soif de vie et d 'ave nture.

Grâce au soutien de son cousin , secrétaire génér al à la Guerr e, il e ntr e dan s l 'armée en 1800 .

Envoyé comme sous- lieut enant de dra gons en Italie , il est fasc iné par le pays qu' il découvr e, la mu siqu e et l'a mour qui sont ses terme s clés du bonheur.

Si l'Italie l'é merveille , l' armée l 'ennuie; il démissionne donc en 1802 et revient à Paris où il cherche une carrière.

Il veut écrire "des comédies comme Moli ère ", fré­ quente nombre d'actrices, mais éc houe dans ses tentatives dra­ matiques .

Il poursuit assidûment la rédaction de son J o urnal (commencé en 1801 ) et se passionne pour les travaux des idéo­ logue s, qui montrent l'influence de la phy siologie sur le com­ portement et la pen sée.

En 1806 , il reprend du service dans l 'intendance, exerce ses fonctions en Allemagne et en Autriche , devient conseiller d 'État, parti cipe aux campagnes de Russie et de Saxe .

Il reste sous les drapeau x jusqu 'à la chute de l'Emper e ur en 1814.

Cette réussite sociale ne parvient pourtant pas à dissiper son ennui.

La chasse a u bo nheur H enri Beyle s'installe alors à Milan , qui devient sa patrie d'éle ction.

L'It a lie lui semble être le lie u idé al pour goû­ ter le plai sir de vivre et d'aimer.

Il s'adonne à toute s ses pas­ s ion s, rencontre M étilde Dembrov ska , la femme qu' il aimera le plus dan s sa vie.

Il e ntreprend des travaux de critique et d'esthétique, les Vies de Haydn , Mozart et Métâstas e (1815 ), et une Histoire de la peintur e en Itali e (1817).

Mais il ne s'e n. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles