DE FREUD A L'APRÈS-FREUDISME

« de quoi ? En 1960, deux siècles après l'institution des hôpitaux généraux, les Anglais D.

Cooper et R.D.

Laing ont une fois nouvelle attiré l'attention sur cette question en montrant que, pour bien des cas limites, la différence entre original et fou était plus une affaire de norme sociale que le fait d'une réelle observation clinique ou étiologique.

Mais cette différence peut à jamais changer la vie d'un individu.

Aussi le danger est-il grand de voir la psy­ chiatrie (et à sa suite la psychanalyse) se mettre au service d'un pouvoir, quel qu'il soit.

Fonctionnelle­ ment le propos de la première est de rétablir< < l'or­ dre " au sein d'un individu et dans ses relations avec autrui; le propos du second étant de le mainte­ nir dans la société.

Dès lors que la psychiatrie se met (d'une manière ou d'une autre) au service d'un pouvoir, la normalité d'un individu ne se juge plus seulement en termes cliniques mais aussi politi­ ques .

De la sismothérapie à l'hypnose Ce furent pourtant à cette époque qu'apparu­ rent les premières tentatives de soins médicaux, soins essentiellement destinés aux grands > et selon une méthode qui a maintenant nom de sismothérapie .

La sismothérapie , ou soins par la secousse, a pour but de provoquer une telle secousse chez le patient qu'il en résultera une. »