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Hannah Arendt

Publié le 30/09/2013

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Le temps d'Hannah Arendt est celui de deux totalitarismes: le stalinisme et le nazisme. C'est ce qui l'amène à tenter de répondre à trois questions: «Que s'est-il passé? Pourquoi cela s'est-il passé? Comment cela a-t-il été possible?«

Hannah Arendt poursuit un double but. D'abord, diagnostiquer le mal qui a produit le fait totalitaire. Ensuite, réhabiliter le ccpolitique«, en tant qu'espace de liberté d'où peut émerger un pouvoir sans domination ni violence.

«Tout ce qu'elle avait à dire était important, souvent provoquant, parfois faux, mais jamais trivial, jamais indifférent et à jamais inoubliable.«

Hans Jonas, Éloge funèbre d'Hannah Arendt

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« Principales œuvres Hannah Arendt poursuit un double but.

D'abord, diagnostiquer le mal qui a produit le fait totalitaire.

Ensuite, réhabiliter le «politique», en tant qu'espace de liberté d'où peut émerger un pouvoir sans domination ni violence.

Les Origines du totalitarisme (1951J C'est le texte qui a rendu Hannah Arendt célèbre.

Selon l'auteur, le ctotalita­ rismea , qui s'incarne dans le stalinisme des années 30 et l'hitlérisme des années 40, est la négation même du cpolitiquea.

Cherchant à s'emparer des esprits et des volontés, il repose sur la des­ truction du tissu social et la rêduction de la communauté à l'état de masse inerte et indifférenciée.

Les moyens de cohésion, propres à ce système, sont l'idéologie et la terreur, dont les camps de conoentration constituent l'institution centrale.

Condition de l'homme moderne (1958J La société moderne confond l 'ordre économique de la production et l'ordre poli-tique de l'action .

Les temps modernes se caractérisent par la réduction de la vie publique au travail et à la consommation.

Contre Karl Marx, Hannah Arendt affirme que l'activité spéci­ fiquement humaine n'est pas le travail, qui ne marque que notre soumission aux nécessités vitales, mais l'ac­ tiœ politique conçue comme liberté et capacité d'innover, seule oonstitutive d'un monde véritablement humain.

Eichmann à Jéru­ salem (1963J Sous-titré Rapport sur la banalité du mal, l'ouvrage refuse de voir en l'accusé un tortionnaire dêsêquili­ bré, et le montre comme un fonctionnaire scrupu­ leux, animé par le seul souci de faire son devoir.

La mons­ truosité vient d'une obéis­ sance qui relève d'un «vide de pensée» .

La Crise de la culture (1968J Parce que chaque généra­ tion nouvelle doit redé­ couvrir l'activité de pen­ sée, ces Huit Exercices de pensle politique , publiés pour la première fois en 1954, essaient de nous aider à savoir comment penser en ce siècle , où nous vivons l'usure de la tradition et la crise de la culture .

La Vie de l'esprit ( 1978 -posthumeJ Il y a toujours un lien étroit entre le mal et l'absence de pensée.

La pensée n'est pas une garantie de bonté, mais l'activité pensante, conçue comme dialogue, est le seul fondement possible de la conscience morale.

«Tout ce qu'elle avait à dire était important, souvent provoquant, parfois faux, mais jamais trivial, jamais indifférent et à jamais inoubliable.» Hans Jonas, Éloge funèbre d'Hannah Arendt. »

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