l'homme souffre si profondément qu'il a dû inventer le rire. Nietzsche, Friedrich Wilhelm. Commentez cette citation.

« religion chrétienne sait exploiter.

L’homme souffre parce qu’il a péché ; cette souffrance est due à une faute pour ceux qui acceptent cet article de foi.

La conscience ne se supporte plus elle-même ; c’est l’idée d’un autre monde. Même dans l’athéisme, il y a un idéal religieux, volonté de vérité.

L’athée est encore l’homme le plus pieux.

La religion et la morale meurent de leur exigence, elle se suicide pour Nietzsche. Le surhomme est différent de tout type d’homme existant.

Nietzsche distingue la philosophie de l’avenir de la philosophie du progrès. A l’époque du nihilisme, le type fort a disparu.

Le surhomme ne sera pas celui qui aura vaincu le nihilisme, ce n’est pas un homme supérieur, ni Zarathoustra, qui n’en est que le prophète. Le surhomme viendra dans un éclair, dans une émergence absolue.

Il fera éclater l’humain hors de lui-même.

Il s’oppose à un homme du progrès qui accumulerait les gains de l’humanité et les partagerait entre tous les hommes. Vision anti-universaliste, anti-égaliste de l’avenir pour Nietzsche.

Hiérarchie entre les hommes.

Volonté de détacher l’humain de lui-même ; le surhomme sera aussi différent de l’homme que l’homme de l’animal.

Le surhomme n’accomplit pas l’homme, mais la volonté de puissance.

Il n’est pas l’essence de l’homme, mais celle de la vie.

Il ne possède pas la richesse, ou le pouvoir politique, il n’aura pas de domination effective.

Il ne dominera pas une humanité nivelée ; il sera doux, solitaire, comme un Dieu d’Epicure.

Le surhomme n’est possible que lorsque la transmutation est achevée. Une connaissance qui se soumettrait à la volonté de puissance serait de l’ordre du Gai savoir. Savoir tragique, qui n’est pas triste, pessimiste, état qui à travers la plus haute affirmation revendique la plus haute souffrance.

La souffrance n’est plus un argument contre la vie. Le rire est donc l’étape nécessaire pour dépasser la souffrance et accéder au Gai savoir, il est le propre du Grand Homme, d’un homme comme Zarathoustra, qui soit capable de faire de la souffrance, le terreau d’une autre forme de savoir qui ne soit pas. »