Devoir de Philosophie

Ignorer peut-il tenir lieu d'excuse ?

Publié le 05/11/2009

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L'ignorance n'excuse pas l'erreur, notamment l'erreur du jugement. Le jugement est libre car on peut toujours douter, donc on peut toujours éviter l'erreur. On ne doit défendre que ce que l'on fait ; on ne peut pas excuser quelqu'un qui juge dans l'ignorance.

    On ne peut pas non plus excuser l'ignorance de ce que l'on doit savoir. Nous avons tous des devoirs que nous devons connaître. Les devoirs, c'est ce qui est dû à nous-même (pas de violence bestiale), aux autres et à la société. Un devoir, c'est ce qui s'impose à nous comme une obligation et non comme une contrainte. Quelque soit notre état, nous avons des devoirs qui résultent de cet état. Nous devons chercher nos devoirs pour pouvoir les accomplir. L'ignorance de nos devoirs n'est pas excusable. Exemple : le devoir de citoyen : le citoyen tire les avantages de la société mais en échange il doit respecter les lois sans lesquelles la société ne peut survivre ( il rend à la  société ce qui lui est dû et « nul n'est censé ignorer la loi). Le devoir d'enseignement aussi : le pouvoir de connaître donc l'ignorance devient coupable. Au final, toute fonction implique des droits fondés sur des devoirs.

« est son bonheur.

Le plaisir peut très bien nous tromper et la satisfaction immédiate de ses passions ainsi que leplaisir immédiat du corps ne constituent pas toujours notre bonheur réel.

Mais, ici, on peut se demander si toute ignorance est excusable et si l'ignorance peut tout excuser. L'ignorance n'excuse pas l'erreur, notamment l'erreur du jugement.

Le jugement est libre car on peuttoujours douter, donc on peut toujours éviter l'erreur.

On ne doit défendre que ce que l'on fait ; on ne peut pasexcuser quelqu'un qui juge dans l'ignorance.

On ne peut pas non plus excuser l'ignorance de ce que l'on doit savoir.

Nous avons tous des devoirs que nousdevons connaître.

Les devoirs, c'est ce qui est dû à nous-même (pas de violence bestiale), aux autres et à lasociété.

Un devoir, c'est ce qui s'impose à nous comme une obligation et non comme une contrainte.

Quelque soitnotre état, nous avons des devoirs qui résultent de cet état.

Nous devons chercher nos devoirs pour pouvoir lesaccomplir.

L'ignorance de nos devoirs n'est pas excusable.

Exemple : le devoir de citoyen : le citoyen tire lesavantages de la société mais en échange il doit respecter les lois sans lesquelles la société ne peut survivre ( il rendà la société ce qui lui est dû et « nul n'est censé ignorer la loi).

Le devoir d'enseignement aussi : le pouvoir deconnaître donc l'ignorance devient coupable.

Au final, toute fonction implique des droits fondés sur des devoirs.

On peut ainsi dire que l'ignorance de ses devoirs n'est pas excusable.

Si on exerce les droits, on doit respecterles devoirs .

Les devoirs les plus généraux sont les devoirs moraux.

Peut-on ignorer ses devoirs moraux ? Bienévidemment NON car nous les connaissons naturellement (thèse de Rousseau qui dit que le sentiment intérieur,c'est la conscience morale ou alors celle de Kant qui dit que l'on ne peut pas ignorer ses devoirs car on en a uneconnaissance immédiate par la raison, il suffit d'universaliser la maxime de son action ; on ne peut connaître sesdevoirs que par la discussion selon Platon ou Aristote).

Mais il est important de distinguer le fait d'agir par ignoranceet le fait d'agir dans l'ignorance : _ Agir par ignorance : dans ce cas l'ignorance est la cause de l'acte, on agit à cause de ce défautd'information dont on est pas responsable.

C'est l'ignorance qui nous fait agir.

Si on avait su, on aurait agitautrement.

Dans ce cas, on regrette l'acte et ce regret mmontre que l'acte n'était pas volontaire et même contraireà la volonté.

On a alors pas pu vouloir ce que l'on a fait.

.

On ne doit pas être coupable, on ne doit pas êtreresponsable non plus (on ne doit pas nous la reprocher).

Ceci exclu celui qui sait ce qu'il fait mais qui ne sait pasque ce qu'il fait est injuste ( car celui-ci pouvait s'interroger sur ses devoirs, il pouvait savoir).

L'ignorance dont ilest question, c'est l'ignorance des circonstances de l'acte qui sont susceptibles de modifier la nature de l'acte.

Parexemple, un accident de chasse : on veut chasser un lièvre et on tire un passant.

Le passant modifie la nature del'acte.

Encore faut-il que toutes les précautions aient été prises au préalable donc que l'on ne puisse pas nousreprocher l'ignorance des circonstances.

Mais même si toutes les conditions sont réunies, pour Aristote, on ne peutconsidérer que l'ignorance excuse l'acte.

Circonstances de l'acte : nature le l'acte : ignorance de ce qui est exécuté : le secret Trahir un secret sans savoir que c'était unsecret S'il l'avait su, il ne l'aurait pas dit Dans ce cas, l'ignorance est la cause de l'acte, les conséquences secaractérisent alors par un certain regret. L'objet de l'action : à la guerre.

On tue son fils parce que l'on croyait que c'était un ennemi. le moyen par lequel on agit : celui qui blesse quelqu'un avec un objet qu'il croyait inoffensif.

A-t-il pris toutesles précautions ? L'ignorance des conséquences : médicament fatal au malade alors qu'il était bénéfique aux autres. L'ignorance de la manière dont on agit : exemple de la lutte où l'on blesse son adversaire sans en avoirl'intention. _ Agir dans l'ignorance, on agit en fonction d'un motif responsable de notre ignorance.

Mais on estresponsable de ce motif (on aurait pu l'éviter).

Pour Aristote, celui qui agit par ivresse ou sur le coup d'une passionviolente ne sait pas ce qu'il fait donc agit dans l'ignorance.

Mais il est responsable de cette ignorance, il aurait pune pas boire, il aurait pu dominer sa colère.

Il est alors responsable des conséquences donc des actes commis parl'ivresse ou par la colère ( causes de l'acte).

Donc ici, l'ignorance ne peut pas excuser l'acte.. »

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