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L'inimaginable

Publié le 01/03/2011

Extrait du document

 Introduction : Se mettre dans la position du discours. Terme extrêmement ambiguë, car l’inimaginable peut renvoyer a 3 choses :

-ce que je n’avais pas imaginé et ce qui est pourtant effectif.

-ce qui de toute façon compte tenu de l’imagination est impossible a imaginer, ce sui serait le non imaginable

-ce qui est est inimaginable en droit car il n’est pas légitime de l’imaginer.

 

Expérience de notre finitude

 

Imagination grand faculté de symbolisation, il faut biaiser pour tenter de rendre présent

I- Ambigüité de l’inimaginable

II- Mais l’inimaginable est inséparable de l’expérience des limites (expérience féconde s’il en est)

III- Parce qu’il y a de l’inimaginable nous ne cessons d’essayer de l’imaginer en biaisant.

« 3-L'inimaginable est la découverte paradoxale de la transcendance de la réalité par rapport a maconscience. C'est l'expérience de notre finitude, nous sommes débordés.

(Sartre).

Mais l'inimaginable présente uneautre signification, limite constitutive de l'imagination. B- L'inimaginable désigne également les limites de l'imagination 1- L'inimaginable existe car l'imagination ne peut comme faculté que se représenter ce que safonction permet de se représenter.

Par imagination on peut entendre une faculté de l'esprit parmi d'autres.Descartes : L'imagination différente de la raison comme faculté de conception, imaginer n'est pas concevoir.(imaginer un objet ce n'est avoir présent a l'esprit sa définition rationnelle triangle.

On ne fait que se représenter)On ne peut se représenter ce qui peut prendre forme de corps.

De la l'inimaginable est ce qui excède les limites deces facultés : tout ce qui n'a pas d'existence corporelle, les réalités métaphysiques. 2- Kant étudie le moment négatif du sublime.

Le sentiment du sublime est celui d'être débordé, parle sentiment esthétique (jugement esthétique : beau+sublime.

Le beau est un sentiment d'une harmonie entre corpset expérience physique, si c'est sublime c'est l'expérience d'une disharmonie.) Il y a un plaisir certes, mais d'abordde l'effroi.

Lié au sentiment de se perdre devant ce dans quoi nous ne pouvons nous retrouver, ce qui ne nous estpas approprié, ce qui dépasse notre mesure.

Notre imagination est violée car ses capacité son dépassées, cela estdésigné par ce qui est « grandiose » (=l'absolument grand).

Distinguer mesure mathématique et esthétique.

Elleprécède par itération la mathématique, rien ne vient la limiter.

Mesure esthétique (au juger ), 2 etapes : appréhension esthétique, compréhension esthétique .

(Vazari : Léonard de Vinci méprisait les artistes qui composait leurs œuvres en respectant les proportions du canon, l'artiste doit représenter au juger, « regard intuitif qui sait enun coup d'œil la multiplicité des partis et l'allure de l'ensemble ».

Ce que Kant nomme la mesure esthétique.

Dansl'expérience du grandiose, il y a une contradiction entre appréhension analytique et compréhension esthétique :Analytique du sublime : « La compréhension devient toujours plus difficile a mesure que l'appréhension progresse, et elle parvient vite a son maximum qui est la mesure fondamentale la plus grande esthétiquement de l'évaluation de lagrandeur.

Kant nomme l'optimum esthétique : moment d'équilibre entre la multiplicité des partis et l'allure de l'ensemble. Echec de l'imagination a se saisir de l'incommensurable : « l'imagination atteint son maximum et dans l'effort pour le dépasser elle s'abîme en elle-même ».

Pour Kant le sublime apparaît dans la nature plus que dans uneœuvre d'art.

Diderot : « On dit de saint Pierre de Rome que les proportions sont si parfaitement gardées par l'édificequ'il perd au premier coup d'œil tout l'effet de sa grandeur de sorte qu'on peut en dire mugnus esse sentiri parvus, être grand être senti petit » On n'en ferait le spectacle que dans le chaos, le grandiose, le sublime serait quand le divers de la sensation n'est pas synthétisable dans un tout. 3- Mais si l'imagination peut également être définie comme la pensée étroitement subjective carconditionnée par les affect, il s'ensuit que l'inimaginable désigne alors la limite de la communication intersubjective.Si l'imagination est conditionnée par les affects, on ne peut imaginer ce que l'autre imagine.

Emotions sontimpartageables, le représentation aussi.

Pascal, Pensée 44 :« l'imagination a ses heureux, ses malheureux, ses saints, ses riches, ses pauvres ».

Elle est impartageable, c'est constitutivement que l'imagination a des limites : limite d'une pensée soumise au corps, débordé par la diversité sensible qu'elle ne parvient pas à synthétiser, limited'une pensée étroitement subjective et individué. C- Ce que je ne dois pas imaginer 1-Se réfère à une expérience subjective qui s'exprime par une prétérition Elle signale la transgression d'une règle ou d'une loi.

On révèle un caractère interdit un jeu trouble de l'imaginationcar quand elle désigne de l'inimaginable, elle l'imagine très bien.

Il n'y a de loi que comme rappelle a la loi pcqjustement ce que la loi interdit est possible 2-Il se définit par opposition a l'imaginable.

C'est le champs du possible dans les relationshumaines.

Or, l'exploration du possible jusqu'au désir de l'épuiser c'est ce que vise ce que l'on appelle ladétermination objective.

Ce regard objectif vis à épuiser la réalité actuelle et la réalité potentielle.

Si ‘on rapportecela à la relation à autrui, on voit qu'autrui n'apparaît plus comme autrui puisqu'il est parfaitement détermine, objetidentifié, connu dans tout ses potentialités.

Autrui est inimaginable 3- On voit alors définit 2 espaces : L'espace de l'inimaginable que dessine en creux les limites en droit de l'imagination, ce que je ne dois pasimaginer et l'espace ou tout est imaginable.

Tout est imaginable et donc tout es possible, espace inhumain (système. »

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