Japon: une agriculture paradoxale

« montagne, qui couvre plus de trois quart de l'archipel , est couverte de forêts et utilisée pour le bûcheronnage et le charbonnage.

60% des terre s doivent être irriguées, sauf dan le Sud subtropical où l'abondance des pluies permet deux r éco ltes par an.

Les pentes doivent être aménagées contre l'érosion et de nombreux sols peu fertiles sont amendés.

Les cultures hors sols sont à la pointe du progrès.

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B.

Les caractéristiques de l'agriculture On compte 4,3 millions d'exploitations dont la taille moyenne est de 1,2 hectare, plus élevée dans le nord du pays (environ dix hectares à Hokkaido) et plus faible dans le sud.

85 % de exploitants le sont à temps partiel, beaucoup de petits agriculteurs travaillant occasionnelle­ ment dans les industries de sous-traitance.

À la suite de la réforme agraire imposée par le Américains à la fin de la Deuxième Guerre mondiale , 80 % des agriculteurs japonais sont proprié­ taires de leurs lopins .

La mécani ation est poussée : on compte un trac­ teur par exploitation.

2.

PRODUOION INSUFFISANTE ET IMPORTATIONS NÉCESSAIRES .....

A.

La rizière reste la reine du paysage du nord au sud du pays Le riz occupe l es 3/5c des terres cultivées, ses rendements s'élèvent à 6 200 kg/ha.

.- Cependant avec l 'occ identali sation des modes de vie, la consommation du riz par le Japonais baisse : dans les années 60, on comptait 112 kg/hab et 20 ans plus tard 76 kg/hab seulement.

Le déficit en grains, autres que le riz, est important et, globalement, le Japon importe le quart de sa nourriture.

La récolte la plus importante après le riz est celle des tubercules , princi­ palement les pommes de terre et une grande variété de radis complétée dans le Nord par la betterave, le tabac , le chou ....

L'arboriculture est éga­ lement une activité importante : 20 % des terres cultivées; il s'agit du théier, du mûrier, du mandarinier, des pommier .

Autour des villes des serres de viny le abrite nt primeurs et fleurs.

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B.

Les produits de l'élevage occupent une place croissante L'élevage a toujours été faible dans ce pays où l'espace manque.

Pour­ tant l 'Éta t aide les éleveurs car la consommation de viande augmente beaucoup : si, dans les années 60, le Japonai moyen absorbait 9 kg de viande et 38 kg de produits laitiers par an, vingt ans plus tard, il en les États 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1. »