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Johann Wolfgang von GOETHE : Voyage en Italie

Publié le 06/10/2012

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L'ltalienische Re ise a été très diversement apprécié par la critique. On a notamment reproché à Goethe son exclusivisme artistique, ses idées préconçues, le caractère terne et sommaire de ses jugements esthétiques, son mépris systématique du Moyen Age, sa froideur à l'égard de la Rome chrétienne, des lacunes, quelques erreurs et des demi-ignorances, son dédain de la littérature italienne, son indifférence à l'endroit de la politique et de l'histoire, son calme décevant en face de grands spectacles de la nature, le pédantisme de ses considérations géologiques et météorologiques qui viennent trop souvent alourdir sa relation ... Que répondent les f idè les du poète ? Il n'était pas dans ses intentions, disentils, de rédiger un guide à l'usage des touristes ou un livre qui permit à l'Allemand moyen de jouir en imagination des dé lices de l'Italie...

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« Goethe Rome.

le Colisée Photo Roy 1 Explorer Le livre "je me retrouve ici comme si j'y étais né, comme si j'y avais été élevé." P arti furtivement de Carlsbad en septembr e 1786, Go eth e a rriv e à Venise, "ce tte merveilleu se ville insulaire", à la Saint-Michel.

Il ne se mêle pas à la popul ation et goûte la félicité d'ê tre se ul.

A Rome , il rompt avec son "humeur obs­ tin ée d 'e rmit e" et fréquente des arti ste s, dont le peintre Tischbein qui fera son portrait.

Il res te troi s moi s dans "ce tte capitale du mond e" où il lui faut "é pluch er la ville modern e pour extraire la R ome antiqu e" .

Il y dessine et entr epr e nd un e collec tion d'œuvres d'art.

S'a pproch e-t-il d'un e mont agne, le minéralogiste se réveille e t ramasse galets et crista u x.

Si Goethe souffre des mauvaises aub erges- "pla ie qu otid ienn e" ­ c'est un h omme he ur eux qui découvre Na ples et fait l'asce n­ s ion du Vésuve : "lei , on veut si mpl em ent vivre et non étu­ dier.

" Il s'embarq ue pour la Sici le afin d'y observe r l'a ntiquit é g re cqu e, "clé de to ut e ch ose ".

D e nouv eau à Naples, il obtient du prin ce Char les-A ug uste une prolon gation de so n co ngé et v a séjo urner près d'un an à Rome ; périod e studi eu se : il écrit Egmont et parachève son éd uca tion artis tique .

Il quitte la Ville éternelle en av ril 1788.

Un rêve de jeunes se réa lisé à l'âge mûr L as de ses ac tivit és admini str ativ es à Weimar , Goethe se se nt envahi par un désir d'It a lie.

L e prince Charles­ A ug us te de Saxe-Weimar lui acco rde un congé et, sans pr éve­ nir ni am is ni maîtresse, Goethe part sous un no m d 'e mprunt , Müller, peintre.

Cette rupture avec la cour 1 'ench ant e : "Jamai s je n'a i été aussi he ur eux" , écrit-il.

Le réc it de so n voyage verra l e jour trente an s plus ta rd ...

Pour raviv er ses impr ess ions, l'écrivain utilise des lettres au x amis , des guid es.

Le procédé e st nouve a u, mais la reconstitution des jours passés y perd en spontanéité et adopte parfois une allur e gu ind ée.

Nourri de considérations scientifiques et de no tat ions est h é tiqu es, le Voy a ge demeure le témoignage d'un e période décisive dans la vie du poète.. »

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