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La liberté chez Sartre

Publié le 24/10/2009

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* D’inspiration cartésienne, mais en y supprimant l’Absolu (Dieu), la conception sartrienne rend relatif, ce qui était absolu chez Descartes: la liberté humaine.

* Nécessité pour comprendre Sartre de passer par la subjectivité. Qu’est-ce qu’être un sujet? C’est ne pas pouvoir coïncider avec une essence. La liberté est absence d’essence. Ce qui s’identifie totalement avec son essence, avec soi-même, c’est un objet et non un sujet. La mauvaise foi ou l’esprit de sérieux est cet effort pour être quelque chose sur le mode compact de l’en soi, de l’identité indiscutable à soi, pour s’identifier à ce que l’on croit être, et à être ce à quoi les autres vous identifient. La « mauvaise foi « est ce vacillement devant sa liberté, ce vouloir reposer sa liberté sur l’être.

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« La liberté absolue de l'homme L'expérience de la contingence Ce n'est pas par un traité, mais par un roman, La Nausée , que Sartre exprime une métaphysique en décrivant l'expérience cruciale de la contingence.

Le « héros », Antoine Roquentin, travaille à Bouville (transposition du Havre) et prépare une thèse sur le marquis de Rollebon.

Un jour de printemps, il découvre dans un jardin public le sens de cette étrange nausée dont il est victime et qui le métamorphose lentement.

Elle lui dévoile tout d'abord l'absurde d'une existence assujettie à une contingence au-delà de toute rationalité.

L'homme vit au-delà des raisons et de la logique : « Exister, c'est être là, simplement ; les existants apparaissent, se laissent rencontrer, mais on ne peut jamais les déduire.

» 38 L'absurdité ne condamne pas à la paralysie, mais engage à plus d'action, à se déterminer pour un choix et pour sa liberté. L'en-soi et le pour-soi La liberté est ce chemin sur lequel nous tentons d'avancer sans tomber, en elle s'enracinent les seules valeurs parce qu'elle est gravée dans le coeur de chaque homme et de chaque existence. Grâce à elle, il est possible de rompre avec soi-même, de néantiser l'ensemble des déterminations naturelles. Vous avez dit néantiser ? C'est en quelque sorte « sécréter » du néant dans les parties du monde qui sont étrangères à l'intention du sujet pensant au point de les vider, de les supprimer, de les effacer : quand on cherche un ami dans un café, le café devient un fond vide, il est « néantisé ». Sartre distingue la conscience et l'être en soi39 comme les deux formes irréductibles l'une à l'autre ; il défi nit l'en-soi et l'être-pour- soi comme les deux types d'être, après avoir posé, à la suite de Husserl et Brentano, que la conscience est toujours conscience de quelque chose, et avoir posé que l'apparaître ne s'oppose pas à l'être (l'être est un existant, c'est ce qu'il paraît et donc le phénomène le dévoile tel qu'il est) : – L' en-soi : c'est l'être massif et plein de choses, l'être transcendant à la conscience, tout ce que la conscience saisit comme ce qui n'est pas elle ; c'est l'être qui adhère à soi dans sa présence irréductible ; l'en-soi est opaque alors que la conscience est transparente ; le passé, c'est ce qu'il y a en nous d'en-soi.. »

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