MARCELLA de Kirchner

« MARCELlA 1909-1910 Peintre allemand Analyse ....., Le critiqu e Gordon , qui dédia à Kirchn er une longue étude en 1966 d ans «Art Bull etin », rel ève que la vision frontale de Mar cella a été emprunt ée à un tableau d 'Edward Munch , Pub erté.

D ans d es style s compl ètement diff é re nts nous trouvon s che z chacun d 'e ux une position e n réaction contre la cultur e impr essionniste et post­ impr essionnist e, avec l'affirmation conscient e de l a volont é et d es sensat ions de l'artiste sur la réa­ lité.

On a ici l 'adh é si on à un lan gage expres sion­ niste qui exa lte l'identité de l 'artiste et de sa culture en investis sant l 'objet repr ésent é .

La technique , qui prend sa source chez le s Fau­ ves , tend à modifier le dess in et la coul eur origi­ nales.

L 'expre ssionni sme se ra pproche de la pe in­ ture primitiv e par l'u s age de la symbolique et de la stylisation pous sée à l' extrê m e.

Kirchner s'intére s sait à la peinture primiti ve allemande et s'é tait initi é a vec Schmidt-Rottluff xxe siècle Huile sur toile 75 x 59 ,5 cm à la technique de la lithographie.

Ce la exp lique du moins en partie le caractère « graphique » asse z s ec et sans compl aisance de tous ses tableaux.

L'œuvre C Sign é e n haut à droit e « E.L.

Kir chner », le tabl eau fut ré alis é durant l'hiver 1909-1910 .

Passé d e la collection Graf de Wiesbad en à celle de Walter Müll er-Wulkow d'Oldenburg , il fit parti e ensuite de celle de Rüdiger von der G o ltz de Dü ss e ldoif et e ntra final e m e nt au mu sée de Sto ckholm en 1965.

La toil e fut pr ése ntée aux deux expositions du gro upe «Die Brü ck e », à Dresd e (1905 ) et I é na (1911).

Ensuit e, e lle parti cipa à de no mbreus es expositions dédiées à l'E xpr e ssionni sm e comm e celle qui s'est tenue à Pari s en 197 8 .

Quelques pensées d'Ernst Ludwig Kirchner + En 1902, l' artiste écrivait : « Combien est dif- Kirchner publie en 1920 publie dans la revue férente dans sa substance la création latine de la « Genius » un article où on lit : « Si on prend création a llemande ! Le Latin tire sa force de Kirchner comme on lit une lettre ou un livre l'objet et de la forme naturelle .

L' Allemand crée qu'on apprécie nous aurons la surprise de décou- la forme avec sa fantaisie et avec sa vision intime vrir la clé de cette écriture hiéroglyphique.

Il des- - la forme de la nature vi sible est pour lui un sine comme d'autres écriven t.

Le hiéroglyphe symbole ...

Pour le Latin l a beauté est dans l'appa- comme sig n e express if d'une réalité vécue, sem- renee, tandi s que l'autre la cherche au-delà des tée jusqu 'au point d'où jaillit son énergie, n 'est choses.

»Dans cette critique transparaît l' exp lica- pas de la sty lisation .

C'est nouveau pour chaque tion assez claire du motif de la recherche presque chose et chaque chose est chaque fois une nou- obsessionnelle de la simpli cité et de la très gra nde veau té un peu différente l orsq u'il recourt à plus synthèse graphique et chromatique de Kirchner.

d'une image.

La proportion de ses parties et leur Un autre écrit du peintre montre clairement articulation entre elles ne suivent pas une loi tra- que son langage n'est pas la synthèse du réel et ditionne lle ou générale de construction ou qu 'il n'a jamais de rapport de vraisemb lance avec d 'expression, mais elles sont fonction l'une de la Nature.

Sous le pseudonyme de De Marsalle , l' autre .

» Du mêm e peintr e : PIC T O 939 et 939 b.

Photo M oderne Musee !, S tock h olm © N ardini Edi tore, 1994.

Liriade pour l'édition française, 1994.

35-28. »