Le moment mai 68 en France
Publié le 30/08/2011
Extrait du document
La crise de mai 1968 est à la fois le produit d'inquiétudes immédiates
(incertitude politique depuis 1967, inflation, chômage) et d'une crise profonde
rejetant les contraintes imposées par le tissu social et économique. Le thème
de /'explosion libératrice domine la période.
«
• l'ancienneté du mécontentement ouvrier face au travail à la chaîne et au travail posté.
Déjà en 1967, plusieurs conflits avaient éclaté; e le blocage relatif des salaires depuis un an.
Pour la première fois depuis
1958, le pouvoir d'achat des ouvriers n"a pas progressé et l'éventail des salaires atteint son maximum depuis 1945 ; • le blocage social incite au changement politique, voire au changement
de régime car les divisions de la gauche n'offrent pas d'alternative.
Le refus
des ouvriers s'apparente à l'antiparlementarisme des années 1900.
Aussi les ouvriers ne ratifient pas les accords de Grenelle conclus entre le patronat et les syndicats, à la demande du gouvernement (à la différence de 1936).
Ce refus ouvre la crise politique.
La crise politique débute le 27 mai par le meeting étudiant et de l'extrême-gauche du stade Charléty.
L'idée d"un "Gouvernement populaire et d'union démocratique " est lancée, mais ni les communistes, ni les
socialistes, ni les syndicats ne peuvent la reprendre à leur compte.
L'espace politique vacant est récupéré par G.
Pompidou qui rétablit l'ordre et par le général de Gaulle, dont le départ mystérieux ranime autour de lui l'intérêt que
son discours raté avait éteint.
La crise se dénoue alors en trois temps : • les institutions n'ont pas été menacées, il n'y a pas eu vacance du pouvoir et le discours du 30 mai le confirme: pas de démission de l'exécutif, mais dissolution de la Chambre.
Le recours au suffrage universel dénoue le conflit politique puisque chaque parti en reconnaît la légitimité.
Le consensus politique est inévitable ; e la province a peu participé au mouvement de 1968.
Cette rupture psychologique traduit des sensibilités sociales hétérogènes : schématique
ment, la province ne veut pas de la révolution des Parisiens.
Au début du mois
de juin, la révolution est mise entre parenthèses et l'ordre immuable de la campagne exaltée dans la presse en opposition à la "chienlit" du Quartier Latin; e les mouvements de grève s'essoufflent parce quïls n"ont plus de
traduction politique possible et que les autorités font hâter la reprise du travail.
En quinze jours, les services publics reprennent le travail, le gouvernement
interdit les manifestations et dissout les groupements révolutionnaires.
La rapidité du reflux illustre les capacités de réponse de l'administration, non à la crise mais aux traumatismes entraînés par la crise..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Médias et opinion politique dans les grande crise politique de France: Mai 68
- Blanche de Castille par Mireille Rambaud Conservateur aux Archives Nationales, Paris La fille d'Alphonse le Noble, roi de Castille, fut amenée en France dès l'âge de douze ans pour épouser, le 23 mai 1200, le futur Louis VIII.
- LOUIS XIV le Grand (5 septembre 1638- 1er septembre 1715) Roi de France (1643-1er septembre 1715) Le 14 mai 1643, lorsque meurt Louis XIII à Saint-Germain-en Laye, Louis XIV a cinq ans.
- HENRI IV (13 décembre 1553-14 mai 1610) Roi de France (1589-14 mai 1610) En1572, Henri devient roi de Navarre à la mort de sa mère.
- LOUIS XV le Bien-Aimé (15 février 1710-10 mai 1774) Roi de France (1715-1774) C'est à sa majorité qu'après la régence de Philippe d'Orléans, Louis XV est pleinement roi.