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Montrez que l'instituteur peut et doit faire tourner tous les enseignements au profit de l'éducation morale

Publié le 16/05/2012

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morale

Jamais l'instituteur ne doit oublier que son devoir est de développer toutes les facultés de l'enfant, et d'orner son esprit de connaissances à la fois utiles et agréables; mais ce qu'il doit encore moins perdre de vue, c'est la nécessité de faire tourner au profit de l'éducation morale les divers enseignements qu'il donne à ses élèves....

morale

« r 2U RECUEIL Faire des hommes instruits, c'est beaucoup; faire des hommes vertueux, de bons citoyens, c'est infiniment plus.

L'instruction en elle-même est un excellent moyen d'arriver à ce but; c'est ainsi que l'étude de la langue française, de l'histoire et des sciences, élève l'esprit en l'éclail'ant, et le rend plus apte à concevoir et à vou-' loir le bien.

L'éducation physique elle-même exerce une grande influence sur l'âme.

C'est pour cela que les an­ ciens accordaient tant d'importance à la gymnastique, et que de nos jours on a rendu aux exercices corporels la place qu'ils auraient dû occuper de tout temps dans l'enseignement des écoles primaires.

Mais l'étude des diverses parties du programme doit être dirigée de manière à laisser dans l'esprit des en­ fants des impressions propres à les porter à la pra­ tique de la vertu.

C'est précisément parce que ces le­ çons morales seront données indirectement, à propos de grammaire, d'histoire, de géographie, etc., sans que le maître paraisse appuyer indiscrètement, qu'elles seront plus fructueuses.

Elles sembleront aux enfants plus sincères, plus désintéressées, parce qu'elles vien­ dront des choses, de la nature même de la leçon, et non d'un homme qui, dans leur pensée, est payé pour prêcher la morale.

La lecture et l'étude de l'histoire sont deux ensei­ gnements moraux par excellence; ils offrent chaque jour au maître l'occasion de former la conscience de l'enfant: il n'est pas une page d'un livre de lecture bien fait, pas une dictée bien choisie, pas un récit de l'histoire de France qui ne renferme quelqu'une de ces idées dont le développement, dans les explications et les interrogations, ne puisse inspirer l'amour de la vertu et l'horreur du vice.

Sans que le maître soit obligé de. »

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