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Murasaki Shikibu

Publié le 22/02/2012

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Femme de lettres japonaise (vers 970 - après 1010) « Que les rois gardent leur Palais de jade ! Dans la chaumière feuillue, on peut dormir à deux. » Connue pour son roman Le Dit du Genji, Murasaki, orpheline de mère, est élevée par son père, Tametoki Fujiwara, dignitaire de la cour et auteur de poèmes. Elle épouse en 999 Nobutaka Fujiwara de vingt ans son aîné, dont elle a une fille connue en littérature sous le nom de Daini no Sammi. Veuve deux ans plus tard, elle entre au service de l'une des deux impératrices consorts de l'empereur Ichijo Shoshi. Sa réputation de lettrée lui vaut d'être la préceptrice de la fille du ministre Michinaga, la future impératrice Shoshii. C'est là qu'elle écrit Le Dit du Genji, vers 1008. Son prénom, Murasaki (« pourpre »), est le sobriquet qu'on lui donne à la cour, d'après un personnage du Dit du Genji . Le nom de Shikibu fait référence à la situation de son père dans la hiérarchie de la cour. Redécouverte dans les années 1950 grâce à la version du romancier Tanizaki, cette oeuvre de quelque 2 000 pages, découpée en 54 chapitres ponctués de 800 « wakas » (poèmes traditionnels), est considérée comme un chef-d'oeuvre de la littérature romanesque du Japon, et le plus ancien roman-fleuve du monde. Elle est aussi par son illustration, l'une des plus importantes sources iconographiques du Japon. Murasaki est aussi l'auteur d'un journal intime et d'un recueil de poèmes.

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