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La nage chez les poissons (Faune et Flore)

Publié le 22/02/2012

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Les poissons sont les plus anciens vertébrés. Une évolution qui dure depuis plusieurs millions d'années a fait d'eux des êtres vivants admirablement adaptés à leur milieu. Ils s'y meuvent avec une grâce et une efficacité dont il existe peu d'autres exemples dans le règne animal. L'eau, qui a une densité élevée, offre une très grande résistance à tout individu qui tente de s'y déplacer. Les objets - et bien entendu les poissons - qui ont une forme hydrodynamique ont moins de difficultés à y parvenir que les autres. On peut le constater en essayant de bouger la main rapidement dans l'eau : la manoeuvre est nettement plus aisée lorsque l'on présente le tranchant de la main que lorsque l'on essaye de repousser le liquide avec la paume. C'est sur ce principe qu'est fondée la technique employée par les poissons pour nager. La plupart d'entre eux sont soit plats - comme une main - soit en forme de torpille, et ils glissent donc facilement dans l'eau. Ils progressent uniquement vers l'avant : lorsqu'un poisson fait onduler son corps, celui-ci a en effet tendance à suivre la ligne de moindre résistance de l'eau et à se déplacer plutôt dans le sens de son corps que de manière latérale. C'est en multipliant la cadence de ces ondulations qu'un poisson réussit à se propulser. Elles se propagent tout le long de son corps, de la tête à la queue, et elles le poussent vers l'avant en exerçant une pression sur le milieu résistant que représente l'eau environnante. Cette technique suffit à certains poissons qui, comme l'anguille, ont une forme très allongée : ils glissent dans l'eau comme le font les serpents dans l'herbe. Dans la plupart des cas, ils sont cependant dotés de divers appendices complémentaires.

« Comment nagent les poissons? Les poissons sont les représentants les plus anciens de la classe des verté br és.

Une évolution qui dure depuis plusieurs millions d'années a fait d'eux des êtres vivants admirablement adaptés à leur milieu.

Ils s'y meuvent avec une grâce et une efficacité dont il existe peu d'autres exemples dans le règne animal.

12 , eau, qui a une densité élevée , offre une très grande résistance à tout individu qui tente de s'y déplacer .

Les objets- et bien entendu les poissons- qui ont une forme hydrodynamique ont moins de difficultés à y parvenir que les autres.

On peut le constater en essayant de boug e r la main rapidement dans l'eau: la manœuvre est net­ tement plus aisée lorsqu e l'on présente le tran­ chant de la main que lorsque l'on essaye de repousser le liquide avec la paume.

C'est sur ce principe qu'est fondée la tech­ nique employée par les poissons pour nager.

La plupart d 'entre eux sont soit plats -com me une main-, soit en forme de torpille, et ils glis­ sent donc facilement dans l'eau.

Ils progressent uniquement vers l'avant: lorsqu 'un poisson fait onduler son corps , celui-ci a en effet tendanc e à suivre la ligne de moindre résistance de l'eau et à se déplacer plutôt dans le sens de son corps que de manière latéral e.

C'est en multipliant la cadence de ces ondu­ lation s qu'un poisson réussit à se propulser.

Elles se propagent tout le long de son corps , de la tê te à la queu e, et elles le pouss ent vers l'avant en exerçant une pression sur le milieu résistant que représent e l' eau environnante.

Cette technique suffit à certains poissons qui , comme l'anguille , ont une forme très allongée : ils glissent dans l'eau comme le font les serpents dans l'herbe.

Dans la plupart des cas , ils sont cependant dotés de divers appendices complémenta ires.

La nageoire caudale (ce lle de la queue ), repré­ sente le plus important d'entre eux.

La plupart des poissons en possèdent une , de forme en général aplatie , qu'ils utilisent comme une pale.

Chez la truite , poisson type , ell e renforce l'action des ondul ations du corps et joue en réalité le rôle principal.

La force nécessaire à la propulsion est cependant fourni e par les mêmes musc les que ceux qui sont responsables des ondula tions.

Vitesse et endurance Les muscles propulsifs appartiennent à deux caté­ gories: les muscles blancs et les muscles rouges , ains i nommés d 'après la quantité de sang plus ou moins grande qui les irrigue.

Chez la plupart des poissons , l es masses musculaires voisines de l'épine dorsale sont faites de muscles blancs.

Ceux-ci n'ont pas besoin de l'oxygène charrié par le sang, car ils reçoivent un glucide (un sucre) stocké dans le foie .

Appe lé gl ycogène, ce glucide se trans forme directement en é nerg ie.

L'abon­ dance de l'énergie produite de cette façon n'est toutefois pas sans présenter quelques inconvé­ nients.

De l'ac ide lactique apparu au cours de la transformation du glycogène s'accumule dans les muscles e t l es empêche de fon ctionner.

Ce tte .....

Comme la plupart des poissons plats , la raie pastenague se déplace grâce au mouvement d 'ondulation de ses deux nageoires pectorales .

' La truite , tout comme les autres poissons au corps en forme de torpille , se sert de sa queue pour renforcer l 'action des ondulations de son corps .

substance doit être é limin ée par oxydation , lors d 'un processus lent et douloureux que l'on peu t observer chez l'homme: à la suite d 'une impor ­ tant e dépense d'énergie, celui-ci éprouve en e ffet une grande fatigue musculaire .

Ce phénomène nous est familier: chacun d 'entre nous a pu en constater l es effets après avoir couru tr ès vite, pour ne pas manquer un train par exemple.

Pour cette raison, les muscles blancs n'entrent en act ion que lorsqu e le poisson effectue des mou­ vements très rapides afin, par exemp le , d 'a ttrap er une proie ou échapper à un prédateur.

En temps normal, ce sont les muscles rouges qui sont utili­ sés .

Leur fonctionnement est très d iff ére nt.. »

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