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Néo-Destour

Publié le 22/01/2012

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Bien qu'il remonte au début du XXe siècle, le mouve:ment national tunisien, tour à tour Incarné par les Jeunes Tunisiens d'Ali Bach Hamba (1907), le Parti Obérai constltuUonnel ou Destour du cheik Abdelaziz Thaâlbi (1920), ne s'est transformé en une lutte pour l'Indépendance qu'avec la formation du Néo-Destour. Animés par Habib Bourguiba et Mahmoud Matérl, les Jeunes destouriens rompent avec la direction du vieux Destour et constituent au congrès de Ksar Helai, en 1934, un nouveau parti, plus dynamique, laique et partisan de l'indépendance....

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Néo-Destour 233 4 L'échec des pourparlers conduit à la révocation du ministère Chenik et à l'arrestation de ses membres, ainsi qu'à celle des responsables destouriens.

Le 18 jan· vier 1a, qui marque le déclenchement de la lutte armée pour l'indépendance totale; une campagne de ter­ rorisme se développe un peu partout dans le pays, accompagnée d'une dure rtpreaslon.

Ferhat Hached est assassiné le 5 décembre 1952 par un groupe d'ultras français.

La nomination de Pierre Mendh France Ouin 1954) à la tête du gouvernement et son discours du 31 juillet 1954, à Cluthage, dénouent quelque peu la crise.

La France reconnalt l'autonomie Interne et, le 20 mars 1956, l'Indépendance totale.

5 En 1~.

lors du septième congrès et sous l'impul· sion d'Ahmad Ben Salah, le Néo-Destour prend le nom de ParU socialiste deStourlen.

Mais la chute du leader syndicaliste et le retour au libéralisme économique réta­ blissent peu à peu l'ancienne désignation.

Rassemble­ ment plus que parti, peu soucieux d'idéologie, le Néo­ Destour groupe près de 350 000 adhérents, répartis en 1 000 cellules que contrôlent des délégués désignés par le bureau politique.

Un gros effort est fait pour encadrer les jeunes, dont les organisations sont regroupées autour des Jeunesses destourleMes, et les famines.

L'lmbrlca· lion est totale entre le parU unique et le gouvememenL Hédl Noulra est actuellement premier ministre et secré­ taire général, successeur désigné du président Bour­ guiba, par le congrès de 1974, alors que le congrès de 1971 avait préw l'élection du chef de l'~tat comme celle des membres du bureau politique, désignés eux aussi désormais.

• Voir aussi : Bourguiba, Hached, Noulra, Tunisie, UGn.. »

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