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La paix ramenant l'abondance de Vigée-Lebrun

Publié le 13/07/2012

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L'artiste s'attarde particulièrement sur les drapés des vêtements, qui sont d'une grande richesse picturale. Un ciel menaçant, chargé de nuages, sert de toile de fond au groupe des deux jeunes filles et contraste avec leur sérénité....

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L'ABONDANCE Vers 1780 Peintre fr.an~s Biographie (l; Elisabeth Vigée-Lebrun çst née le 16 avril 1755.

Elle est la fille et l'élève du portraitiste français Louis Vigée, professeur à l'académie de Saint-Luc.

L'influence de J.

B.

Greuze est d'une grande importance dans sa formation artistique.

C'est d'ailleurs grâce à son soutien qu'elle entre à l'aca­ démie de Saint-Luc le 25 octobre 1774.

En 1779, avec le Portrait de Marie-Antoinette en robe de satin avec une rose à la main, elle s'impose comme la portraitiste officielle de la reine et devient le peintre favori de l'aristo­ cratie de l'époque.

Durant cette période, cer­ tainement la plus heureuse de sa carrière, elle exécute de très nombreux portraits à l'huile ou au pastel.

Monseigneur le Dauphin et Madame Royale (Versailles), La Comtesse de Ségur et La Comtesse de Clermont seront expo­ sés au Salon de 1785.

Pendant la Révolution, Elisabeth Vigée­ Lebrun quitte la France, pour émigrer vers d'autres cours européennes.

Le 5 octobre 1789, elle part en Italie où elle s'arrête à Turin, Rome et Naples.

Après avoir été l'invi­ tée du prince Borromée à Isola Bella, elle suit le conseil du comte Wilzeck et se rend à Vienne d'abord, où elle séjourne de 1793 à 1794, puis à Prague, Dresde et Berlin.

Elle gagne finalement Saint-Pétersbourg; elle y demeure six ans et ce n'est que le 18 janvier 1802 qu'elle rentre à Paris.

Très appréciée par la famille impériale (Ponrait de la reine Caroline), Elisabeth Vigée­ Lebrun ne retrouve cependant pas le climat qui avait inspiré ses meilleurs œuvres.

Le cœur de l'artiste reste attaché aux Bourbons .

Avec la Restauration, les honneurs et les nouvelles commandes ne manqueront pas.

Cependant Elisabeth abandonne presque complètement son activité de portraitiste pour se consacrer à la peinture de paysage.

Sa veine lyrique est désormais épuisée.

Elisabeth Vigée-Lebrun meurt à Paris en 1842.

C Nardini Edit ore .

1 992.

VPC Lar o usse-Laffont pour l'édrt io n lrançaise .

1992.

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~·"'""•"'~ Huile sur toile 102,5 x 132,5 cm Détail Analyse ~ La Paix ramenant l'Abondance est un tableau allégorique où l'artiste représente deux figures féminines enlacées.

La Paix, les cheveux dénoués et vêtue d'un drapé agité par le vent , tient un rameau d'olivier qui symbolise les effets du Bon Gouvernement.

L'Abondance a les cheveux tres­ sés de fleurs et son vêtement laisse apparaître un sein.

Dans sa main, des é pis de blé mêlés de fruits et de fleurs sont les attributs classiques de cette figure allégorique et font allusion au bien-être et à l'opulence de l'été.

L'artiste s'attarde particulièrement sur les dra­ pés des vêtements, qui sont d'une grande richesse picturale.

Un ciel menaçant, chargé de nuages, sert de toile de fond au gro up e des deux jeunes filles et contraste avec leur sérénité.

El isabeth Vigée-Lebrun traite, ici, d'un sujet inhabituel dans son activité de portraitiste ; il s'agit pourtant de l'œuvre qu'elle présenta en vue de sa réception à l'Académie.

L'œuvre C L'œu v re, signée et datée : MDE LE BRU N 178 0, fut présentée au Salon le 30 mai 1783 .

La Paix rame­ nant l'Abondance fut trè s appréciée et entra dans les collections de l'Académie puis dans celles du Louvre où on peut l'admirer actuellement.

Photo R.M.N ., Paris 09-2 5. »

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