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LA PRUDENCE AMÈNE LA PAIX ET L'ABONDANCE de Simon VOUET

Publié le 14/09/2012

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Le tableau appartint à plusieurs propriétaires avant que la Société des Amis du Louvre n'acquière à New York le tableau - qui faisait partie de la collection de Germain Seligman - et ne l'offre la même année au musée du Louvre...

« lA PRUDENCE AMÈNE LA PAIX ET L'ABONDANCE 1634-1638 Peintre fran ç ais Anal yse • Minerve prête ici ses traits à la figure a llégo­ r ique de la Prudence, représentée assise sur un trô ne de marb r e.

Une femme l ui rend hommage en lu i ten dant un ramea u d'olivier :c'est l'allégo­ r ie de l a Paix.

Pomone , qui représente , quant à elle, l'Abondance , soutient une corne d'abon­ d an ce emplie de fruits.

Deux Amours offrent à Mi nerve u ne couron ne de laurier et une palme.

M inerve est reconnaissable à sa cuirasse, sur l aque lle est gravée la tête de la gorgone Méduse : la déesse tient dans la main gauche son sceptre , symbo le de l'autorité et du pouvoir, tandis que de sa main droite ouverte , elle se prépare à recevoir les dons qui lui sont offerts.

Dépourvue de lance et d'épée, elle incarne l'allégorie de la Sagesse , de la Vertu civique et de la Force , vert us qui renvoient aux mérites de celu i qui commanda la toile.

Peinte en effet pour Richelieu, la toile g lor i fie sa politique avisée, son administration juste et sage qui apporte à la France la Paix et l'Abondance .

XVIIe siècle Huil e s ur toile 2 37 x 17 5 cm L ' œuv re C L e tableau se trouvait à l'origine , entre 1634 et 1638 , dans la galerie du Palais-Cardinal.

À la mort de Louis XIII , l' édifice - devenu le Palais -Royal­ fut habit é par Anne d'Autriche et par le régent de France , Philippe d'Orléans.

La toile , mentionnée dan s l es inventaires de la collection d 'Orléans en 1785 et 1788, fut acquise à Londres en 1800 , lors de la seconde vente aux enchères de la collection.

Le tableau appartint à plusieurs propriétaires a vant que la Soci été des Amis du L o uvre n'acquière à Ne w York le tableau - qui faisait partie de la collection de Germain Seligman - et ne l'offre la m ê me année au mus ée du Louvr e.

Vo u et et la tapiss erie + En 1627, Simon Vouet revient en France sur avo ir ces travaux pour la diffusion de son œuvre.

ordre de Louis XIII, après un séjour de 15 années Mais au-delà de ce souci de simple propagande, e n Italie.

Très rapidement, le peintre établit des la collaboration entre Vouet et les grands lissiers liens étroits avec les grands ateliers de tapisserie, conduisit à l'élabora tion d'un langage original et dont la manufacture insta llée dans les galeries du à un véritable renouveau de la tapisserie.

L'im- Louvre.

Si, à l'origine , c'est le roi lui-même qui portance accordée aux paysages et l'équilibre lui demanda de fournir les premiers cartons, entre les zones d'ombre et de lumière sont deux Vouet savait la place que tenait la tapisserie dans des constantes de ce nouveau langage.

Moïse la décoration des palais et des hôtels parisiens et sauvé des eaux , conservé au musée du Louvre , en il saisit rapidement l'importance que pouvaient est un des meilleurs exemples.

Du m êm e pe intr e: P ICTO 340 à 345 Photo R.M .N.

© N ar dini Edit or e, 1993 .

VPC Laro u sse-Laffont pour l'édition française 1993 19-11. »

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