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Park, Mungo

Publié le 24/04/2012

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Explorateur anglais (1771-1806). Né le 10 septembre 1771 près de Selkirk, Ecosse. Etudia à l'école de Selkirk et à la Faculté de médecine de l'Université d'Edimbourg. Chirurgien sur un bateau de la Compagnie des Indes orientales en 1792-1793. En 1794, l'Association africaine, sur recommandation de sir Joseph Banks, choisit Park pour rechercher le fleuve Niger et tracer son cours, dans l'espoir d'ouvrir une route commerciale vers l'intérieur de ce continent inconnu. Il entreprit sa première grande expédition en 1795-1797 - sans compagnon blanc. Il partit de la Gambie, traversa de nombreux royaumes africains, trouvant dans certains un niveau de civilisation et de richesse élevé, et découvrit le 20 juillet 1796 que le Niger coulait vers l'est. Après de nombreuses difficultés, il revint sur la côte en juin 1797. Il publia en 1799 un livre racontant son expédition; celui-ci est encore apprécié pour la justesse de ses observations et descriptions. Il retourna en Ecosse et s'installa comme médecin à Peebles, mais fut sollicité en 1804 de terminer son travail d'exploration en suivant le Niger jusqu'à son delta. Il quitta Gorée en avril 1805, avec un groupe de 44 Anglais, composé surtout de soldats. Park fit l'erreur de partir au début de la saison des pluies, et les trois quarts des Blancs moururent avant que l'expédition n'atteignît le Niger le 19 août. La dernière lettre connue de Park était datée du 19 novembre 1805; à cette date, Park se trouvait dans la partie du fleuve que l'on appelle maintenant le Nigeria. Les rapports définitifs de la mort de Park furent connus par les autorités britanniques de la côte en 1810: les survivants de son expédition, naviguant sur le Niger, eurent de nombreux accrochages avec les aborigènes et furent tués aux chutes de Boussa. Park fut remarquable par la confiance qu'il avait en soi (il n'avait que vingt-quatre ans lors de sa première expédition) et par sa foi religieuse (il était presbytérien). Ses découvertes géographiques furent importantes, mais les circonstances tragiques de sa dernière expédition et sa mort lui valurent une notoriété plus grande que celle d'autres explorateurs ayant atteint des objectifs équivalents.

« MUNGO PARK IJJI-r8o5 MUNGO PARK naquit le 10 septembre 1771, septième enfant d'un fermier de Fowlshiels, près de Selkirk, en Ecosse.

Ayant obtenu son doctorat en médecine à l'Université d'Edimbourg, il fit, en 1792- qgg, en qualité de chirurgien du bord, un voyage à Sumatra, où il découvrit de nouvelles plantes.

En 1793, il offrit ses services comme explorateur à l' African Association, qui avait été fondée en 1788 pour promouvoir les découvertes et l'expansion commerciale et poli­ tique en Afrique.

C'est ainsi qu'il fut envoyé au fleuve Gambie, chargé d'instructions lui enjoi­ gnant de pénétrer jusqu'au Niger pour en découvrir la source et l'embouchure et en visiter les principales villes, en particulier Tombouctou.

A Pisania sur le Gambie, Park passa six mois avec des marchands anglais afin d'apprendre la langue mandingo et de s'accoutumer au climat.

Le 2 décembre 1795, il partit en direction de l'est avec deux indigènes et un cheval.

Le voyage s'effectua rapidement et sans encombre.

Mungo Park traversa les fleuves Falémé et Sénégal pour atteindre Kooniakary (à trois cents milles de Pisania).

Il entra alors dans le Ludamar, un royaume maure; il y fut d'abord dépouillé de presque tout ce qu'il possédait et, au début de mars 1796, à Samee (à six cents milles est-nord-est de Pisania) il fut pris lui-même et conduit dans un camp maure à Binaun (15° 15' N.- 5° 50' 0.).

Enfermé avec ses deux hommes, insulté, laissé à demi mort de faim et avec si peu d'eau qu'il en eut parfois le délire, il parvint à s'échapper le 26 mai.

Seul, sans provisions d'aucune sorte, avec un cheval que les Maures avaient réduit à l'inutilité, tant ils l'avaient affamé, il se fraya un chemin en direction sud-sud-est, parcourant deux cent cinquante milles à travers une contrée totalement inconnue, vivant de la charité des nègres ou leur vendant ses habits.

Il atteignit le Niger (ou « J oliba ») à Ségou ( 1 3° 55' N.

- 6° r 2' 0.), le 20 juillet.

Le roi de Bambarra ne voulut pas le voir par crainte des Maures, mais lui envoya cinq mille cauris (monnaie locale) et un guide pour San­ sinding sur le Niger.

Il explora ce fleuve en aval sur environ quatre-vingts milles en en relevant la direction continue est-nord-est, et recueillit des renseignements nombreux sur le pays.

Le 31 juillet, miné par la fièvre et sans vivres, menacé par des Maures à l'est, il revint à Silla, à environ six cents milles de Pisania.

De là, il remonta le Niger sur près de cent vingt milles, gagnant parfois le gîte et la nourriture en écrivant des sap/lies (charmes porte-bonheur) pour les indigènes.

Mais la saison des pluies vint inonder le pays; la fièvre ne le quittait pas, des bandits le dévalisèrent, ne lui laissant que sa chemise et son pantalon.

En septembre, alors qu'il était presque à bout de forces, il reçut l'hospitalité d'un marchand de Kamaiia, bon et instruit, qui le retint six mois.

C'est là qu'il recouvra la santé et qu'il rédigea en longues et précieuses notes les nombreuses observations doht il s'était enrichi.

En avril 1797, il partit de Kamalia avec une caravane, et après un parcours de près de mille six cents milles qu'il accomplit la plupart du temps seul, il arriva en Angleterre en février 1798.

Le récit de Park, paru en volume en 1799, révéla que le charme et le talent de l'écrivain étaient aussi exceptionnels que le courage de l'explorateur.

Il se maria la même année et corn-. »

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