Peut-on être prisonnier de la mode ?

« On ne peut pas être victime de la mo de La mode, comme les divertissements, agrémente l'existence.

Elle est un fait social universel.

Les hommes se sont toujours plu à se parer .

Grâce aux vêtements, au maquillage, à la coif- fure, ils acquièrent des signes de reconnaissance sociale.

La mode fait par les soins apportés mentant leur mystère, entrer la beauté au corps, le goût pour elle éveille la séduction dans le quotidien les vêtements, les par- et les désirs.

L a mode n'est pas l'art.

fums , etc .

La mode définit Elle n'a pas de pro- La mode est un des signes fondeur , elle est chan- signe de culture de reconnaissance geante , frivole.

Mais, L a culture humaine se sociale ccQuel poète oserait, dans manifeste sous des s' habiller d'une ma- la peinture du plaisir causé aspects communs à toutes nière plutôt que par l'appariti on d'une beau· les sociétés.

La mode est d'une autre, c'est s'iden- té, séparer la femme de son costume?• un de ces aspects .

Il n'y tifier à un modèle, une Charles Baud ela ire, a pas de société , en effet, classe sociale.

C'est donc Le Peintre qui ignore l'art vesti - se situer au sein du grou- de la vie moderne mentaire , les parures , les pe tout en permettant à transformations corpo-autrui de reconnaitre la ainsi que le dit Baude- relies.

Dans ses aspects place, la fonction , le rang laire, elle est «l' enve- archaïques, la mode a que l'on y occupe.

En ce loppe amusante, titillante, une signification reli- sens, la mode joue un apéritive» du Beau.

gieuse, sacrée.

Mais elle rôle social détenninant.

Grâce à elle, le Beau a également une fonc- Elle participe au main- entre dans le quoti- tion profane : en embel- tien de la cohésion d'une dien de mille façons: lissant les corps, en aug- communauté donnée.

On ne peut pas être victime de la mode.

Il n'y a rien en elle d'injuste , de violent.

Aimable et frivole, elle permet à tous de goûter aux plaisirs que procurent le beau et la séduction.. »