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La Philosophie avant Socrate

Publié le 13/12/2011

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Quoique Socrate puisse être appelé à juste titre le créateur de la philosophie, il ne rut pas le premiér philosophe de la Grèce. Quand il parut, déjà depuis près de deux siècles, les sarges essayaient de résoudre le problème du monde. Pour eux, la philosophie devait étudier l'origine et la nature des choses.

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« niène, c'est l'air; pour Héraclite, c'est le feu.

Empédocle d'Agrigente place le prin!)ip~Ydes choses dàns les quatre éléments .: la terre, l'eau,.l'air et le feu.

Anaxagore (500) disîi~gue, lui-aussi, un principe matériel d'où sont .sortis tous les êtres; mais il l'emporte sur ses devanciers, en .

proclamant l'existence d 'une intelligence ordonnatrice du monde.

Par là il oùvre ia voie à Socrate.

L'école · atomistique d'Abdère étudié les mêines pro­ blèmes que la précédente.

Mais, au lieu de chercher Je principe des êtres dans un seul élément, elle prétend que le monde est formé d'un noinbre fnfini d'a tomes, se mou­ vant dans le vide.

De la rencontre de ·ces atomes pro­ viennent les êtres qui ne sont ~en réalité que des combi­ naisons diverses des atomes.

Les deux principaux repré­ sentants de cette école sont Leucippe et Démocrite.

Ce dernier (470) fut le précùrseur d'Epieure ..

L'école italique, ainsi nommée parce qu'elle · fleurit dans cette partie de l'Italie qu'on appelait la Grande Grèce, eut pour fondateur Pythagore, né vers· J'an 580; Pythagore éludia, · comme les autres sages, la nàture et l'origine des choses, mais il poussa .plus loin ses inves- ·.

tigations.

Frappé de l'ordre qui règne dans le monde, le xôap.o; ., comme il l'âppelle, il en cherche la raison et croit la trouver dans l'unité màlhémittique et dans les nombres.

Cette école~ .

essentiellement métaphysicienne, exerça une.

grande influence sur Platon.

L'école éléatique eut la mème tendance métaphysi­ cienne.

Ses principaux représlmtants sorit Xénophane (620), Parménide (5:19), Zénon d'Elée, ~u cinquième siècle; Les deux premièrs professèt·ent un panthé_isme idéaliste ': il n'ex iste qu'uri être qui est tout, et en dehors duquel il n'y a que le néant.

Zénon fut'le dialecticien de l'école, il est 'resté célèbre par ses arguments · contre la réalité du mouvement.

.

L'école sophistique naquit de la lutte des.

écoles pr~cé- .

lien tes.

Cette lutte engendra peu à peu le découragement, : la .

déftailce, ' le scepticisme.

ci Du sein .

des anciennes écoles · tombant eil décadence sort une race de beaux es- ·. »

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