Phratrie (anthropologie)

« Phratrie 187 trament est d'ailleurs Impossible : un Indigène peut s'appeler " hausu •, d'après le verbe évoquant le bâille­ ment de l'ours ; mais le même radical s'applique à la bouche béante du saumon, qui est rattaché à l'autre moitié de la tribu.

5 La population paysanne de la Chine ancienne pratique, _ elle aussi, un système dualiste.

Les communautés villa­ geoises, sans se plier à une organisation totémique rigide, opposent deux groupes exogames, qui échangent périodiquement toutes 1es flUes en Age ·d'être mariées.

La noblesse suit des règles d'échange plus complexes, établies au niveau des familles.

8 La phratrie, ensemble de clans, ne se confond pas avec la section : cetle-ci correspond à une rtgle particu­ lière pour le choix d'un con)olnt, attestée chez les Mur­ nogln.

d'Australie.

Chaque moitié comprend quatre classes matrimoniales.

Mais un homme peut chercher son •use.

dans deux clans de l'autre moitié, à son gré : ceux-ci forment une sectJon.

7 , La division des tribus en phratries n'est donc que l'effet des rtglea matrimoniales.

Lorsque aucune organisa­ tion particulière de l'habitat ne la matérialise, elle peut facilement échapper à l'observation.

Toutefois, le eys­ tème dualiste se manifeste souvent par un échange de services, en particulier au moment des cérémonies.

Le défunt appartenant à un& ,moitié peut ainsi être enterré par les ·membres de l'autre phratrie.

~ Voir aussi : Clan, Mariage, Syllt.èmea de parenté.. »