La poétique de Molière
Publié le 13/12/2011
Extrait du document
Encore faut-il une règle ou du moins une ligne de direction, en ce sens qu'il faut un but. C'est le but qui trace le chemin. Quel est le but? Le grand but pour Molière est de plaire. Ici Molière, Racine et Boileau parlent exactement dans le même sens et presque exactement dans les mêmes termes...
«
Renonçant à Paris plutôt qu'à son.
art, Molière -
passa en province avec sa troupe, et se mit à trans
porter
sori théâtre de ville en ville.
Cette vi~ errante .
et peu connue dura douze ans, de
tC.4:6 à 1658.
A cette
période se rattachent
·tes premiers essais de Molière,
dont
il reprit quelques-uns plus tard pour en faire dè
véritables comédies.
C'est, par exemple, le
Fagotier
(devenu le Médecin malgré lvi),.
G~rgibt~s dam le sac ·
(une _ scène des Fourberie~ de Sct~pin) , le Médecin vo
lant, .
la Jalousie du Barbouillé (plus tard Georges
Dandin), deux grandes comédies seulement achevées, .
l'Etourdi, donné à Lyon vers 1653 ou f.654, et le
Dépit amoureux, joué à Béziers en t6!S6.
Connu en province, protégé par son ancien cama
rade
le_ prince de Conti, Molière se risqua à Paris, en
!658.
Il obtint la permission de jouer devant le roi.
u
représenta Nicomède (de Corneille) et le Docteur amou
reux (de lui).
Il eut du succès et s'établit à Paris avec
le droit de donner à sa compagnie le titre de " Troupe
de 1Vonsieu-r.
» Il occupa d'abord la salle du Petit
Bourbon, qu'il échangea un peu plus tard pour celle
du Palais-Royal.
Comme pièce de début devant le public pari9ien, _il ·
donna les Précieuses ridicules (16591, qui .eurent un
succès de gatté et d'applications malignes.
Très en
faveur depuis lors, ses créations se succédèrent avec
une
rapidité extraordinaire.
Directeur, acteur.
auteur,
et encore sans cesse appelé auprès du roi pour
fournir aux représentations de la cour~ son activité.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Tracer à grands traits la poétique de Molière, en vous servant à la fois de ses déclarations et de ses comédies.
- « Le Savetier et le Financier, disait Voltaire, les Animaux malades de la Peste, le Meunier, son fils et l'âne, etc., tout excellents qu'ils sont dans leur genre, ne seront jamais mis par moi au même rang que la scène d'Horace et de Curiace, ou que les pièces inimitables de Racine, ou que le parfait Art Poétique de Boileau, ou que le Misanthrope ou que le Tartufe de Molière. » « Voltaire peut-être a raison, et pourtant la postérité ne se pose point la question de la sorte; elle ne rech
- LL4, l’Amour Médecin, I, 6 de Molière
- La scène du ruban dans L'école des femmes de Molière
- analyse linéaire Molière - Texte 1 : Acte II scène 5 (extrait du Malade Imaginaire)