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Pourquoi suis-je moi et pas quelqu'un d'autre ?

Publié le 28/02/2005

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Et remarquant que cette vérité : je pense, donc je suis était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler. »             2) Se reconnaître, premier pas vers la sagesse             Se connaître soi-même est la première des connaissances à avoir pour évoluer vers la sagesse. Platon, Charmide, 164d - 167a :             « Critias : J'aurais même presque envie de dire que se connaître soi-même, c'est cela la sagesse, et je suis d'accord avec l'auteur de l'inscription de Delphes [...] Voilà en quels termes, différents de ceux des hommes, le dieu s'adresse à ceux qui entrent dans son temple, si je comprends bien l'intention de l'auteur de l'inscription. A chaque visiteur, il ne dit rien d'autre, en vérité, que : « Sois sage ! » Certes, il s'exprime en termes un peu énigmatiques, en sa qualité de devin. Donc, selon l'inscription et selon moi, « connais-toi toi-même » et « sois sage », c'est la même chose ! [...]             Socrate : Dis-moi donc ce que tu penses de la sagesse.             Critias : Je pense que, seule entre toutes les sciences, la sagesse est la science d'elle-même et des autres sciences.             Socrate : Donc elle serait aussi la science de l'ignorance, si elle l'est de la science ?             Critias : Assurément.

Le moi est un principe métaphysique permanent, supportant les accidents successifs du moi empirique, vécu, de l’individualité.

            Selon cette définition, le moi semble donc bien enfermé dans une certaine solitude. Autrui est toujours éloigné et inaccessible pour le moi. Mais qu’est-ce qui me différencie de cet autre en tant que je suis moi ?

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