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À propos de la maîtrise de la versification dans le livre XII

Publié le 22/02/2012

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« C'est là aussi que la versification chatoyante qui, se jouant des divers mètres et entrelaçant des fragments de diverses formes poétiques fixes, avait tant fait pour vivifier l'apologue, emporté par le flux ininterrompu d'une improvisation « fa-cile », toujours nouvelle et toujours surprenante, atteint au livre XII sa suprême et évidente virtuosité. La parodie des formes lyriques fixes (« Le vieux chat et la jeune souris », « Le loup et le renard »), la parodie de l'alexandrin tragique et épique (« Le loup et le renard »), le jeu dans une même pièce des « atomes » déta-chés, avec leurs différents mètres se mêlant, de toutes les formes poétiques connues depuis Marot, composent eux-mêmes d'extraordinaires montages et font apparaître des formes poétiques neuves, irrépétables, dans les ruines et avec les matériaux des formes anciennes. » (Marc Fumaroli, « Les Fables, où le sourire du sens commun », in La Diplomatie de l'esprit, Hermann éditeur, 1994, p. 537.)

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