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Revision De communication

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

Chapitre 1 : L'HOMME UN INDIVIDU SOCIAL

Définitions :

Comportement : ensemble des réactions et manifestation observable par autrui, il dépend de la personnalité de l'individu et ses émotions.

Culture : ensemble des normes (usages, coutumes, modes de vie) ainsi que des valeurs communes à un groupe.

Groupe d'appartenance : ceux dont l'individu font partie .  ex: famille, classe..

Groupe de référence : groupe auquel un individu ne fait pas parti mais qu'il prend pour repère pour orienter son comportement .

Modes de vies : pratiques quotidiennes en société.

Rôle : conduite attendue par l'environnement social. ex : rôle de père, chef d'entreprise..

Norme : règle (écrite ou non) élaboré par le groupe et qui désigne le comportement jugé acceptable pour ses membres.

Valeur : ce à quoi  on accorde sa préférence.  ex: amitié, liberté..

 

UN GROUPE

NATUREL (primaire)                                                                                  ARTIFICIEL (secondaire)

-petit nombre de participant;                                    ou                       -relation interpersonnelles ;

-but commun;                                                                                          -valeur pas partagées;

-solidarité des partenaires;

Ex : famille ..                                                                                             Ex : un groupe de travail ..

 

TEMPORAIRE                                                                                                PERMANENT

-groupe qui se réunit à un moment                       ou                   -groupe dont la durée de vie est grande

déterminé pour une durée limitée.                                                -groupe qui se rénuit constament

Ex : une classe d'éléves ..                                                                Ex : la famille ..

 

D'APPARTENANCE                                                                                        DE REFERENCE

-groupe auquel on appartient                      ou                        - groupe auquel on ne participe pas

                                                                                                        mais auquel on se référe en s'y identifiant Ex :  une association sportive ..                                              et en choisissant une partie de ses valeurs.

                                                                                                         Ex : un groupe politique ..

 

EXEMPLES : *Famille : Naturel, primaire et d'appartenance .

                       *Collègues : Artificiel, temporaire et de réference.

 

 

PERSONNALITE

Personnalité: ensemble des caractéristiques spécifiques d'un individu .

 

LES TRAITS DE PERSONNALITE :

-Extraversion (ouverte, sociable ..)

ou

-Introversion (fermeture, retrait, calme .. )

 

-Stabilité (calme, insouciance, poli .. )

ou

-Instabilité (anxiété, irritabilité .. )

 

-Autonomie (liberté, créativité .. )

ou

-Soumission (dépendance .. )

 

-Affectif (émotif, sympathique .. )

ou

-Logique (rigoureu, rigidre .. )

 

LES EMOTIONS

 

Emotion: réaction physique ou mentale, liré à un évenement positif ou négatif ; se compose d'un processus biologique (rougeurs, transpiration .. ) ou d'un processus mental..

 

Les 6 émotions: LA PEUR , LA JOIE, LA SURPRISE, LE DEGOUT, LA TRISTESSE ET LA COLERE .

CHAPITRE 2 - LA DYNAMIQUE COMPORTEMENTALE Objectifs: - Comprendre la manière dont sont ressentis les messages, les situations. - Comprendre ce que sont les émotions et les perceptions. - Comprendre que la perception est à la fois relative et universelle. I - Notre perception du monde 1) Les différentes informations détectées par les sens - La vue: les couleurs, la lumière, le ocnditionnement, les formes, les mouvements, les tailles... - L'ouïe: la tonalité, la fréquence, l'intensité d'un son... - Le toucher: la matière, la texture, la pression... - Le goût: l'acidité, l'amertume... - L'odorat: les odeurs, les parfums... 2) La notion de sensation Les sensations permettent à l'individu de capter les informations provenant de l'environnement de façon à lui donner une idée de la situation. Elle s'appuie sur cinq sens: la vue, l'ouïe, le toucher, le goût et l'odorat. Elles sont décodées par le cerveau. 3) La notion d'universalité des sensations Tout individu voit les couleurs de la même façon, sent les odeurs de façon identique, identifie le goût de façon similaire (l'amertume n'a rien à voir avec le goût sucré), le toucher du velours n'a rien à voir avec le côté rugueux du bois. Au niveau des organisations, on exploite depuis longtemps les sensations, principalement la vue et l'ouïe. Ce qui est maintenant original, c'est que cette exploitation est plurisensorielle, de façon à faire vivre au client une expérience qui le marquera. En conséquence, l'organisation doit s'adapter, le fonctionnement doit tenir compte de cette évolution. Il y a également des conséquences  au niveau commercial et au niveau de la communication. II - Les limites du processus de perception 1) Les limites naturelles des récepteurs sensoriels Toute stimulation n'est pas nécessairement identifiable par l'individu parce que nos récepteurs sensoriels ne peuvent capter tous les types d'informations (exemples: ultrasons, rayons X, UV...). On parle alors de seuil sensoriel. 2) Les limites individuelles des récepteurs sensoriels Il y a des différences individuelles en ce qui concerne la sensibilité de perception aux stimulations de l'environnement. Ces différences peuvent être temporaires, culturelles ou personnelles (liées aux facteurs psychologiques). 3) Le processus de perception On peut distinguer quatre phases dans ce processus: - L'attention: focalisation sur un objet (image, texte, personne, situation). - L'interprétation: sens donné face aux signes émis. - la compréhension: analyse, identification. - La mémorisation: stockage et enregistrement des informations. Stéréotype: c'est une représentation simplifiée à l'extrème des autres qui peut pousser à classer les individus dans des catégories. Exemple: le stéréotype de la femme ménagère, consommatrice, dans la communication publicitaire. Préjugé: jugement souvent négatif vis-à-vis d'une personne ou d'un groupe social, qui peut aboutir à une discrimination tendant à dévaloriser l'ensemble des individus de ce groupe social. Exemple: le racisme. III - Influence des attitudes sur nos comportements 1) L'attitude et ses dimensions L'attitude des consommateurs est souvent analysée par les hommes du marketing. De même, il est nécessaire pour les managers d'appréhender les attitudes et les comportements de leurs collaborateurs. Ce travail est fondamental mais difficile, car connaître les attitudes des individus permet de prévoir leurs comportements, et parfois de les infléchir. Attitude: c'est une disposition intérieure non observable. C'est un état d'esprit qui relie la personne aux valeurs de la société. Par oppostion, le comportement, lui, est obervable. Les trois composantes de l'attitude: - La composante cognitive: elle est fondée sur la connaissance d'une situation ou sur un besoin d'informations,  d'opinions ou de raisonnement. - La composante affective: elle est fondée sur les émotions éprouvée en terme de plaisir ou de déplaisir. Exemple: Je n'aime pas les maths. - La composante conative: c'est ce qui déclenche l'action d'un individu. Exemple: Aujourd'hui, j'ai décidé de faire mes devoirs.

CHAPITRE 3 - LA COMMUNICATION, UN MONDE DE SIGNES Quel point commun existe-t-il entre une conversation d’amis, une réunion de travail, une campagne pour le dépistage du cancer ou une affiche publicitaire? Il s’agit, dans tous les cas, de communication, c’est-à-dire d’activités sociales qui informent, cherchent souvent à convaincre et mettent les hommes en relation. Mais comment opèrent ces échanges? I - « Pour communiquer, les hommes se font signe » 1) La multiplicité des signes « Pour communiquer, les hommes se font signe » écrivait Georges Jean, sémiologue (la sémiologie est la science qui étudie les signes et leur utilisation dans la vie sociale). Un signe est un mot, un chiffre, un dessin, une mimique…, qui permet de faire connaître, de communiquer. Les hommes échangent des signes pour échanger du sens, c’est-à-dire des significations. Exemples: le haussement d’épaules est un signe d’agacement. Un signe de la main signifie « bonjour ». Ces signes sont multiples: un son, un geste  de la main ou une expression du visage, un logo ou un nom de marque, l’emblème d’un club de football sont des signes. Un signe est dit codifié lorsque sa signification ne donne pas lieu à interprétation. Exemples: une lettre, un chiffre, un logo. Par ailleurs, certains signes ont valeur de symbole. Exemples: la balance est le symbole de la justice. 2) Signes, information et communication Les hommes ont inventé les signes par tâtonnements au cours des âges, pour décrire le monde et lui donner une signification, entrer en relation avec les autre hommes et les influencer. Exemple: l’écriture n’est pas le premier système organisé de signes puisque les hommes préhistoriques utilisaient les images réalistes ou abstraites, cependant elle a permis un développement considérable des échanges. Les signes sont donc au cœur de tout processus relatif à l’information et la communication. Les entreprises élaborent et émettent des signes (logos, slogans, charte graphique, noms de marque, publicités…) qui expriment une certaine représentation d’elles-mêmes et de « valeurs » qu’elles s’attribuent. Exemples: le naturel, le raffiné, la qualité, la convivialité. II - De l’information à la communication 1) L’information, un terme « caméléon » Le terme « information » a trois sens différents. Dans le langage courant, il peut désigner: - les nouvelles. Exemple: les informations à la radio. - le savoir, la connaissance. Exemple: un article dans une encyclopédie. - les données. Exemple: le contenu d’une base de données. 2) La communication: l’information ET la relation Chaque fois que nous faisons subir à l’information une transformation destinée à en saisir le sens ou à faire part à d’autres, nous entrons dans le domaine de la communication. Exemples: élaborer une fiche de synthèse, réaliser un exposé, expliquer à quelqu’un comment se rendre à l’Opéra, rédiger un journal. L’information est donc le contenu de départ. Elle ne prend un sens que dans la relation à un ou plusieurs auteurs. La communication est l’information (le contenu) ET la relation établie avec celui qui s’en saisit. III - Les composantes de toute situation de communication Toute communication peut être décrite comme un processus dynamique de production et d’échange de significations. Pour cela, différents éléments interagissent les uns avec les autres. Exemple: devant une affiche encourageant le tri sélectif des ordures, chacun réagira différemment en fonction du message et de sa mise en forme (graphisme, photo, slogan…), mais aussi en fonction de lui-même, selon qu’il trie ses ordures ou non, qu’il est prêt à le faire ou pas… Analyser une situation de communication, quel que soit son type, implique donc de s’intéresser à ses composantes. 1) Message, canal, relation, stratégies Le message est le contenu de la communication, l’information de départ. Il peut être analysé du point de vue de celui qui émet (l’émetteur) et de celui ou ceux qui le reçoivent (le récepteur). Exemple: dans le cas d’une campagne sur le tri sélectif, le message sera « Trier est bon pour l’environnement ». L’émetteur sera l’ADEME (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et les  récepteurs, l’ensemble de la population. Le canal est la voie de transmission de l’information. Il conditionne en partie la mise en forme du message. Exemples: l’affiche, le clip publicitaire, l’article. La relation est le rapport qui se crée entre les acteurs de la situation de communication. Elle influence les significations qu’ils élaborent ensemble. Exemple: une relation de confiance entre deux personnes favorisera la compréhension réciproque. A l’inverse, un rapport de méfiance pourra entraîner des malentendus. Les acteurs de la situation de communication mettent en place des stratégies, conscientes ou inconscientes, c’est-à-dire des manières d’influencer autrui. Exemple: si l’enjeu du ministère de l’environnement est de diminuer les déchets et la pollution, sa stratégie pourra être la culpabilisation (« ne massacrons pas la planète! ») en recourant à des campagnes de communication à la télévision ou dans la presse. Et le citoyen qui n’accepte pas la contrainte du tri sélectif pourra opposer une stratégie de résistance méprisante à ce type de message. 2) L’interprétation Il n’y a pas de récepteur passif, même devant une affiche ou un spot publicitaire. Le destinataire d’un message participe lui aussi à sa construction, par son interprétation, c’est-à-dire par le sens qu’il donne au message dans un contexte donné. Cette interprétation peut différer de l’information contenue  dans le message. Exemple: l’individu qui refuse obstinément de trier ses ordures pourra se dire, en voyant l’affiche: « de toutes façons, ce sont les industriels qui polluent le plus, alors… ». IV - Les différents types de communication La communication est présente dans tous les lieux de la vie sociale: la famille, l’école, l’entreprise, la rue… On peut distinguer trois grands types de communication: la communication interpersonnelle, la communication de groupe et la communication de masse. 1) La communication interpersonnelle La communication interpersonnelle se rapporte aux échanges de personne à personne. Elle est donc vécue par chacun de nous, quotidiennement. Exemples: un dialogue avec ses parents, une communication téléphonique avec un ami, une consultation chez le médecin, un courriel envoyé à son patron, un bonjour en entrant dans un magasin, un courrier à son banquier. Cette forme de communication utilise à la fois des signes verbaux (le langage) et non verbaux (les gestes, les expressions, les intonations,…). La relation est une composante essentielle dans la communication interpersonnelle. Les interactions entre les acteurs leur servent à construire ensemble le sens de l’échange. 2) La communication de groupe On appelle « communication de groupe » les échanges qui ont lieu à l’intérieur de groupe de tailles suffisamment limitée pour que leurs membres puissent y interagir, communiquer et se percevoir les uns les autres, tout en participant à une activité commune. Chaque groupe adopte un système de règles et de normes de fonctionnement. Exemples: les élèves d’une même classe, un groupe de voyageurs effectuant un circuit touristique, une équipe menant un projet au sein d’une organisation, l’ensemble des sériés d’une très petite entreprise, les salariés d’un même service. L’analyse des phénomènes affectifs et émotionnels qui influencent toute vie de groupe est désignée sous le terme de « dynamique de groupe ». 3) La communication de masse La communication de masse s’adresse à un large public et non à des personnes considérées individuellement. Elle utilise les moyens de communication de masse, les médias tels que la télévision, la presse, la radio, les panneaux publicitaires, le web. Les messages qu’elle diffuse sont des informations, de la publicité, du divertissement… Les producteurs de cette forme de communication sont des journalistes, des hommes politiques, des responsables de presse, des publicitaires, des dirigeants d’entreprise… Ses enjeux peuvent être: - l’information. Exemples: le journal télévisé, internet. - l’influence directe. Exemple: une campagne électorale. - la suggestion ou la manipulation. Exemple: la publicité. De nombreuses études portant sur les effets des médias sur le public montrent qu’ils sont en fait plus limités qu’on ne le croit, dans la mesure où tout individu garde sa part de liberté d’interprétation devant les messages diffusés.   La communication de masse s’adresse à un large public et non à des personnes considérées individuellement. Elle utilise les moyens de communication de masse, les médias tels que la télévision, la presse, la radio, les panneaux publicitaires, le web. Les messages qu’elle diffuse sont des informations, de la publicité, du divertissement… Les producteurs de cette forme de communication sont des journalistes, des hommes politiques, des responsables de presse, des publicitaires, des dirigeants d’entreprise… Ses enjeux peuvent être: - l’information. Exemples: le journal télévisé, internet. - l’influence directe. Exemple: une campagne électorale. - la suggestion ou la manipulation. Exemple: la publicité. De nombreuses études portant sur les effets des médias sur le public montrent qu’ils sont en fait plus limités qu’on ne le croit, dans la mesure où tout individu garde sa part de liberté d’interprétation devant les messages diffusés.

 CHAPITRE 4 - LA CONSTRUCTION DU SENS  

 

Mots-clés: Acteurs, relation, identité, interaction, contexte, interprétation, usages, rituels, codes.

 

Comment construire du sens dans la communication?

Communiquer entre individus ne doit pas être réduit à une simple transmission de l’information. C’est aussi établir et maintenir une relation et construire du sens ensemble, à travers notamment des phénomènes d’influence réciproques. « On ne peut pas communiquer » (P.Watlawitz).

I - Communiquer, c’est établir une relation de personnes

Les acteurs sont les partenaires de situation de communication qui échangent paroles et signes, et qui construisent du sens ensemble à partir de ces échanges dans le cas d’une relation.

L’identité des acteurs intervient fortement dans l’échange, tout comme les relations affectives qu’ils entretiennent avec les interlocuteurs (sympathie ou antipathie, amour ou amitié).

Relation: lien qui s’établit dans le rapport à autrui à l’occasion de nos échanges avec des personnes connues ou inconnues. Ces relations peuvent être fugitives ou durables, choisies ou non. La relation passe toujours par la communication. Celle-ci peut emprunter différents canaux, les propos échangés, les regards, les sourires, les attitudes, les silences.

II - Communiquer, c’est interpréter

Interprétation: la compréhension d’un message implique une démarche de décodage. Il s’agit d’une démarche sous-tendue par des mécanismes de déduction et de construction du sens et d’une grille interprétative propre aux récepteurs. On est dans la co-construction du sens à travers l’échange des signes: ces signes pouvant être des mots, des expressions mais aussi des regards, des sourires, des postures…

Dans les échanges, l’interaction peut aussi être définit comme l’influence réciproque que les partenaires exercent sur leur action respective quand ils sont en présence physique les uns des autres.

III - Communiquer, c’est construire son identité

Enjeux: ils concernent la recherche d’une satisfaction, d’un gain ou d’un profit avec le risque toujours de perdre quelque chose.

Identification des acteurs: dans une relation, chacun exprime sa personnalité, ses valeurs, son monde intérieur, sa culture, ses expériences, ses opinions, ses connaissances: en un mot son identité. D’autres signes non verbaux expriment aussi l’identité: la manière de parler, de s’habiller, de transmettre des émotions.

Dans toute situation de communication, l’expression de soi et la construction de son image sont des enjeux majeurs.

L’identité, c’est la perception que nous avons de nous-même.

IV - Communiquer, c’est respecter des usages rituels

Rituels: ce sont des habitudes ou coutumes à valeur symbolique présente dans toutes les sociétés. Ils ont pour fonction de rendre les échanges conformes aux attentes de la société ou du groupe.

Codes: c’est certaines manières de faire, de se parler ou de se comporter dans un contexte donné. Ces codes varient d’une culture à une autre, et selon les groupes sociaux.

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