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Rien n'est plus beau que la gloire, si ce n'est la vertu. Développez cette pensée de Chateaubriand.

Publié le 17/05/2012

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chateaubriand

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chateaubriand

« Hien n'est plus naturel que le désir que nous awns d'ètrc cstim(•s ct honorés de nos semblables : aussi cc désir sc manifeste-t-il de bonne heure chez les enfants, ct il est si grand chez l'homme fait, que souvent celui-èi lui sacrifie son repos ct mèmc sa vic.

Il favorise le bien général de la socit'·té ; car l'homme est un être si impar­ fait que le sentiment du devoir seul serait impuissant it lui faire produire un grand nombre d'actes louables dé­ tcJ·miiiés par l'amour de la gloire.

Rien, d'ailleurs, n'est plus légitime, pourvu que nous considérions toujours la vertu comme la chose la plus belle cl la plus digne d'es­ time.

Peu d'hommes méprisent la gloit·c; et parmi ct•ux qui atrcctent de la dl>daiguer, il en est qui ne clwrchent qu'it se faire un nouveau tilt·c de l1·ur m{•pris pom ce qu1~ tant dl' monde adore.

La gloire u'csl ni la vet·Lu, ui le mé1·ite, elle n'en est qnt> le p1·ix ; mais, pom· atteindre ce JWix, nous nous encourageons au travail cl it la vertu : heureux ceux qui ne cherchent pas it l'obtenir par une antre voie ! Il y a hien des sol'! es de gloire, ct elles ne sont pas toutes (~gaiement pures.

Il y a la gloire de saint Yinccnl de Paul ct il y a la gloire· de Jeanne d'At·e, celle que pro­ cm·cnl la charité elle patriotisme, poussés jusqn'à !'h(~­ roïsnw; il y a la gloire de Y ollaire l'l de Napol1~on, celle IJtH~ donnent les talents, le g{•nil', plutùt 11tw la 'wtu.

La prcmii·re est plus solide et plus d{~sirablc que la seconde; et heureusement chacun, ùans sa sphi.•J'C modeste, 1wut l'acquéJ·it·.

Si, en effet, nous Moignons notre pensL'e de ces noms illnstJ•es pour l1•s reporter sm lïn~titulricP ifiti, dans tm village cachr a1t f11nd d'nnP prnYint·r l'l'l'tMe, apprend it JiJ't' ef Ü f'CI'il'l' ;f de prtitP~ pay'-flllllC~, iJ pnurra IJOUS. »

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