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LE ROMAN ET LA NOUVELLE AU XVe SIÈCLE

Publié le 17/04/2012

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L'auteur inconnu de ce recueil de contes en prose a imaginé de rassembler fictivement plusieurs seigneurs qui racontent à tour de rôle des histoires amusantes souvent fort gaillardes, dans la tradition des fabliaux et du Décaméron. Ces contes ne se signalent ni par leur délicatesse ni par leur grande qualité littéraire, mais ils prétendent seulement divertir et y parviennent le plus souvent. On ne saurait ignorer cette bonne humeur, ce rire franc qui éclairent une époque tourmentée et que la Renaissance ne désavouera pas.

« livre étrange, la Salade (d'après le nom de l'auteur), qui fut écrit probablement vers 1440 et qui est un art de gouverner dédié à Jean de Calabre, le fils du souverain de Sicile, René d'Anjou.

« Les cent nouvelles nouvelles » (vers 1460) L'auteur inconnu de ce recueil de contes en prose a imaginé de rassembler fictivement plu­ sieurs seigneurs qui racontent à tour de rôle des histoires amusantes souvent fort gaillardes, dans la tradition des fabliaux et du Décaméron.

Ces contes ne se signalent ni par leur délicatesse ni par leur grande qualité littéraire, mais ils pré­ tendent seulement divertir et y parviennent le plus souvent.

On ne saurait ignorer cette bonne humeur, ce rire franc qui éclairent une époque tourmentée et que la Renaissance ne désavouera pas.

« Le roman de Jehan de Paris » (fin du xve siècle) D'auteur inconnu, ce court et agréable récit met en scène le roi de France qui, déguisé en riche marchand et escorté de fastueux compa­ gnons, vient demander la main de la fille du roi d'Espagne alors qu'elle s'apprête à épouser le souverain d' AQgleterre.

L'infante ne résiste pas aux attraits du prince charmant.

Avec beaucoup d'humour et de grâce, l'auteur s'est peut-être BIBLIOGRAPHIE Les cent nouvelles nouvelles (B.

N.

Paris).

La situation représentée est particulièrement significative des thèmes et du ton de l9œuvre où la gaillardise tient une place si impor­ tante.

inspiré du mariage de Charles VIII et d'Anne de Bretagne pour brocarder les Anglais qui ne ressemblent plus guère aux redoutables adver­ saires de la guerre de Cent ans.

Dans ce livre, à travers la complaisance manifeste pour le faste qui entoure le souverain français, apparaît l'esprit d'un âge nouveau, oublieux des drames passés.

TEXTES: Albert PAUPmLET, Poètes et romanciers du Moyen Age, Gallimard, coll.« Bibliothèque de la Pléiade», 1952 (Les XV joyes de mariage; Le roman de Jehan de Paris).- Antoine de la SALE, Le petit Jehan de Saintré.

- Pierre JouRDA, Conteurs français du XVI• siècle, Gallimard, coll.

«Bibliothèque de la Pléiade», 1965 (Les cent nouvelles nouvelles).. »

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