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Rousseau (1712 - 1778) : Du contrat social (1762) Plan I - Présentation II - Le Souverain III - La souveraineté et la volonté générale IV - La loi V - Le gouvernement VI - La religion civile - Conclusion (analyse et résumé)

Publié le 30/08/2012

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VI - La religion civile Dans Du contrat social, Rousseau renverse la monarchie et le droit divin. Il est donc pour un système fondé sur le droit naturel, et un système politique désacralisé. Or, il comprend une chose d’une grande importance: il a compris que ce qui peut nous relier les uns aux autres, c’est quelque chose de sacré. Il nous dit que son contrat doit être sacralisé pour relier les uns aux autres. Il faut en faire une religion civile. Il a donc très bien compris qu’en supprimant le droit divin, il fallait recréer le sacré. La loi et le contrat qui nous unit, le contrat social sont sacrés. Il envisage aussi d’autres formes de religion, qu’il écarte. Il dit qu’il y a un beau christianisme d’avant l’Eglise, celui des premiers siècles. C’est la religion du coeur, des hommes. Et il se sépare du christianisme avec l’apparition de l’Eglise, tout comme il rejette fortement Rome (le Vatican, le Pape). Rousseau était déiste. Quelques années plus tard, Rousseau écrit Emile, ou de l’éducation. A un certain moment, le fictif Emile est confronté à la question religieuse. Rousseau lui prête sa propre expérience. Emile va alors voir le vicaire, en Savoie. Le vicaire exprime la foi de Rousseau, son déisme. C’est ce que Rousseau appelle la religion naturelle. Il prend ses distances avec toutes les Eglises, mais a de l’estime pour les figures saintes, les prophètes. Pour lui, Dieu est inné. Il est dans le coeur, et se manifeste dans la splendeur de la nature.

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« loi.

Finalement, ce que nous dit Rousseau, c'est que pour se rendre libre, les hommes s'assujettissent aux lois.

Rousseau dit de la liberté, dans Lettres écrites dans lamontagne: “la liberté consiste moins à faire sa volonté qu'à n'être pas soumis à celle d'autrui; elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d'autrui à la notre”.Cette définition de la liberté est assez profonde: la liberté, c'est de ne pas être soumis, et de ne soumettre personne.. »

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