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ROUSSEAU Philippe: Chardin et ses modèles

Publié le 18/09/2011

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Élève de Gros et de Bertin, il a exposé ses premières toiles au Salon de 1834 et compte parmi les petits maîtres de l'école de 1830...

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« ROUSSEAU Philippo= Chardin et ses modèles Né à Paris, 1816 Mort à Acquigny, 1887 Élève de Gros et de Bertin, il a exposé ses pre­ mières toiles au Salon de 1834 et compte parmi les petits maîtres de l'école de 1830.

Il commen­ ça donc une carrière de paysagiste (il repré­ senta notamment la Normandie), puis s'adonna plus tard à la peinture animalière et à la nature morte .

Cette œuvre témoigne de son goût pour la facture des Hollandais du XVII e siècle.

Au centre, il reproduit l'un des autoportraits de Chardin et l'entoure d'objets que ce dernier aime représenter dans ses natures mortes : ustensiles de cuivre et d'argent utilitaires ou décoratifs, verre translucide , livres, fruits ...

Tels Chardin et les maîtres de l'école hollandaise , Rousseau prend soin de rendre la matière de façon presque illusionniste , avec rigueur et sen- sibilité.

Il situe sa composition dans un cadre luxuriant, jouant sur les ors, les rouges et les bruns et, tirant parti d'une lumière qui vient décolorer les matériaux, il conserve néanmoins une tonalité chaude et dorée.

Bien que déco­ ratives et agréables, les œuvres de Philippe Rousseau restent encore peu connues du public.

1867 Huile sur toile.

177 x 226 cm Paris , Musée d'Orsa y. »

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