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Sujets de dissertations sur l'intelligence

Publié le 18/03/2011

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I. Peut-on donner de l'intelligence une définition qui convienne à tous ses niveaux comme à toutes ses variétés? II. Le génie et le talent. III. Un psychologue contemporain écrit : « On s'élève à l'intelligence dans la mesure où l'on aperçoit les relations que l'expérience suppose. « (Delacroix, Grandes Formes de la vie mentale, p. 127.) Qu'en pensez-vous? IV. Les caractéristiques de l'intelligence sont-elles les mêmes pour le psychologue professionnel et pour l'homme de la rue?

V. « Approuver ce qu'on ne comprend pas, marque de sottise; comprendre ce qu'on n'approuve pas, marque d'intelligence; soit; mais, au fond, ceci ne vaut guère mieux que cela. « « Peut-être n'est-on pas sûr, ici d'avoir réellement compris ; là, de réellement approuver. « Brunschvicg, Agenda retrouvé. VI. Expliquez et appréciez cette pensée : « L'intelligence construit des instruments nouveaux qui permettent les formes supérieures de l'action Ce sont les abstractions qui nous aident à fabriquer nos outils. Les plus hautes abstractions nous aident à fabriquer nos meilleurs outils : l'intelligence est la faculté de déborder le donné par le construit. « VII. Socrate se plaisait à dire qu'aucun bien n'est un bien si on n'en sait l'usage. Et il poussait son idée, selon sa coutume, jusqu'à demander si un homme ferait marché d'avoir tous les biens du monde à condition d'être fou. Ce raisonnement mène à l'esprit : car on peut demander de même si l'intelligence est un bien sans qu'on sache en user. Machine comme une autre, et pire qu'une autre. La vraie intelligence est celle qui règle l'intelligence. Et comment, sinon par un doute assuré? Tout progrès est fils du doute. Nous entendons cela très mal, confondant l'incertitude et le doute. Et l'incertitude vient d'une croyance qui ne réussit pas, comme nous voyons le chien qui n'a pas trouvé le lièvre au buisson... Mais le vrai doute est assuré de quelque chose, à savoir qu'une idée est fausse dès qu'on la prend pour suffisante. (Alain, Philosophie I, 282-3.) VIII. « Il est encore plus difficile de comprendre ce qu'on dit que de dire ce qu'on comprend. « « Piège éternel du verbe. « Brunschvicg, Agenda, 29-7 (92-93)   

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